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Le variant breton, ou la légende d’Edern Le Du

lundi 12 avril 2021
par  Patrice Perron
popularité : 1%

Le variant Breton du Covid-19, s’appelle Ed Du (Blé Noir), raccourci familier de Edern Le Du, prénom et nom complets du brasseur et fabricant de whisky, qui a isolé ce variant dans sa distillerie du Bro Vigouden (Pays Bigouden), dans des barriques de bière, en chêne de Brocéliande, ayant préalablement contenu de l’eau-de-vie de cidre. Ce variant, se développant dans le malt de blé noir, s’introduit dans le corps de ses victimes uniquement par l’absorption concomitante de bière Blanche Hermine ! D’où l’expression Gwenn-Ha-Du (Blanc et Noir) et la naissance du drapeau Breton ! C’est ce mode d’intrusion corporelle qui rend le variant Breton indétectable aux tests classiques de dépistage. Or, tout bon Breton a déjà dégusté, au moins une fois dans sa vie, une cannette de 25 centilitres de bière Blanche Hermine. Ce qui lui procure immédiatement et simultanément les immunités individuelle et collective requises pour ne pas être malade au cours de sa vie. Par contre, boire de la bière Corona n’apporte aucun effet médical ou vaccinal comparable, mais offre, tout de même, le plaisir de la dégustation.

Cette histoire de virus Breton est tellement incroyable, que ce pourrait bien être le diable des Monts d’Arrée et sa petite amie, la korrigan ensorceleuse Maria du Yeun Elez (1), les responsables de cette affaire qui fait grand bruit dans les médias et dans le Landerneau hospitalier de … Lannion. Ces diablotins sévissent régulièrement dans les parages, et s’il y avait vraiment un variant Breton, (on en parlerait depuis longtemps) susceptible de frapper des autochtones, là où il n’existe pas, ou presque, de cas avérés, il n’y aurait qu’eux, nos deux loustics, pour commettre de tels dégâts. Par contre, les ressortissants de certaines régions ou secteurs géographiques particuliers, ne sont pas à l’abri d’une atteinte par ce variant Breton, notamment ceux qui sont venus se planquer, en douce ou en secret, en Bretagne au plus fort de la pandémie ou pendant les congés scolaires ou encore en s’éclipsant de l’île de France juste entre l’annonce et la mise en place du re-confinement. Suivez mon regard et constatez les centaines de kilomètres de bouchons créés aux sorties de Paris.

Puis apparaît la question, à mille segalenn (2), que tout le monde se pose : ce variant Breton, pourrait-il envahir le Bro C’hall (3), pays situé à l’Est de la Bretagne ? Etrange et sanitaire retournement de l’histoire ! Nominoé (4) et Anne de Bretagne (4) sont en train de se réveiller, de s’habiller et de se préparer ! Nominoé se resservirait bien un petit Ballon (5), ou deux, de Blanche Hermine, du millésime 845 (4), pour se ragaillardir façon potion magique ! Tremble Manu, tremble !

Jusqu’alors, la Bretagne n’est vue du pouvoir central, que comme une lointaine contrée sauvage, souvent masquée sur les cartes météo des télévisions, peuplée d’illettrés, aux mains de Bonnets Rouges assoiffés de régionalisme, d’autonomisme, d’indépendantisme, de séparatisme, voire de sécessionnisme, au même titre que les Corses, les Basques, les Ecossais et les Catalans. Alors qu’ils ne sont qu’Européens.

Mais là, maintenant, tout de suite, une autre question surgit en même temps que les choses et l’angle de vue, changent : Edern Le Du pourrait-il dépasser les limites des Marches (6), envahir l’hexagone, franchir le périphérique du dehors vers le dedans et conduire son armée de variants en trois groupes, le premier jusqu’aux marches du palais (au moins), le second à la Bastille et le troisième dans le bunker de Bercy, (État dans l’État) afin de récupérer l’argent de la CSG, volé aux retraités ? Poussant de la sorte le monarque local à s’enfuir, soit à Varennes, soit à Baden-Baden, soit, en dernier ressort, au Touquet. Mais là, pas de bol pour Jupiter, des gaulois réfractaires, habillés en virus de toutes sortes, coiffés de bonnets rouges et portant des gilets jaunes, l’attendent déjà, comme chaque samedi aux ronds-points les plus proches de sa discrète cabane au fond du jardin.

