BOUM-BOUM SUR : CLAUDE GUEANT
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Vous souvenez-vous des « portraits » que les quotidiens nationaux consacraient à Claude Guéant lorsque le personnage accéda, dans le sillage de son maître Sarkozy, à la notoriété ? Il y était décrit un homme « affable », oui, oui, en un seul mot, avec deux f et sans pluriel. Depuis, l’homme à fables a plutôt fait dans le genre pitbull.
Mais voilà que l’à fables nous en pond une bien bonne. Les étrangers, ose-t-il, doivent respecter "ce qui fait l’art de vivre français, comme les civilités, la politesse, la gentillesse". Ben voyons. Nous en connaissons plus d’un qui ont expérimenté la « gentillesse » de certains commerçants français en se faisant rembarrer avec une politesse toute relative. L’une et l’autre, nous avons bien des fois bénéficié de la si exquise civilité bien française de la main au panier. Toutes et tous, nous avons pu admirer la magistrale leçon de politesse offerte au pays par son président, immortalisée par la célèbre et débordante de gentillesse formule « casse-toi, pov’ con », montrant de plus, cherry on the cake, la maîtrise exemplaire de l’apocope par l’auteur. Et demandez un peu aux pays exotiques qui accueillent nos touristes ce qu’ils pensent du comportement de certains de nos concitoyens : il serait étonnant que les mots gentillesse, civilité, politesse soient en haut du hit-parade.
N’allez pas croire, chères lectrices et lecteurs, que nous considérons que tous nos concitoyens sont tous à mettre dans le même panier. Bien sûr qu’il y a des françaises et des français affables (avec deux f etc), polis, gentils, civils. Et des étrangers aussi. Et des sales cons partout, en France et à l’étranger, à droite et à gauche (même si un peu moins). Et même au gouvernement.
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