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AU SECOURS, LE DROITE REVIENT

(EST-IL DEJA TROP TARD ?)
lundi 9 décembre 2013
par  Roberto Robertelli
popularité : 4%

Pardonnez-moi car j’ai beaucoup péché. Je n’aime pas le parti socialiste ; en tout cas tel que je le connais, de l’extérieur. Mitterrand qui, à ma grande surprise, en atteignant le pouvoir a endossé un costume qui lui allait parfaitement, a démontré qu’il avait l’étoffe d’ un grand président, un patriote, un homme d’une rare finesse d’esprit, d’une grande intelligence, un politique né ; mais je ne l’aime toujours pas. Après lui : le vide. Bien sur le PS regorge de têtes bien faites, de conseillers talentueux, d’habiles techniciens de la res publica, de politiciens chevronnés et d’orateurs "bons pour la télé" : c’est presque du gâchis, un trop plein humainement couteux ; le parti de masse le plus intelligent de France. Sur le papier bien sur. Le résultat est bien différent de celui qu’on était en droit d’attendre ; en tout cas d’espérer. Je n’aime pas aussi l’Europe politique telle qu’elle est : ce "machin" qui comme un jouet mécanique avec lequel on aurait trop joué, tourne en rond en criant "des sous, des sous" ; et je n’aime pas la banque centrale américaine qui vient nous faire les comptes dans les poches et décider de ce que l’on pourra acheter ou non avec notre argent. Je n’aime pas les gouvernements incompétents et corrompus qui abusent de leurs "sujets" et qui adorent se masturber en regardant défiler toutes ces beaux uniformes à boutons étincelants et toutes ces armes extrêmement sophistiquées, si merveilleusement complexes qu’ils ne savent pas s’en servir et dont l’usage est même, militairement et politiquement, bien improbable. Mais ils adorent rouler en Porsche, ce qui explique beaucoup de décisions surprenantes. Je n’aime pas tous ces richissimes qui déjeunent à quai a Saint Trop’ sur leurs barques hors de prix et je n’aime pas ces pauvres qui les regardent assis sur des bites d’amarrage en bouffant leur "panbagna", et je n’aime pas ces dirigeants qui ne parlent que d’un avenir meilleur ,de justice, tout en se rendant coupables de crimes contre l’humanité, tous ces importants incestueux qui violent les droits constitutionnels des faibles et des incultes ; et je n’aime pas les chats qui se font les griffes sur les fauteuils et les chiens qui bavent.

Tout cela pour vous dire, messieurs et dames, que si l’on devait rejeter tout ce que l’on n’aime pas il ne va pas nous rester grand chose. Je n’aime pas le Parti Socialiste. Je ne l’aime pas car je le voudrai plus audacieux, plus fort, plus sur de gagner son combat, plus fier et plus assuré dans ses objectifs. Un parti débarrassé, autant que faire ce peut, de ses affairistes et de ses profiteurs, un parti qui laisse plus de place à ceux qui pensent que l’avenir de la nation passe avant le leur. Un parti qui défende les valeurs qui furent pendant longtemps celles autour desquelles le peuple de gauche finissait par se retrouver pour battre la droite. Des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité. Des valeurs que même nos adversaires secrètement approuvent et qui rendent la victoire possible. A nouveau, ne nous trompons pas d’époque : les erreurs d’aujourd’hui risquent de mettre un point final au rêve, à l’originalité, à l’exception française, à notre pays tel que nous l’avons connu, tel que nous le connaissons. La droite du 21eme siècle est plus « internationaliste » que les trotskistes bon teint. Droite coupable, puisqu’on sait par l’expérience que seul l’état nation permet une protection suffisante des plus faibles et la préservation ainsi que le progrès des cultures locales et nationales, cultures qui participent a la richesse de la civilisation. Si la division et les postures irresponsables continuent, la droite reviendra au pouvoir. Si nous avons de la chance ce sera Fillon. Si nous exaspérons vraiment les français, nous aurons Copé. Ou pire, mais je cherche. Non, je ne vois pas. Rassurez-vous, nous ne tomberons pas seuls dans le chaudron ou mijote une bouillie nauséabonde qui sent fort les aisselles de Laval. Les parlementaires italiens viennent de dire oui à une loi interdisant le financement public des partis politiques. J’imagine déjà (dans un futur de disneyland) passant sur les chaines TV de la famille berlusconienne, l’équivalent du parti Forza Italia sponsorisé par Coca-Cola Italy SPA. Pour imiter grossièrement ce gauchiste de Netanyahou : le financement des partis politiques, c’est la ligne rouge à ne pas franchir. Convenez avec moi que si la droite française persiste dans la conviction que De Gaulle est une marque déposée et le parti socialiste que la lutte des classes est une maladie infantile, cela promet. Je n’aime pas le parti socialiste mais je souhaite la victoire de la gauche à la présidentielle. Aidez le seul parti qui nous sépare de l’oubli a ne pas sombrer.


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