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LA CRISE DU CINEMA A L’ERE DU NUMERIQUE

vendredi 19 février 2010
par  Jacques Atlan
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Jacques Atlan est producteur et distributeur de films

La révolution informationnelle et les techniques nées du numérique constitue un bouleversement pour tous les modes de la création, de la diffusion et de l’appropriation de la connaissance et des oeuvres de l’esprit par le plus grand nombre. Ce bouleversement technologique constitue une chance pour la culture et le savoir s’il facilite l’accès, le partage et l’échange de l’information et des oeuvres de l’esprit pour l’humanité toute entière. Ouvrant des perspectives inédites pour un accès universalisé aux oeuvres de l’esprit, ces nouvelles technologies ne doivent pas, pour autant, remettre en cause le droit moral des artistes et des auteurs ni leur juste rémunération ni faire reculer à leur accès le plus large public.

Dans un contexte de marchandisation croissante des oeuvres de l’esprit, le développement du numérique devrait pouvoir constituer un point d’appui à la fois pour renforcer les droits des auteurs et des artistes et pour démocratiser l’accès à la culture. Mais, comme chacun sait, le cinéma est dominé par la première puissance économique du monde : les USA qui assoient ainsi leur influence économique et idéologique sur la planète entière, laissant croire qu’en dehors des lois du marché, point de salut, et que le libéralisme et les lois de la concurrence sont des valeurs immuables, absolues et indiscutables. Le libéralisme et le processus de mondialisation de la concurrence ont contraint les pays comme la France depuis longtemps, souvent leader en la matière, à instaurer des systèmes de protection et de régulation économique pour le cinéma souvent désignés sous le vocable de « l’exception culturelle » qui a permis la sauvegarde des oeuvres des créateurs et le maintien d’une industrie cinématographique nationale (en très mauvais état actuellement).

Ceci étant, les résultats sont très contrastés. Les investissements dans le cinéma, en 2008, ont représenté plus d’1 milliard d’euros et les recettes nationales ont atteint 1.139 millions d’euros avec 421,5 M€ à l’exportation représentant un poids économique non négligeable même si on l’estime insuffisant. En 2009, les exportations auraient reculé de plus de 20 %. Mais la prééminence toujours grandissante des logiques de marché et de concurrence, de marchandisation des oeuvres de l’esprit, induit d’importants risques sur l’ensemble de la filière (auteurs, réalisateurs, producteurs, distributeurs, exploitants et industries techniques) et nécessite en permanence une vigilance et l’action des principaux intéressés. Cette logique commerciale du marché tend à laminer la solidarité professionnelle et interprofessionnelle, à diviser les professionnels entre eux, à réduire le soutien du public cinéphile et à mettre en cause l’existence de la diversité culturelle dont la garantie doit être en permanence réaffirmée auprès de tous et en particulier à l’endroit des Pouvoirs publics dont c’est la responsabilité. Aujourd’hui, l’enjeu c’est le passage à marches forcées en 2010 de la chaîne cinématographique au numérique au risque de laisser sur le bord de la route les plus faibles et frapper en première ligne les jeunes auteurs, les petites salles, les petits distributeurs, la création et le public, et, plus généralement le cinéma indépendant.

Le cinéma français en quelques chiffres

En 2008, les films français ont réalisé 86.14 millions d’entrées (sur un total de 189.7 millions d’entrées) soit le niveau le plus élevé depuis 1984. Les films français ont dépassé en entrées les films américains, avec des parts de marché respectives de 45.2% et 44,0%. Ces résultats très exceptionnels ne sont pas étrangers au film « Bienvenue chez les Ch’tis » qui réalisa, à lui seul, 20.36 millions d’entrées et devient le plus grand succès de l’histoire du cinéma français.