Du coup, c’est le branle-bas de combat dans les allées du pouvoir central et la débandade dans les bureaux des sous-fifres et des lèche-bottes. Tremblez manants et vils gens, tremblez ! Edern Le Du est en marche ! La voilà la Blanche Hermine, vive Fougères et Clisson … (7).

Il faut quand même se dire que cette histoire de variant Breton n’est peut-être qu’une erreur diagnostique ou un symptôme manifeste de besoin de reconnaissance chez un second couteau. Ou encore un super bobard qui a mis en marche une bonne partie des médias. Kenavo an distro Edern Le Du.

1)- Yeun Elez : Zone humide, tourbeuse et marécageuse autour d’une grande partie du lac de Brennilis. C’est un lieu de légendes terrifiantes. On raconte que l’Ankou s’y balade souvent. C’est là que se trouveraient les portes de l’enfer. Un enfer paradisiaque selon le guide et conteur Youenn Daniel. Dans « La légende de la mort en Basse Bretagne », Anatole Le Braz écrit : Nous entrons dans le Yeun Elez, Quoi que tu entendes, ne détourne pas la tête. Il y va de ta vie en ce monde et de ton salut dans l’autre. 2)- Le Segal est la monnaie du Pays de Lorient, dont la valeur est égale à l’Euro. Seigle en français. 3)- Bro C’hall. Pays des Francs. 4)- Nominoé, Anne de Bretagne, Ballon, 845. Nominoé, roi de Bretagne a vaincu les troupes de l’Empereur des Francs, Charles Le Chauve au lieu-dit Ballon, en la commune de Bains-sur- Oust, près de Redon en 845. Il a ainsi affirmé l’indépendance de la Bretagne pour 687 ans, jusqu’aux deux mariages d’Anne de Bretagne avec les rois de France, la faisant Reine de France, mais unissant la Bretagne à ce pays. Le premier avec Charles VIII, à Langeais en 1491, puis suite à la mort de celui-ci en 1498 (il s’était cogné la tête contre un linteau en granit, peut-être amené de Bretagne, qui sait !), à Louis XII en 1499 qui lui concèdera tous les droits sur le duché, laissant donc ce dernier, indépendant de facto. Après la mort d’Anne de Bretagne en 1514, sa fille, Claude de France, épousera François 1er, qui fera intégrer le duché au royaume de France en 1532, avec l’accord des États de Bretagne, en contrepartie du maintien des avantages du duché. 5)- Ballon. C’est sûr, Nominoé aurait pu prendre un canon pour boire sa Blanche Hermine millésimée, mais il est délicat, alors, point de canon guerrier, ni de pinte donnant mal à la tête, ni de bock un peu sauvage, ni de godet qui fait un peu sot. Plutôt un Ballon, ce verre à vin et à pied, qui porte le nom du lieu-dit où Nominoé a mis la pâtée à Charles Le Chauve, petit-fils de ce sacré Charlemagne (qui a inventé l’école, c’est ce sacré Charlemagne, sacré Charlemagne) en 845. C’est plus subtil. 6)- Les Marches de Bretagne. Étendue territoriale le plus souvent extérieure aux cinq départements historiques, utilisée comme zone tampon, permettant à la Bretagne de se protéger des velléités de la France. Des forteresses de tailles variables y furent édifiées du nord au sud du pays. Celles de Dinan (22), Fougères (35), Clisson (44), Guérande (44), Champtoceaux (49), Pouancé (49) Oudon (44) et Ancenis (44) figurent parmi les plus connues. Montaigu (85) est un cas à part, car renforcé par les seigneurs Vendéens locaux, alliés des Français, pour se protéger des Bretons ! 7)- La Blanche Hermine : célèbre chanson de Gilles Servat.


Commentaires

Logo de Béatrice Dubois
mardi 27 avril 2021 à 10h03 - par  Béatrice Dubois

Combien y a-t-il de variant du covid-19 en ce moment  ? Car je suis un peu perdu sur ce sujet. Est-ce vrai que chaque pays possède son propre variant  ? Si c’est comme ça, je trouve qu’il y a une faille sur notre vaccin.

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