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DESAMORCER LA CRISE SYRIENNE, UNE APPROCHE SCIENTIFIQUE

Transmis par Patrick Montfret
jeudi 10 octobre 2013
par  John Hagelin
popularité : 53%

Les dirigeants politiques recherchent actuellement les moyens de réagir à l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. De toute évidence, le recours à de telles armes, interdites par le droit international, constitue un grave précédent dont les répercussions possibles dépassent l’horreur de cette attaque chimique. Malheureusement, les options dont disposent nos dirigeants politiques et militaires restent limitées. Bombarder Damas ne pourra qu’augmenter le nombre de victimes et, surtout, enflammera une région déjà instable. Sans mentionner de probables représailles de la part d’Assad, peut-être même de nouvelles attaques chimiques. L’histoire fourmille de partisans de la paix qui n’ont eu d’autres recours que la violence. Il existe néanmoins une autre approche, novatrice et qui, elle, a fait ses preuves.

Désamorcer tout conflit à sa source

Les recherches scientifiques soulignent que les guerres et les conflits sociaux sont alimentés par de graves tensions politiques, ethniques et religieuses entre factions rivales. La recherche montre également qu’il est possible de désamorcer efficacement les tensions sociales les plus aiguës par le recours, de la part d’une infime fraction de la population et le plus souvent au sein de l’armée, à de puissantes technologies de réduction de stress et de promotion de la paix.

Au niveau individuel, les recherches publiées dans des revues scientifiques mettent en évidence que certaines méthodes de réduction de stress neutralisent en quelques jours les tensions les plus aiguës, notamment le stress post-traumatique (SPT). Elles réduisent l’hyperactivité dans l’amygdale (« le centre de la peur ») et restaurent un fonctionnement équilibré du cerveau chez les militaires – hommes et femmes - chez les anciens combattants et les victimes de violence dans des régions déchirées par la guerre.

Sur le plan collectif, de très nombreux essais sur le terrain ont montré que des petits groupes peuvent endiguer la violence sociale et restaurer le calme dans la société en recourant à des techniques semblables. Ces essais ont eu lieu au Moyen-Orient et dans plusieurs régions du monde. Les résultats sont constants : réduction marquée du terrorisme, des guerres et de la violence sociale. Ces conclusions ont été reproduites, publiées dans d’éminentes revues scientifiques à comité de lecture et avalisées par des centaines de scientifiques et universitaires de premier plan. L’efficacité de cette approche ne fait plus aucun doute sur le plan scientifique.

L’histoire nous enseigne que la paix reste hors de portée dans une nation ou une région déchirée par de profondes tensions politiques et religieuses et soumise à une soif de vengeance sanguinaire si on n’aborde pas la cause physiologique de la violence : des tensions aiguës et omniprésentes dans la société. Dès que ces tensions sont en grande partie désamorcées, il devient comparativement aisé de préserver la paix dans la société. Dès lors, les acteurs d’approches conventionnelles, qu’elles soient diplomatiques ou militaires, peuvent rencontrer de surprenants succès.

La guerre civile en Syrie peut être rapidement désamorcée. Les factions en conflit pourront conclure un accord négocié dès que les tensions sociales aiguës de ce pays seront atténuées. C’est ce qui ressort de nombreux rapports sur les précédents conflits au Moyen-Orient. Un tel résultat est à la portée d’un groupe relativement réduit qui reste à constituer en Syrie ou dans un pays voisin.

L’Union Mondiale des Scientifiques pour la Paix (Global Union of Scientists for Peace - GUSP) se tient prête à former des membres sélectionnés des forces militaires de Syrie ou d’un pays voisin à ces technologies de paix par la cohérence cérébrale. Ces techniques, qui incluent le programme de Méditation Transcendantale et ses techniques avancées, sont systématiques, aisément apprises, dénuées de tout contenu religieux ou philosophique et d’une efficacité immédiate. Elles sont déjà utilisées pour lutter contre le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) par un nombre sans cesse croissant de militaires et sont désormais intégrées aux formations militaires.

Rien à perdre

L’idée de mettre rapidement fin aux tragiques violences en Syrie par une méthode scientifiquement prouvée peut sembler trop belle pour être vraie. Fort heureusement, la science dispose de critères empiriques stricts pour évaluer le bien-fondé d’une hypothèse. Cette approche a été validée à la lumière des normes les plus rigoureuses de la science moderne. En outre, il n’y a rien à perdre et potentiellement beaucoup à gagner à appliquer ce programme. Le coût en est dérisoire : pour une dépense inférieure au prix d’un seul missile de croisière, un nombre suffisant de militaires peut être formé. Il peut aussi s’agir de travailleurs ou d’étudiants d’une ou plusieurs universités. Les effets, sensibles et vérifiables, seront perçus presque immédiatement. Des groupes de réfugiés pourraient de même être formés. Ils seraient, en outre, soulagés du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) que beaucoup ont enduré. Par expérience, ce soulagement est profond, efficace et vérifiable sur le plan médical.

Il suffit qu’un responsable politique ou militaire désigne un groupe d’environ 2000 soldats qui seront formés à ces technologies de paix par la cohérence cérébrale. La formation sera ensuite fournie par l’Union Mondiale des Scientifiques pour la Paix (GUSP).

Les résultats de ce programme seront une diminution marquée et vérifiable de la violence sociale, y compris des actions militaires et terroristes, dans un délai de 60 jours ; des relations de plus en plus harmonieuses parmi les nations, les groupes ethniques et les factions dans l’ensemble de la région ; l’ordre rétabli, une amélioration des tendances économiques et sociales dans le pays et la région, et comme bienfait supplémentaire, les militaires qui participent à ce programme améliorent leur santé, leur dynamisme et leur faculté de récupération.

Dans la mesure où on s’est toujours abstenu de traiter la cause sous-jacente des tensions qui sont à l’origine des conflits entre factions rivales dans les régions en guerre, l’histoire nous enseigne que d’autres crises se succèderont sans cesse. Ceci reste vrai même si une solution politique ou militaire à la situation actuelle était trouvée. C’est le moment d’agir.

John Hagelin est président Union Mondiale des Scientifiques pour la Paix President@GUSP.org www.GUSP.org L’Union Mondiale des Scientifiques pour la Paix (GUSP) regroupe des lauréats du prix Nobel et des scientifiques de premier plan. Son but est de prévenir les guerres, le terrorisme et la prolifération nucléaire, de promouvoir des technologies fiables et scientifiquement validées pour la sécurité de chaque pays et la paix dans le monde.


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