En 2009, la fréquentation a encore progressé de 5.7 % pour dépasser les 200 millions d’entrées avec une évolution inversée, par rapport à 2008, les films américains (+21.8 %) dépassant à nouveau les films français (-13.5 %) : 49.8 % contre 37.1 %. De plus, malheureusement, ces bons résultats ne se retrouvent pas dans toutes les salles, si l’on constate une évolution favorable à Paris et en région parisienne et dans les communes de plus de 20.000 habitants, on enregistre un tassement et même un recul dans les plus petites communes pour les salles indépendantes pouvant atteindre jusqu’à 20 %. Dans une conjoncture de croissance globale cette évolution est très préoccupante à l’heure où l’on sollicite ces petites salles indépendantes à investir dans le numérique. Ces effets négatifs de la petite exploitation en province sont la résultante de l’hyper concentration des salles (multiplexes : 54 % des entrées) et de la distribution (les 25 plus grands distributeurs enregistrent 97 % des entrées laissant les 3 % restant à une centaine de moyens et petits distributeurs). Le nombre de films américains atteignant les deux millions d’entrées est passé de 8 en 2008 à 13 en 2009 et 4 films français ont enregistré plus de trois millions d’entrées en 2009 contre deux en 2008. (Voir les chiffres comparés de 2007, 2008, 2009 en Annexe 1)

Selon des informations européennes recueillies aux bonnes sources, sur les 30.000 salles existant en Europe 10.000 au moins risquent d’être victimes de la numérisation du cinéma. En France, un cri d’alarme a été poussé par les salles françaises le 4 novembre dernier où 2100 cinémas entre 18h et 19 h ont éteint leurs écrans pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur situation critique. Sur le diagnostic et sur les solutions, l’unanimité n’est pas évidente à réaliser. Les circuits, les salles moyennes en réseau, les salles indépendantes et les petits distributeurs vivent cette mutation technologique de façon très différente et pour les plus petits cela peut être dramatique. Le CNC, le Ministère de la culture avec les collectivités territoriales doivent se concerter pour rechercher des solutions qui sauvegardent à la fois les salles et les distributeurs indépendants.

La numérisation des écrans représente un investissement de l’ordre, pour la salle de 70.000 € avec 10.000 € de maintenance. Les petits distributeurs ne peuvent, comme cela avait été envisagé, contribuer financièrement d’une façon ou d’une autre à la modernisation des salles qui viendrait s’ajouter à la confection de « masters » en remplacement ou parallèlement à des copies 35 mm, avec cerise sur le gâteau, une menace visant le taux de location des films, c’est mission impossible. Pour les circuits et pour les salles importantes, cet investissement est facilement envisageable et certains l’ont déjà réalisé pour être les premiers sur la ligne de départ. 550 écrans seraient déjà numérisés en France et l’on attend U G C qui traine les pieds actuellement pour équiper ses salles, laissant toute la profession dans l’expectative pour mieux la surprendre et, le cas échéant, tailler des croupières à certains de ses concurrents qui pourraient être mis ainsi devant le fait accompli.

UGC ne s’attaque pas à ses grands concurrents : Europlace, MK2 … mais assez souvent aux salles indépendantes, municipales, comme à Montreuil contre le Méliès ou à Lyon contre le Comedia, salle indépendante, et plus généralement contre les salles municipales pour leur disputer l’accès aux copies de films dits « porteurs », et plus généralement pour contester les projets municipaux d’ écrans supplémentaires aux salles existantes devenus nécessaires pour répondre à la demande de leur public ou alors s’opposer frontalement aux nouvelles implantations indépendantes, municipales ou autres. C’est pourquoi, l’on ne peut que se féliciter quand le public se mobilise comme à Paris (XIIIe) contre le projet de Gaumont de faire disparaître le Grand Ecran Italie, fermé depuis 2 ans, et, que la lutte continue… pour maintenir une activité cinématographique dans ce quartier de la capitale (Paris se prétendant, la capitale du cinéma du monde, pourrait, peut être, en tant que collectivité locale, se montrer aussi allant, sur ce dossier qu’il l’est sur les projets de Marin Karmitz dans la périphérie parisienne…).

