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UNE SOLUTION A LA CRISE

lundi 9 juillet 2012
par  Jacques-Robert Simon
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Nous allons nous arrêter quelques instants pour traiter des (trop) fameuses dettes publiques. Au moins à court et moyen termes, beaucoup des décisions prises tiendront en compte une certaine névrose collective engendrée par le soubresaut de 2008. Toutefois, la gestion calamiteuse des finances publiques date de plusieurs dizaines d’années. Il nous faut donc comprendre pourquoi les solutions n’attendent plus aujourd’hui. Une question de simple bon sens : la situation est-elle subie ou créée ? Je garderai ma façon de procéder dans ce difficile sujet brûlant : je tâcherai de ne prendre que les faits « éclairants », de préférence de plusieurs sources que l’on nomme en mathématiques linéairement indépendantes (disons seulement indépendantes pour simplifier). Emotions, impressions, idéologies, théories, seront bannies.

Une phrase, presqu’une sentence, de F.D. Roosevelt (1882-1945) nous met (peut-être) sur la bonne voie : « En politique, rien n’arrive par hasard ». Soit, c’est probable. Une autre attribuée à Mayer Amshel Rothschild (1743-1812) est plus inquiétante : « Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une Nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois ». En résumant, les hommes politiques accepteraient consciemment de ne plus être les maîtres du destin de la Nation qui les a portés au pouvoir. C’est gênant. Un document vrai ou faux, cela importe peu, va nous permettre de poursuivre notre investigation. La science permet aux scientifiques de douter dit-on, permettrait-elle aussi à donner des armes à des forcenés, des armes d’autant plus terrifiantes qu’elles ont pour but de « manipuler » les âmes, les consciences, les ressentis, les idées. Des extraits du document « Armes silencieuses, guerres tranquilles » glacent d’effroi : « L’Elite internationale déclara une guerre « tranquille » (manipulation mentale des masses) en 1954. Elle « tire » des situations au lieu de balles. Le public peut instinctivement sentir que quelque chose ne va pas, mais … il ne peut pas exprimer son sentiment d’une façon rationnelle ». N’avez-vous pas une impression de vécu ? Et plus encore … « L’expérience a montré que la méthode la plus simple pour rendre efficace une arme (mentale) et de gagner le contrôle du public est de multiplier les attaques émotionnelles au moyen de violence et de sexe dans les médias. Il faut aussi donner à la population ce qu’elle désire en excès. Il faut encourager ses émotions, augmenter son égocentrisme. Il faut créer des problèmes et ensuite offrir des solutions ». N’est-ce pas pour le moins troublant ? Attention ! « On » ne va pas manquer de vous traiter de « conspirationniste », adepte de la théorie du complot (interprétation spéculative des événements suivant un plan concerté et orchestré). Ou de paranoïaque, de fou, d’aliéné. Nous consulterons donc un psychiatre, ce que j’ai fait, pour qu’il nous renseigne sur notre état mental, sur notre degré d’agitation. Apparemment, je peux continuer, mais vous avez le droit de vous méfier. Nous allons cependant opérer un retrait par rapport à ce qui vient d’être décrit pour ne pas biaiser toute analyse par des a priori. Nous nous contenterons de faire les hypothèses suivantes, toutes éminemment optimistes : (i) les hommes de pouvoir sont intelligents, (ii) ils sont parfaitement renseignés des tenants et des aboutissants des situations qui se présentent à leur sagacité, (iii) ils sont cultivés (ou du moins leur entourage l’est pour eux). Que peut-on entrevoir dans ce cadre ?

