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François le Mol, arbitre ou enjeu du congrès solférinien ?

mercredi 13 mai 2015
par  Claude Soufflet
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Les nouvelles du front politique, après l’embellie inespérée du début d’année, redeviennent des plus moroses … Oublié le trop fameux ‘’esprit du 11 janvier’’ ; ce n’était donc qu’un vulgaire feu de paille, une éphémère éclaircie dans un ciel ombrageux. François le Mol sombrait, de nouveau, dans les basses eaux des sondages d’opinion. Même les socialos les plus convaincus commençaient à douter de lui. Le prochain congrès de leur organisation allait peut-être rebattre les cartes.

La bataille était entamée et plusieurs textes étaient proposés au vote des militants. Le processus ordinaire des contributions, des motions, des réunions de présentation, de la recherche du maximum de signataires était lancé et battait son plein. Trois motions d’importance étaient en course. Celle du soutien, sans aucune condition réelle, au Président et au gouvernement était animée par Camba de Paris, le successeur imposé d’un Harlem surestimé . Après bien des allers et retours, des prières de toutes sortes, des déclarations contradictoires, Martine la Chti décidait, tout bien pesé, de se mettre au service des laudateurs de l’Exécutif. Par cette position, éminemment politicienne, elle tentait de ne s’interdire aucune possibilité d’avenir et de se révéler , le cas échéant, comme un recours salvateur. Une autre motion était emmenée par Karine, la gardienne des blancs moutons, et Valérie, la petite rapporteuse ; ces deux jeunes effrontées avaient été des soutiens indéfectibles de François le mol durant toute la campagne présidentielle et avaient été justement récompensées. Mais depuis quelques mois, elles avaient pris une certaine distance avec leur ‘’parrain’’, non pas tant par un éloignement idéologique, mais plutôt à cause d’une jalousie infantile vis à vis d’une promotion rapide et avantageuse de leur ancien camarade Emmanuel, le chouchou du Medef. La troisième motion, présentée par les soi-disant éternels gauchistes ( Henri le Landais, Gérard la grande gueule et Benoit, le furtif ministre de l’Éducation Nationale ), réclamait un changement de cap et pariait sur le ras le bol des militants pour faire un bon score. Les vrais faux frondeurs avaient signé ce texte et ambitionnaient de renverser l’ancienne majorité et de s’emparer enfin du marigot solférinien. Ils recevaient, bien entendu, les encouragements publics de Jean-luc la Merluche et les applaudissements discrets de Cécile la Verdure. L’enjeu du combat entre les petits camarades n’était, en fait, que le premier acte de la légitimité renouvelée ou réfutée de la candidature de François le mol à l’élection présidentielle de 2017.


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