Ce qui peut inquiéter par ailleurs, c’est la progression des entrées dans les multiplexes (au nombre de 153) qui dépassent les 54 % des entrées nationales face aux 2.000 autres salles…et face au recul des entrées des salles indépendantes surtout en province. Avec « AVATARS », cette année, ils vont dépasser tous leurs records de fréquentation. C’est pourquoi la numérisation ne doit pas servir d’alibi pour faire disparaître une seule salle de cinéma, nous devons être vigilants et inscrire cet objectif dans toutes les politiques publiques, de l’Europe à la commune. Il existe des systèmes de soutien du cinéma de l’Europe (programme Media) à la commune pour faciliter la circulation des films et l’accès du public à ses films, ils doivent prendre en compte le défi de la numérisation comme une chance pour développer une amélioration sur le territoire de l’aménagement des infrastructures cinématographiques et faciliter ainsi l’accès à tous les publics des meilleurs films du monde. Ces mesures des autorités européennes et nationales sont urgentes, car dans ce marché ultra concurrentiel où les plus puissants sont les meilleurs pourvoyeurs de l’agressivité du cinéma américain en France, le risque est grand, à la faveur du numérique, de mettre à bas 60 ans d’une politique nationale du cinéma qui a maintenu le pluralisme, la création face à la standardisation, la marchandisation des oeuvres et s’est opposée à la concentration monopolistique qui reste à l’oeuvre avec les circuits de salles, les chaînes de télévision et les sociétés de l’industrie de la communication .

L’Autorité de la Concurrence contre le plan du CNC de numérisation des salles

Dans un avis rendu le 2 février 2010, l’Autorité de la concurrence a émis de fortes réserves sur le fonds de mutualisation que le CNC projetait de créer pour soutenir l’équipement numérique des salles. Etant donné que certaines salles se sont déjà équipées, elle prétend qu’il serait de nature à « créer d’importantes distorsions de concurrence », vis-à-vis des opérateurs privés investis sur le marché de la numérisation. L’Autorité de la concurrence suggère au CNC d’expertiser « des solutions alternatives » comme des « aides directes » aux salles, qui seraient financée par une « taxe sur les copies numériques ». Le CNC a pris acte de cet avis et se dit prêt à examiner la piste d’une taxe sur les copies numériques, mais souligne que celle-ci ne permet pas de répondre à tous les défis de la numérisation, notamment de garantir la liberté de programmation des salles. Cette décision est importante et crée l’obligation au CNC de prendre toutes ses responsabilités. Le CNC est l’outil juridique et financier du cinéma en France et il met en oeuvre avec les représentants de la profession la politique nationale en matière de cinéma qui a comme fondement la diversité culturelle et la démocratisation. A son budget, il a inscrit 10 M € pour le cinéma numérique, c’est ridicule.

A la cérémonie des voeux du CNC, présentés par la Directrice du CNC, Mme Véronique CAYLA à la Cinémathèque Française, le 27 février 2010 elle a affirmé : « Les petites et moyennes salles , tout comme les industries techniques, sont tous les deux les maillons essentiels de la création »… « Le maintien de la diversité du parc de salles est une nécessité pour toute la filière cinématographique ». Passons aux actes ! Car pour nous, le cinéma c’est le film, le film vu dans la salle, c’est le seul lieu de rencontre du créateur avec son public. Le vrai public populaire, est en partie à reconquérir. C’est pourquoi, les écoliers, collégiens, lycéens sont encouragés dans le cadre de programmes pédagogiques à continuer à visionner dans les salles de cinéma de leur commune dans le cadre éducatif, les films inscrits dans les programmes pédagogiques.