Engendrer un responsable, y compris dans un système démocratique, c’est accepter une part, plus ou moins grande, plus ou moins contrôlée, d’arbitraire. Admettons que « notre » responsable, un chef de l’état par exemple, présente deux caractéristiques : 1) il a des convictions (qu’importe lesquelles pour l’instant), 2) il veut mettre en pratique ses convictions. Il doit donc être choisi ou/et élu. Il est d’ores et déjà évident que notre responsable est déchiré entre deux tendances contradictoires. Personne ne partagera toutes ses convictions, il ne pourra donc pas être choisi par le plus grand nombre. Il est conduit à mettre en avant certaines de ses convictions que nous postulerons comme étant sincères. Va-t-il opter pour les plus importantes ou celles qui rallient le plus « d’électeurs » ? Sa stature plus ou moins immense d’homme d’état déterminera la proportion des unes et des autres. L’homme pétri d’idées généreuses risque fort de rester au bord de la route s’il ne transige en rien : les hommes sont quelquefois généreux et toujours égoïstes. Ne faisons aucune hypothèse dans un sens ou dans l’autre pour notre « chef » supposé. Nous discernons mieux maintenant notre homme politique empêtré dans ses contradictions. Et l’on s’étonne quelquefois qu’ils ne soient jamais simples ! Aux cœurs de leurs tourments, ils doivent contenter ou au moins ne pas trop mécontenter ceux qui l’ont nommé ou élu. Ils n’ont que des décisions impopulaires à prendre s’ils ont le sens du bien commun, les autres vont en effet de soi. Les pays dits développés, presque tous démocratiques, affrontent le problème incontournable de l’insatiété. Une société de consommation, qui plus est lorsqu’elle est devenue une société du spectacle, n’a d’autre but que de consommer plus et encore. Si les innovations réelles sont nombreuses, les plus importantes et les plus radicalement révolutionnaires étant celles associées aux ordinateurs et à Internet, elles se mêlent à une « gadgetisation » qui n’a pour but que d’activer la frénésie d’achat. Cependant, même celle-ci peut se révéler porteuse de « progrès ». Les classes fortunées (ou supérieures si vous souhaitez leur faire plaisir) achètent le gadget dernier cri, tant pour l’attrait de la nouveauté que pour se distinguer du « vulgaire ». Idiot, me direz-vous ! Pas tant que cela, car ainsi une production de masse peut être initiée et des tranches moins favorisées peuvent à leur tour avoir accès à la même technologie. Plus encore, de petites modifications techniques peuvent permettre à des aveugles ou à des sourds de « voir » leurs conditions de vie s’améliorer sans engager des investissements considérables que la seule compassion serait bien en peine de rassembler. Cette démarche a toutefois une limite : si les investisseurs deviennent de purs spéculateurs, ils constateront qu’il est plus rentable de faire exploiter par des cadres communistes d’anciens paysans chinois que de continuer cette même exploitation dans une démocratie qui les contraint par moult lois et règlements dans leur exercice. Mais l’exploitation sauvage et bornée conduit inéluctablement à l’absence d’idées nouvelles, à l’impossibilité de l’expression de toute différence, de toute créativité. La stérilisation peut provenir symétriquement d’une abondance jouisseuse. Le chemin est étroit entre ces deux abîmes. Ne doutons pas que les mercantiles esclavagistes tomberont dans l’un et feront tomber les autres dans l’autre.

Reprenons l’étude de notre « chef » ! Rappelons qu’il est honnête et qu’il souhaite mettre cette honnêteté et ses convictions au service des autres. Un rêve. Ses électeurs veulent consommer, pourtant les structures sociétales (sociales, politiques, économiques, législatives, juridiques…) ne s’y prêtent plus : trop de contraintes, trop d’administration, et pourquoi ne pas le dire, trop de bien être émollient. Reste l’emprunt, reste un vécu à crédit. Comment s’y prend-t-on ? Les classes dites moyennes, comme celles qui se croient supérieures ont plus d’argent que leur ressenti de consommation les pousse à dépenser. Reste l’attrait du pouvoir, reste la peur du lendemain, reste la progéniture à mettre à l’abri d’une compétition qu’ils prônent cependant pour les autres. Ils investissent disent-ils, ils spéculent en fait. Incapables de le faire avec assez de sauvagerie par eux-mêmes, ils confient cette mission à des officines spécialisées emplies de notables recouverts d’une respectabilité superficielle. L’argent ainsi amassé est mélangé avec d’autres liquidités en provenance d’autres pays mais issu des mêmes classes de population, quelquefois même des gens démunis qui ont le sens de l’opportunité. Des sommes cette fois considérables sont alors prêtés aux Etats, qui sont les seules institutions qui présentent encore quelque crédit et qui peuvent surtout lever l’impôt. Notre estimable chef n’a d’autre choix, s’il veut rester au pouvoir, que d’accepter de faire vivre sa population à crédit. Si les conditions s’y prêtent, les « marchés » se débarrasseront de tel ou tel responsable qui ne permet pas une parfaite optimisation financière. On appellera ce temps fort : « une crise ». Mais où sont donc passées toutes ces notions humanistes, l’égalité, la liberté, la fraternité ? Elles n’ont d’intérêt que si elles permettent de contenir les élans du peuple dans le cadre sociétal que souhaitent les possédants. Se morfondre devant la misère et sa télévision permet d’acquérir cette rutilante inconscience qui obscurcit la raison. Historiquement, avait-elle ce but ? Certes pas. L’humanisme est la seule règle de vie qui permette de vivre en société. Pas de vivre seulement pacifiquement, de vivre tout court. La déliquescence morale conduit à terme et inéluctablement à la mort de toute organisation humaine. C’est pourquoi nous devons estimer toute proposition ou toute action à cette aune.

