FEMINISTES, REVEILLEZ-VOUS !
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C’est sous le coup de l’indignation que je commets ce billet d’humeur ! Alors que je me faisais la même réflexion après l’élection de Madame Parisot au MEDEF que lors de l’accession de Madame Thatcher au poste de Premier (pour une autre j’aurais écrit première) ministre, à savoir que les femmes ne sont pas différentes (sauf anatomiquement) des hommes, qu’elles ne sont ni meilleures ni pires et que le choix d’une femme à la tête d’une "puissance" (gouvernement ou MEDEF) n’a rien à voir avec son appartenance sexuelle, patatras, la même qui en tant qu’ "épouse" de juriste (tiens, le même "grade" que mon ex-mari !) veut nous faire avaler la prostitution en tant que métier comme les autres (pour d’autres propagandistes, c’est le "métier" de mère de famille) se réjouit qu’une femme soit "chef des chefs", et ce serait une victoire pour toutes les femmes ! Il est vrai qu’Elisabeth Badinter est issue d’un milieu plutôt privilégié, mais on peut, aussi, dans la grande bourgeoisie "se mettre à réfléchir", non ?
La seule chose intéressante à noter c’est que les femmes peuvent être aussi dég... que les hommes et si ça, c’est un argument de non discrimination, ce n’est pas une "victoire féministe" comme je l’ai entendu. Lorsque Margaret Thatcher est arrivée au pouvoir, je me souviens avoir déclaré : "je préfère un homme de gauche à une femme de droite" (et je le répète)...et ce fut répété en sens inverse, je ne l’ai appris que récemment. Les féministes ne veulent pas prendre le pouvoir, mais partager ! Avoir une place pour chacun(e) ! Où sont les féministes l’été ? Quand même pas dans la villa du mari sur la côte ? C’était le cas de certaines MLF dans les années 70 (elles y organisaient les "dîners" en parfaites épouses), ce qui montre bien la nécessité de réapprendre la conscience (Seillère, lui, fait la démonstration de la conscience de classe) et la lutte de classe.
PS : je vais acheter l’"Atlas de la fracture sociale" qui me paraît, a priori, un "outil" sérieux.
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