GRECE : DIS DONC, L’UE, TU TE CROIS OU ?
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Le président de la République grecque arrive en fin de mandat. Il faut donc le remplacer. Seul le parlement peut le faire. Il faut pour être élu une majorité renforcée de 200 suffrages. La coalition de droite et centre-gauche au pouvoir ne dispose que de 155 sièges. Elle espère en grappiller quelques uns de plus chez les députés plus ou moins indépendants ou en convainquant quelques opposants malléables. Mais cela risque de ne pas suffire. Et si cela ne suffit pas, malheur, il sera obligatoire de faire des élections législatives. Malheur, dites-vous, Messieurs « Luxleaks » Junker et Moscovici (oui, oui, notre Mosco, l’ancien ministre « socialiste », nda) ? Des élections, c’est normal, c’est prévu par la loi grecque, c’est démocratique, si ? Crétines, (nda : il ne s’agit pas ici des originaires de la Crète) le malheur, ce n’est pas les élections en tant qu’élections, mais c’est que Syriza, le parti de ces affreux gauchistes qui veulent mettre en cause une partie de la dette grecque qu’ils estiment indue, est en tête dans les sondages et risque de gagner. Vous voyez la gueule que va faire la Finance dans ce cas là ? Nous la voyons, en effet, et c’est pour ça que nous arborons deux larges sourires. Ho, mais ça ne ce se passera pas comme ça, disent Junker et Moscovici. Et derechef de vivement conseiller aux députés grecs de bien vouloir faire ce qu’on leur dit, pas d’élections législatives ! La Finance a de braves soldats.
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