Après ce détour dans les considérations et générales et contestables, revenons aux chiffres, moins faciles à habiller de ses propres préjugés. La Production Intérieure Brute (PIB) représente la valeur totale de la production de biens ou de services, qu’ils soient créés, transformés ou détruits. La dette publique en France est de 1713,3 milliards d’euros, soit 85,3% du PIB ! En 1980, cette dette ne représentait « que » 20,7% du PIB. Le budget prévisionnel de la France pour 2012 (la totalité de l’argent dont va disposer le gouvernement pour payer les fonctionnaires, faire fonctionner les hôpitaux et les crèches, soutenir recherche et enseignement etc) est de 376,152 milliards. Une simple division nous indique qu’il faudrait que les Français se privent de tout (vraiment de tout, il faudra donc licencier brutalement tous les fonctionnaires, fermer tous les hôpitaux publics, abandonner à leur sort nos sous-marins atomiques…) durant 4,5 années. Non, ce n’est pas un cauchemar, c’est le début de l’espérance : jamais les spéculateurs n’accepteront de tout perdre en un jour, ils préfèreront trouver des palliatifs qui permettront à « leur » système de survivre. Le budget de l’Etat est de plus en déficit, c’est à dire que, loin de se résorber, la dette s’accroît. Ce déficit est de l’ordre de 81,3 milliards soit quand même près de 1300 euros par Français (enfants, vieillards et handicapés inclus) ! La charge de la dette représente 48,8 milliards soit un peu plus que la moitié du déficit : si l’on décide de spolier les spéculateurs en ne remboursant rien, il resterait un déficit de 32,5 milliards d’euros (500 euros par Français). Certains pourraient crier : « vous bouffez trop de tout ! Comment faut-il vous le dire ? » Une telle invective devrait toutefois s’accompagner d’un préalable : si la sobriété et le bon sens s’installent, il ne faut plus que les prédateurs puissent continuer leurs prédations. Cette fois encore, il ne s’agit pas uniquement de morale, il s’agit aussi de trouver le chemin d’une société qui se survive.

Il est relativement facile de se rendre compte qu’il sera strictement impossible de rembourser la dette publique – ou plus précisément rendue publique car à l’origine elle provenait de malversations privées. Nos « investisseurs » (terme impropre voir J.-L. Gonneau) ne s’en rendraient pas compte ? Hypothèse farfelue : non seulement, ils ont perçu l’asphyxie des pays occidentaux, mais il est plus que probable qu’ils programment leurs attaques pour qu’elles se produisent selon leur désir. Deux ressorts permettent à ces forçats de la finance d’agir : l’appât du gain et l’appétit de pouvoir (les deux paramètres ne sont, bien entendu, pas indépendants mais fortement corrélés). Il est à la fois plus facile et plus fructueux d’exploiter plus d’un milliards de chinois qu’une cinquantaine de millions de Français à l’abri, disent-ils, de lois sociales obtenues de haute lutte. L’étranglement financier a pour but, de se débarrasser du tissu social qui protège « à l’excès » les travailleurs.

