CHRONIQUES NARQUOISES ET AUTRES (juillet 2012
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Le gouvernement mis en place par Monsieur François et dirigé par Monsieur Jean-Marc a pris une décision conforme aux souhaits des électeurs de gauche. Il est revenu – partiellement – sur le plan de démantèlement des retraites établi par son triste prédécesseur. On ne va pas faire la fine bouche, même si on pense que "ce n’est qu’un début, continuons le combat !" La droite et le patronat poussent des cris d’orfraie. On les écorche vifs. On pousse le pays à la ruine. Il est scandaleux, voire obscène, de prévoir trois milliards d’euros en 2017 pour des sexagénaires paresseux qui ne bossent que depuis l’âge de dix-huit ans. Par contre, la première mesure de ces vertueux lors de leur accession au pouvoir en 2007 était économique et éthique. Ils ont forgé le bouclier fiscal et fait cadeau d’environ seize milliards aux gros revenus.
Il y a plus beau. Quel est le politicien qui dénonce, dans cet assouplissement timide du régime des retraites, une "honte, un déni de démocratie" ? Monsieur Eric Woerth soi-même. Il fut ministre du budget de la République. Simultanément, trésorier de l’UMP. Et protecteur amical de la famille Bettencourt. Un exemple de rigueur morale. Un parangon d’honnêteté politique. Il nous montre la voie. Il faut aller plus loin, indigner encore plus Monsieur Woerth et les siens.
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