Le cinéma ne se résume pas au seul problème de la numérisation, une nécessaire réflexion doit s’engager avec les professionnels, les pouvoirs publics et les élus pour adapter le fonds de soutien afin qu’il joue son rôle de régulateur du marché s’accompagnant d’une meilleure répartition du financement en faveur des indépendants, en faveur de mesures spécifiques favorisant l’accès aux écrans des films d’auteurs portés en général par les petits distributeurs, d’une amélioration de leur diffusion par les télévisions publiques et privées etc..etc.. Cela passe par une démocratisation du CNC, gestionnaire du fonds de soutien. Il y aurait lieu également de s’interroger sur la défense du cinéma d’auteur contre le cinéma commercialement dominant. Notre choix va à un cinéma qui s’adresse à la sensibilité, à l’intelligence et à l’imaginaire des spectateurs. La défense du film d’auteur et du cinéma indépendant est un acte éminemment politique.

L’industrie cinématographique subit de profonds bouleversements depuis 20 ans, il importe que nous soyons à l’initiative, que nous proposions à toutes les parties et d’abord aux professionnels une remise à plat de l’organisation de la profession avant que les blockbusters, les multiplexes, l’irruption de nouvelles formes diffusion du film par internet et autres, les exigences des télévisions à l’ère numérique, n’empêchent les pouvoirs publics (le CNC, le Ministère de la Culture) les institutionnels , les auteurs et le public à maintenir le soutien et l’existence même du cinéma indépendant face aux stratégies de domination des grands groupes de communication.

De nombreuses communes (communistes en particulier, mais pas seulement) interviennent, en faveur du cinéma, de façon positive et de façon très variable selon la conception qu’elles se font de leurs responsabilités et du rôle de la culture dans la ville. En ce qui concerne les élus, il n’est pas inutile, à l’occasion des élections régionales de rappeler que les régions interviennent, depuis plusieurs années, et, de plus en plus, dans le financement du cinéma. (Certaines se sont déjà souciées du problème posé par la numérisation des salles.) (Voir en annexe 2 les montants des aides par région)

ANNEXE1 : Données chiffrées sur le cinéma en France FREQUENTATION DES SALLES 2007 2008 2009

Entrées ( en millions de spectateurs) 177.4 189.7 +6.7% 200.85 +5.7% . Recettes (M €) 1.058.4 1.138.4 +7.7%. Recette/entrées (€) 5.95 6.01 +9 %. Entrées films français (en millions) 65.0 86.1 +32.6% 74.46 – 13.5%. Entrées films américains (en millions) 87.2 83.4 -4.3% 100,02 + 21.8%

EQUIPEMENT CINEMATOGRAPHIQUE 2007 2008

Nombre établissements 2.057 2.076 +0.9%. Nombre d’écrans 5.332 5.418 +1.6%. Nombre de fauteuils 1.059.345 1.070.926 +1.1%. Nombre de multiplexes 153 164 +7.2%. Poids des multiplexes (% entrées) 53 % 54.9%

FILMS INEDITS EN SALLES 2007 2008

Films français 262 /240 -8.4%. Films américains 175/156 -10.9%. Films européens 78 /98 +25.6%. Autres films 58 /61 +5.2%. Total des films distribués 573 /565

FILMS PRODUITS 2007 2008

Films agréés 228 /240 +5.3%. Films initiative financière française (FIF) 185 /196 +5.9%. Devis moyen des FIF (M€) 5.43 /6.42 +18.2%. Totaux Investissements (M€) 1.201.1 /1.190.5 +24.1% dont français : 951.7 /1.223.8 +28.6%, dont étrangers :249.3 /268.7 +2 %

RESULTATS DES FILMS FRANÇAIS A L’ETRANGER

Entrées des films français à l’étranger (en millions) 67.3 84.2 +25.1%. Recettes des films français à l’étranger (en millions €) 332 421.5 +27.0%

FREQUENTATION EN 2008 (entrées en millions, évolution indice de fréquentation)

France 189.7 +6.7% 3.2. Royaume Uni 164.2 +1.1% 2.7. Allemagne 129.4 +3.2% 1.8. Espagne 107.8 -7.8% 2.4. .Italie 111.6 -4.1% 1.9

