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 LES ANNEES SARKOZY OU LA GOUVERNANCE DE LA VINDICTE

vendredi 16 décembre 2011
par  Serge Grzesik
popularité : 56%

"Je n’aime pas les mots qu’on jette à la figure qui sont si violents alors que la France a besoin d’apaisement et de rassemblement." "Et utiliser des mots qui ne sont pas des mots qui blessent, parce que quand on emploie des mots qui blessent, on divise son peuple, alors qu’il faut le rassembler." Mais qui a donc pu prononcer ces phrases remplies de sérénité et de sagesse ? Avez- vous deviné ? Non !!!. Pourtant c’est une évidence… Je vais vous guider, nous sommes respectivement en mars et mai 2007, l’auteur est candidat à la Présidence de la République. Et …Oui, il s’agit de Nicolas Sarkozy. Certes, il y avait eu quelques dérapages du temps où cet homme exerçait au Ministère de l’Intérieur. Mais ses propos du printemps 2007 pouvait nous rassurer sur la hauteur d’esprit de celui qui, quelques jours après, allait être élu à la plus haute fonction de l’Etat. Hélas, trois fois hélas, une fois passé le dîner au Fouquet’s, le naturel revient au galop : diviser pour mieux régner, jeter l’anathème sur des pans entiers de la société, opposer les uns aux autres. Voici un court florilège de quelques phrases prononcées par Nicolas Sarkozy avant et après 2007.

Les Roms : "Comment se fait-il que l’on voit dans certains de ces campements tant de si belles voitures, alors qu’il y a si peu de gens qui travaillent ? ". (Nicolas Sarkozy - Ministre de l’Intérieur - 2002) "Je vais convoquer une réunion sur les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms. Cette réunion fera le point de la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière". (Nicolas Sarkozy - Président - 2010)

Les laïques : "Face à l’effacement des repères, face aux bouleversements que connaissent nos sociétés, nous avons besoin de la contribution de l’Eglise catholique comme celle des autres courants religieux et spirituels pour éclairer nos choix et construire notre avenir. Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur même s’il est important qu’il s’en rapproche parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance". (Nicolas Sarkozy - Président – 2007) "Dieu transcendant qui est dans la pensée et dans le cœur de chaque homme. Dieu qui n’asservit pas l’homme mais qui le libère". (Nicolas Sarkozy - Président – 2008)

Les musulmans : "Je ne veux pas de l’ordre des mafias et je ne veux pas plus de l’ordre des barbus. Je veux de l’ordre de la République.". ( Nicolas Sarkozy - Ministre de l’Intérieur – 2005) "Cela pose la question de l’islam et de nos compatriotes musulmans (...) Il y a clairement posé un problème". (Nicolas Sarkozy - Président – 2011)

Les fraudeurs : "Je veux être le Président qui n’aura aucune indulgence envers les fraudeurs.". (Nicolas Sarkozy - Ministre de l’Intérieur - 2007) "Je vous le dis, nous devons être sans indulgence contre les fraudeurs et contre les tricheurs." .(Nicolas Sarkozy - Président – 2011) "Puisque nous commençons à sortir de la crise, il va falloir faire des contrôles, je suis désolé de le dire mais je le pense, plus précis et plus exigeants pour les chômeurs qui bénéficient d’allocations et qui refuseraient des offres d’emploi disponibles". .(Nicolas Sarkozy - Président – 2011)

Les exclus, victimes du Capital : "Voulons-nous d’un système qui ne serait qu’un guichet auquel chacun pourrait se servir comme bon lui semble ?"On n’a pas de dignité quand on ne peut survivre qu’en tendant la main.". (Nicolas Sarkozy - Président – 2011) Les fonctionnaires : "Qui va les payer ? Vous croyez qu’on peut continuer comme ça, y sont payés avec vos impôts." .(Nicolas Sarkozy - Président – 2011)

Les magistrats : "Quand on laisse sortir de prison un individu comme le présumé coupable sans s’assurer qu’il sera suivi par un conseiller d’insertion, c’est une faute. Ceux qui ont couvert ou laissé faire cette faute seront sanctionnés, c’est la règle". (Nicolas Sarkozy - Président – 2011)

Les grévistes : "les Français sont pris en otages". (Nicolas Sarkozy - Président – 2010)

D’autres citations pourraient encore venir s’ajouter à celles-là. Les mots ont-ils encore un sens pour ce président de la République ? Autant de mots qui résonnent comme des claquements de talonnettes. Décidément, il nous faut tourner cette page.

Le blog de Serge Grzesik http://legalite.over-blog.com


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