J’ACCUSE
par
popularité : 1%
Puisqu’ils ont osé, j’oserai moi aussi. Ce n’est pas un homme seul et néfaste qui a tout mené, qui a tout fait, qui a fait que la France, le monde sont malades. J’accuse les forces du capital d’avoir été les ouvriers diaboliques de l’assassinat de la démocratie, en concevant, depuis au moins trente ans, les machinations les plus saugrenues et les plus coupables. J’accuse les hommes politiques sans distinction de clan de s’être rendus complices, tout au moins par faiblesse d’esprit, des plus grandes iniquités du siècle. J’accuse M. Macron, ses prédécesseurs et ses innombrables semblables de part le monde, de s’être rendus coupables de crimes de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour aider les états-majors de monstres financiers compromis dans l’assassinat de la démocratie. J’accuse les prétendues élites intellectuelles de s’être rendues complices du même crime, par passion cléricale, par esprit de corps, pour passer à la télévision, pour vivoter de subventions. J’accuse la presse écrite d’avoir fait des enquêtes scélérates sur l’état de la France, j’entends par là des enquêtes de la plus monstrueuse partialité qui permettent de constituer un impérissable monument de sottise arrogante. En portant ces accusations, je n’ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation. Et c’est volontairement que je m’expose. Quant aux clans que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice. Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme.
Commentaires