ANNEXE 2 : AIDES AU CINEMA PAR REGION

BUDGETS 2009 et CREDITS VOTES en 2007, 2008 (en €) * 2009 ** 2008 2007

ILE DE FRANCE 14 629 000 15 222 589 15 030 300 Ile de France (Région) 14 000 000 14 550 000 14 297 800. Paris 270 000 165 000 165 000. Seine Saint Denis 230 000 165 000 215 000. Ile de France (Arcadi) 129 000 111 589 149 500. Val de Marne nc 231 000 203 000

RHONE ALPES 5 569 000 6 069 500 5 305 500 Rhône Alpes Cinéma 3 284 000 3 771 500 3 089 500. Rhône Alpes (région) 2 040 000 2 040 000 2 050 000. Haute-Savoie 225 000 225 000 150 000. Ardèche 20 000 33 000 16 000

POITOU-CHARENTE 3 877 625 5 068 560 4 994 400 Poitou-Charentes 2 170 625 2 065 500 2 087 500. Charente 1 057 000 2 247 500 2 242 000. Charente-Maritime 650 000 650 000 650 000. Vienne nc 99 560 nc. Deux Sèvres nc 6 000 14 500.

PACA 3 755 000 3 622 000 3 130 000 Paca 2 705 000 2 572 000 2 380 000. Alpes-Maritimes 1 050 000 1 050 000 750 000

NORD PAS DE CALAIS 2 700 000 2 657 240 2 695 750

CORSE 2 502 000 2 133 800 2 175 120

BRETAGNE 2 333 000 2 390 665 1 902 583 Bretagne 2 023 000 2 107 000 1 719 000. Finistère 190 000 189 665 131 583. Côtes d’Armor 120 000 94 000 52 000

AQUITAINE 2 254 000 2 054 500 1 761 000 Aquitaine 2 054 000 1 843 000 1 626 000. Dordogne 200 000 211 500 135 000

CENTRE 2 200 000 2 195 000 2 135 000

ALSACE 2 080 850 1 735 150 1 870 103 Alsace (région) 1 175 000 884 000 1 146 000. Strasbourg 836 250 779 000 647 000. Alsace (agence culturelle) 69 600 76 150 77 103

MIDI-PYRENEES 1 500 000 1 330 300 1 116 900

LANGUEDOC-ROUSSILLON 1 278 000 1 319 900 1 135 500

LIMOUSIN 1 270 000 1 090 000 962 139

GUADELOUPE 1 172 000 430 000 1 212 728

BOURGOGNE 1 165 000 922 000 821 000

REUNION 1 100 000 953 261 854 839

PAYS DE LOIRE 1 100 000 1 284 600 1 074 000 Pays de Loire 1 000 000 1 158 600 955 000. Loire-Atlantique 90 000 116 000 87 000. Sarthe 10 000 10 000 32 000

HAUTE NORMANDIE 950 000 985 000 817 500

LORRAINE 848 000 721 500 799 763 Lorraine 818 000 696 500 772 000. Vosges 30 000 25 000 27 763

PICARDIE 800 000 764 600 872 560

FRANCHE-COMTE 755 000 899 000 573 800

BASSE NORMANDIE 580 000 504 500 494 000

AUVERGNE 570 000 465 000 640 000

CHAMPAGNE-ARDENNE 315 000 210 000 171 000

*Source : Guide 09, soutien à la production et audiovisuelle ** prévisionnels


Commentaires

Logo de Yolanda Guillot
vendredi 7 mai 2021 à 11h59 - par  Yolanda Guillot

Il faudra s’y faire comme tant d’autres qui ont dû le faire. Je sais que ce n’est pas toujours aussi évident, car on aimera que rien ne change. Mais si on regarder bien on a tous su s’adapter face à l’évolution du numérique, non  ?

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