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DES REGIONALES TRES NATIONALES…

jeudi 4 février 2010
par  Jean-Luc Gonneau
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Alors, ça y est ou presque : les listes pour les élections régionales sont en voie d’être déposées. Nicolas Sarkozy, voici quelques semaines, se proposait de mener ses troupes à la bataille. Plus maintenant, ce ne serait pas, dit-il, le rôle d’un président. Prise de conscience tardive des devoirs de sa fonction ou prise en compte de sondages plutôt moroses pour l’UMP ? Devinez. Bien entendu, l’élaboration des listes n’a pas manqué de créer des psychodrames nombreux, dont quelques-uns ont alimenté les médias. Hors l’affaire du Languedoc-Roussillon, tout cela sera vite oublié et les forces en présence ont commencé à montrer leurs biceps, quand elles en ont.

Il ne faut pas sous-estimer le caractère local des élections régionales : malgré le petit nombre de « vedettes » médiatiques nationales (hors Ségolène Royal en Poitou-Charentes et, maintenant et pas forcément pour le meilleur, Georges Frèche en Languedoc-Roussillon ; la famille Le Pen dans son (mauvais) genre ; Olivier Besancenot in extremis en Ile de France ; peut-on considérer les Darcos, Bussereau ou Pécresse, seuls ministres têtes de liste UPM comme des « vedettes » nationales ? ou plut^to comme des seconds rôles ?), beaucoup d’élus régionaux ont une réelle influence électorale. Il demeure que cette élection locale est, aussi, un test national. Et, le passé récent l’a montré avec le triomphe socialiste de 2004, un moment où les électeurs peuvent exprimer leur mécontentement du gouvernement en place.

Nous ne sommes pas persuadés que les votes seront fortement influencés par les différents programmes proposés par les candidats. Contrairement à la commune, la Région demeure opaque pour beaucoup d’administrés. Non que les élus négligent la communication ou l’information, mais celle-ci n’est que rarement reprise par les médias les plus influents. Aussi, l’analyse ou le ressenti de l’électeur par rapport à la situation économique et sociale et à la politique du gouvernement devrait peser lourd au moment de glisser le bulletin de vote dans l’urne. Pour nous, l’élection est une occasion de mettre en échec, électoral, le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Il ne faut pas la manquer. Une victoire de la gauche ne garantira évidemment pas un succès à l’élection présidentielle de 2012. Les circonstances peuvent changer d’ici là, et la logique d’une élection présidentielle est bien différente de celle de l’élection régionale. Mais un échec de la gauche au mois de mars compromettrait gravement ses chances au moment des choix nationaux. Et, entre nous et même ailleurs, est-il vraiment raisonnable de supporter cinq ans de plus de Sarkozysme ? Alors, votons, à gauche évidemment, et tant qu’à faire, à gauche vraiment.


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