VENT D’OUEST A LORIENT, DEUXIEME EPISODE

mercredi 17 septembre 2008
par  Jean-Luc Gonneau
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Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, Vents d’Ouest est une association animée notamment par Daniel Gilles, vice-président de la Région Bretagne, Thierry Goyet et Corinne Le Gal. Pour la deuxième année consécutive, Vents d’Ouest a organisé, dans une ambiance franchement conviviale, une rencontre entre différentes familles de la gauche. Thème retenu : où va la gauche ?

Comme l’année précédente, Marylise Lebranchu, élue bretonne du PS, Jean-Claude Gayssot (PCF), François Delapierre, secrétaire général de l’association Pour la République Sociale présidée par Jean-Luc Mélenchon, et votre serviteur, pour la Gauche Cactus, figuraient parmi les intervenants, rejoints par Isabelle Thomas, remplaçant au pied levé Benoît Hamon, empêché par un vrai-faux départ pour la convention du Parti Démocrate américain. Depuis la salle, Françoise Coupeau, députée PS du coin, et Jean-Pierre Brard, député apparenté PCF du 9-3, ont mis leur grain de sel. Enfin, d’autres intervenants prévus mais empêchés avaient fait parvenir des interventions en vidéo (Marie-George Buffet, Régis Debray Jean-Yves Le Drian, Francis Wurtz…) ou en textes (Christian Picquet, du courant Unir de la LCR). Bref, les participants ne manquaient pas de matière.

Constat général : la gauche va mal. Le contraire eût étonné. Que faire, docteurs ? Il y eut consensus sur la nécessité pour la gauche de retrouver ses valeurs. A peine amendé par la Gauche Cactus !, qui mettait en garde contre la vacuité d’un discours sur les valeurs s’il n’était pas accompagné de propositions concrètes correspondant aux aspirations de nos concitoyens. Il y eut moins consensus sur les modes opératoires. Marylise Lebranchu, dans une intervention très à gauche (en tout cas plus que l’année précédente), comme Isabelle Thomas, préconisèrent un « front » des partis de gauche. pas si loin, finalement de la prudente proposition de Marie-George Buffet. Le texte de Christian Picquet, amical mais droit dans ses bottes, indiquait une préférence pour des convergences dans les luttes, sans accords de type électoral. Pour François Delapierre et moi-même, sans que ce soit un scoop, la préférence allait à la création d’un Die Linke à la française. Position proche de Jean-Claude Gayssot et Jean-Pierre Brard, et recueillant un écho certain parmi les participants, dont nombre d’élus locaux.

L’objectif de telles rencontres n’est évidemment pas d’arriver à des conclusions ou de déboucher sur un « serment de Lorient » engageant tous les participants, mais de faciliter les échanges et les réflexions. De ce point de vue, nous fûmes servis, et s’il est un « serment de Lorient » que nous assumerions de bonne grâce, ce serait de nous retrouver l’année prochaine pour poursuivre et approfondir le débat.

Voir le site de Vent d’Ouest : http://ventdouest.unblog.fr


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