Les chinois, pour prendre cet exemple, s’enrichissent à une allure soutenue seulement s’ils arrivent à vendre leurs produits de mauvaise qualité - le mescht- aux occidentaux : les riches paient cher des articles produits à bas coûts. Qu’à cela ne tienne. La société occidentale doit permettre l’émergence de deux classes distinctes : l’une très riche, l’autre très pauvre, les premiers pouvant de nouveau exploiter à satiété les seconds. Les pauvres consomment les produits chinois, les riches en tirent tous les bénéfices. Il suffit d’ajuster intelligemment le rapport riche/pauvre pour optimiser et pérenniser le système : les minorités riches de tous les pays, indistinctement de leur nationalité, vont dominer et asservir les pauvres de ces mêmes pays. A l’échelle nationale, on avait connu la noblesse puis la bourgeoisie qui tenaient approximativement un rôle analogue. Le substrat judéo-chrétien servait cependant de garde-fou aux excès les plus insensés (lorsque que la folie religieuse ne les égarait pas trop). La ploutocratie internationale n’a que faire de ces vestiges du passé. Elle est donc satisfaite voire béate. Du pont de vue de la vie, le gain n’est pas aussi évident. Un être humain est unique à sa naissance, il est toutefois difficile qu’il le reste : les idéologies, les intérêts communs, l’éducation familiale ont tôt fait de conduire à des agrégations, à des groupes, à des partis, à des meutes. La diversité est ressentie comme l’ennemi à combattre, à exterminer, c’est pourtant la seule source de vie. Nos « globalisateurs » imposent une vision unique du monde, proche ou non de la réalité peu importe, cette vision va créer l’uniformité donc la mort. Comment en effet s’adapter à un changement, même minime, si vos structures vous emmaillotent dans une camisole collective ?

Reste à proposer des solutions pour ne pas sombrer. Une « collectivisation » n’aurait guère de sens au sens strict. A moins que celle-ci s’accompagne d’émancipation. Le taux de prélèvement obligatoire en France est de 42,5% du PIB. Ces prélèvements abondent l’état à hauteur de 32,3%, la sécurité sociale pour 54,6%, les administrations publiques (10,8%) et l’Union Européenne pour 0,5%. Le caractère précautionneux de nos sociétés s’exprime bien dans ces chiffres puisque la sécurité sociale bénéficie de la plus grande part des sommes totales prélevées. Il ne suffira pas de « manager » les hôpitaux publics pour retrouver des solutions conformes à nos moyens. Il est à craindre que des coupes sombres soient à prévoir en transférant le superflu au privé et en confinant le public au (strict) nécessaire. La définition de l’un et de l’autre est évidemment du domaine de la concertation et surtout de l’explication. Il peut être augmenté marginalement et temporairement mais cette solution n’en est pas une. A terme, autogestion, participation, implication des masses laborieuses doivent pouvoir émerger. Il n’est nullement préjudiciable que quelqu’un (ou quelqu’une) veuille devenir entrepreneur. L’esprit d’entreprise est très inégalitairement présent chez chacun de nous, il faut le préserver, l’encourager, le chérir, mais faire en sorte que toute la population soit concernée. Ceci implique la diversité. L’entreprise projetée chez un fils de maçon sera a priori bien différente de celle d’un fils de notaire. L’une et l’autre doivent cependant voir le jour. D’où l’impérieuse nécessité de mettre à sa juste place, le savoir technique (ou expérimental). Des initiatives vont dans ce sens. L’apprentissage des métiers manuels ne constitue pas un os pour que ceux qui n’ont rien se tiennent tranquilles, c’est l’espoir de pouvoir innover, même dans des domaines abstraits et théoriques. Le cheminement est simplement différent : il va du concret vers le concept. L’intérêt, c’est que le concept qui en émerge est généralement porteur de réalités qui peuvent se matérialiser. Nous avons là une première solution très solide pour les problèmes que l’on affronte. Connaissez-vous des « traders » qui savent réparer une mobylette ? Mais il faut se garder d’un travers terrible : la nécessité (relative) de l’innovation qui émerge est vite remplacée par le superflu. Le minitel fournit un exemple concret de cet aspect. En 1978, la France décide de lancer un réseau accessible par un terminal peu onéreux. Elle choisit le Minitel inventé par Bernard Marti dans son laboratoire rennais. Phase N°1 : l’innovation. En juillet 1980, les 55 premiers utilisateurs sont équipés à Saint-Malo pour une phase expérimentale. Phase N°2 : le démonstrateur. En juin 1982, une première version du minitel est distribuée dans 10 millions de foyers. Phase N°3 : le produit (commercial). En 1996, le minitel offre 25 000 services en ligne (réservation de billets de train, annuaires, transferts bancaires … messagerie rose). Indépendamment, les années 1960 virent la parution d’articles et de plans qui permirent à l’armée américaine d’échanger des données entre certaines de ses bases. En 1972, le premier courrier électronique vit le jour. A la fin des années 1980, Arpanet (l’ancêtre d’Internet) devenait accessible à une grande échelle. Au début des années 1990, le « web » vit le jour. Les jours du minitel étaient comptés. Sa vie s’achève de fait le 30 juin 2012. Il eût été possible de penser qu’un système aurait pu vivre dans une certaine ère géographique, et un autre dans une seconde. Ce ne fut pas le cas. Le « marché » est par essence exterminateur et n’obéit qu’aux rapports de forces, non pas seulement techniques, mais aussi géopolitiques. Incidemment, les techniciens (et commerciaux) du « service public » ont parfaitement rempli leur rôle à cette occasion : produire et équiper à bas coûts des millions d’usagers ne leur a pas posé de problème particulier, en dehors de toute motivation purement mercantile et sans avoir les prétendus aiguillons de la concurrence. On connaît la suite : des propositions de plus en plus alléchantes pour faire saliver le consommateur mais guère plus utiles que leur invention originelle. La sobriété accepte l’innovation, elle se doit de bannir les pseudo-améliorations qui n’ont pour but que de titiller l’égo de consommateurs formatés.

Une seconde solution serait plus proche du monde financier. Une coupure de presse récente nous indique la bonne voie : « En dépit de a crise dans la zone euro et des menaces qui pèsent sur la note de l’Hexagone, les titres émis tant par le secteur public que les banques continuent d’avoir une bonne image auprès des investisseurs étrangers. Selon les données de la Balance des paiements de mars, publié ce lundi matin par la Banque de France, les achats de titres par les non-résidents ont atteint 27,7 milliards d’euros en mars. C’est le plus fort montant enregistré depuis un peu moins d’un an ». De fait, en 2011 les non-résidents détenaient 65,3% de la dette Française. A quelques temps d’intervalle, ils ne semblent pas particulièrement inquiets quant au comportement des gouvernants Français à l’issue des scrutins du 22 avril et du 6 mai 2012. Si l’on se réfère aux institutions qui détiennent la dette publique, ce fait est obscurci car les 9 plus gros détenteurs de la dette Française sont domiciliés en France, de Axa à la Matmut. Puisque nous ne pouvons pas rembourser quiconque, il est raisonnable, de déclarer que la France ne remboursera pas (de sitôt) la dette détenue par les seuls étrangers. Les autres pays feront évidemment de même. Le bilan devrait être une perte de 50% de l’épargne déposée, c’est un moindre mal. De plus, ceux qui n’ont rien ne perdent pas grand-chose. Et voilà, plus de finance dévastatrice, spoliatrice, mensongère, immorale, mais surtout devenue garante d’une mort programmée de nos sociétés. Cependant …


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lundi 30 juillet 2012 à 08h39 - par  SIMON

Le Principe de Zango
Jacques-Robert Simon

Un « chef », quelle que soit sa nature, a pour vocation première d’assurer la « survie » du groupe dont il a la charge. Il est donc sensé déterminer avec clarté des objectifs, de déterminer les moyens raisonnables pour les atteindre, d’expliquer pourquoi et comment le chemin tracé sera suivi et mettre tout en œuvre pour maintenir la cohérence nécessaire du groupe sans laquelle toute action est vouée à l’échec.
Le mode de désignation du « chef » est la marque du système environnant : le Roi tiendra sa légitimité de sa naissance, le Républicain d’un processus électif, le démocrate d’élections regroupant tous et chacun. Bien que les modes de désignation diffèrent considérablement, le rôle du « chef » ne varie guère et se conforme aux critères définis.
A l’intérieur d’un ensemble qui peut être défini comme une ville, un canton, un département, une région, une nation selon la taille de l’échantillon, il peut y avoir un ou plusieurs « chefs ». Si il y en a plusieurs, chacun d’entre eux ne peut pas représenter les intérêts de tous. Il défend alors les revendications d’un sous ensemble : un clan, une tribu, un groupe religieux, une classe sociale, un lobby … Il n’est nullement évident que la survie d’un sous ensemble permette également la survie de tous. On prépare ainsi les chocs des cultures et des intérêts qui n’ont aucune raison de s’arrêter avant des affrontements dont la férocité sera déterminée par les nécessités de l’instant.
A l’intérieur de toutes les démocraties se sont installées une majorité et une opposition, toutes deux officielles et inamovibles. Il est nécessaire d’être au plus près des acteurs pour distinguer les programmes des uns ou des autres. L’un des deux dirigeants est choisi pour présider aux destinées de l’endroit. Quel est son rôle ? Il doit avant tout préserver l’essentiel. Gardons l’hypothèse (pour l’instant) qu’il travaille donc à la survie de son groupe.
Ceci est bel et bon si on fait abstraction du divin. Dans ce cas, le « chef » ne réagit ni aux contingences, ni aux nécessités : il se conforme à des prescriptions transcendantales. La modernité a éliminé, du moins dans les pays « avancés », les dieux porteurs d’une parole de « vivre ensemble ». Aimez-vous les uns les autres a été remplacé par Niquez tout ce qui bouge, l’honnêteté a été remplacée par la concurrence. Le Dieu Marché dicte sa loi. Les notions désuètes de Bien et de Mal sont parfaitement inconnues de cette nouvelle puissance tutélaire : seul compte le principe de Zango*.
Principe de Zango : « tout pour la gueule à Zango »
Que peut faire l’Etat face au dieu-Zango ? Rien ou pas grand-chose. En tous cas certainement pas exécuter les tâches confiées au « chef ». Mais il est possible de pleurer à chaudes larmes dans le giron d’un Etat parfaitement impuissant. Il pleurera avec vous. Bien entendu, votre situation ne sera en rien changée, mais le désespoir s’accommode même des plus insignifiantes marques de respect. L’Etat gonfle ses plumes pour masquer son impuissance, l’Etat vous aime faute de vous aider, faute de diriger quoi que ce soit.

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jeudi 19 juillet 2012 à 09h26 - par  SIMON

PSG : sans commentaires

Leonardo et Nasser Al-Khelaïfi ont fait le point sur le recrutement du PSG, les ambitions européennes du club, son centre de formation et le niveau de la Ligue 1.
« Je suis très fier, très heureux de vous annoncer la venue de Zlatan Ibrahimovic. Je suis certain qu’il va beaucoup apporter au Paris Saint-Germain. Et pas seulement au PSG d’ailleurs, mais à toute la L1. Je crois que nous pourrons être très compétitifs en Ligue des Champions en ajoutant encore quelques éléments à notre équipe. Certains médias avaient annoncé que nous n’aurions jamais de superstar. Nous en avons une. »
« Thiago Silva est actuellement avec la sélection olympique brésilienne. Il arrivera à Paris à la fin du tournoi. Ça dépendra évidemment du parcours de son équipe aux JO. Normalement, il devrait arriver à la mi-août, c’est-à-dire après le début du championnat. Pour le PSG, son arrivée est importante. Le club change de dimension avec lui. On fait notre entrée dans le plus grand marché possible. Des joueurs comme lui ont joué dans les plus grands clubs. Maintenant, Paris est à ce niveau-là. Pour le club, c’est quelque chose de nouveau ..."

Brèves

22 septembre 2011 - Manifeste contre le dépouillement de l’école

A lire voire signer sur http://ecole.depouillee.free.fr Nous, collectif contre le (...)

20 avril 2010 - NON AUX RETOURS FORCES VERS L’AFGHANISTAN

A la suite du démantèlement du camp principal de Calais, le 22 septembre dernier, où résidaient (...)

31 juillet 2009 - PETITION POUR L’HOPITAL PUBLIC, A SIGNER ET FAIRE SIGNER

la pétition de défense de l’hôpital public, à faire signer au plus grand nombre possible (...)
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