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Le Meilleur des iMondes

jeudi 15 juillet 2021
par  Jacques-Robert Simon
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La Conférence de Paris (COP21) de 2015 a réuni 195 pays, soit la quasi-totalité des nations de la planète, pour lutter contre le réchauffement climatique lié aux activités humaines. Cinq ans après, les émissions mondiales de CO2 ont crû de plus de 4 %. Des mesures draconiennes durent être prises à l’abri des regards. Les pays développés ont basé leur civilisation sur l’utilisation judicieuse des combustibles fossiles. Si l’on prend en compte le cumul des émissions de CO2 de 1850, date approximative de la révolution industrielle, jusqu’au début des années 2010, les Etats-Unis et les 28 pays européens sont responsables de 50% des émissions de CO2 : 10% de la population mondiale est donc à l’origine de 50% du CO2 excédentaire.

Plus de 40 000 personnes, négociateurs, entreprises, ONG, journalistes, acteurs de la société civile ont participé à la COP21. Cependant, le journal « Le Monde » titra : « Après trois années de stagnation, les émissions humaines de dioxyde de carbone (CO2) sont reparties à la hausse en 2017, ruinant les espoirs de voir l’humanité sur le point d’entamer la décrue de ses émissions. ». Ce qui a conduit à mettre en œuvre le plan secret ZOZO dans la plus extrême des discrétions.

La Fabrication industrielle de semi-imbéciles

Un Centre de Génétique Transhumaniste (CGT) sera inauguré par Donald Bokanovsky, chief executive officer of California, en présence du Prof. Jiu Huang, grand prix de l’académie de la région autonome du Guangxi qui donnera une conférence sur la fabrication par génétique moléculaire de semi-imbéciles.

Mizz, Mister, Homo, Hétéro, Bisexuelles, Noirs, Blancs, Rouges, Jaunes, albinos… je vous salue ! Moi, The Donald, je suis fier d’être ici auprès de ces fioles, ces éprouvettes, ces embryons de chèvres, de méduses, de députés, ces bocaux de paramécies, de fluides spermatiques filtrés, de ces boîtes pleines de ciseaux moléculaires, de tondeuses supra-organiques… fier et conscient que nous écrivons une page d’histoire avec cette collaboration Américano-Chinoise d’une ampleur et d’une qualité inégalées.

Ce travail fait en commun permet à nos deux pays de pouvoir fabriquer, de synthétiser n’importe quelle chimère… pas seulement moitié lion, moitié chèvre avec une queue de dragon, mais aussi homme-cochon, homme-porc épic, voire homme-cochonne si on en trouve encore. Nous pouvons corriger, augmenter, diminuer, amplifier n’importe quelle créature en changeant un ou plusieurs de ses gènes et en appliquant un processus de reproduction sélective comme pour les teckels, les hippocampes ou les travestis. Contrairement aux méthodes barbares du passé, nous pourrons, sans préjudice moral d’aucun ordre, non seulement favoriser la fécondité des humains considérés comme supérieurs mais aussi augmenter leurs capacités intrinsèques par incorporation ciblée de matériel biologique. Les premiers essais furent certes décevants : les femmes possédant un QI supérieur à 150 ou les artistes post-modernes fluorescents ne purent trouver aucun preneur sur les marchés. Mais l’énergie vient à bout des pires difficultés.

Ces premières épreuves purent être surmontées grâce au Directeur de mes services techniques Schartz O’Niger, c’est lui qui guida ce dont je vais vous faire part. Les Etats-Unis utilisent plus d’électricité pour assurer la climatisation des locaux que la consommation de l’Afrique pour l’ensemble de ses usages. Les employeurs ont mesuré que certains travailleurs perdaient plus de 20% de leur productivité sans climatisation. De plus les chalands préfèrent flâner au sein de la fraîcheur plutôt que dans une chaleur étouffante. L’Accord de Paris de décembre 2015, imposait une contrainte pour lutter contre les gaspillages énergétiques. Les robots peuvent bien entendu remplacer les humanoïdes dans toutes les tâches répétitives ou peu gratifiantes actuelles, mais ils sont trop coûteux, peu ou pas rentables. C’est à ce moment que nous avons commencé notre programme de fabrication de semi-imbéciles résistants à de grands écarts de température. Les outils qu’offrent la biologie moléculaire et la génétique nous furent précieux. Des monstres européens avaient dans les temps anciens proposés de prévenir la reproduction des humains considérés comme inférieurs. Notre projet est l’exact contrepied de cette proposition barbare : il s’agit de choisir les caractéristiques physiques d’humanoïdes qui les rendent aptes aux travaux exigeants tout en leur ôtant la capacité de compréhension qui leur permettrait de se rendre compte de leur condition et pouvait engendrer rébellion, tumulte et chaos. Ces semi-imbéciles ne seront évidemment aucunement maltraités et seront logés et nourris selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les premières études de marché montrent un réel engouement du peuple américain et de ses élites pour notre démarche, d’ailleurs les 16,7 milliards de dollars qui ont servi pour créer cet institut de recherche proviennent pour l’essentiel de contributeurs privés, California n’a assuré qu’un rôle mineur mais toutefois il contribue significativement dans le management du projet. Mais nous n’avons que faire des chiffres, place à la Science, place à M. Jiu Huang qui va nous faire partager sa passion pour les êtres humains, les gènes, les brins d’ADN et les molécules.

Nǐ hǎo, Hello ! Le monde grouillant de notre planète peut être comparé à un corps humain : chaque partie a une fonction précise, reins, poumons, rate, foie, muscle… et régissant le tout, le cerveau ! L’argent est le sang qui irrigue toute la société : sans lui tout périclite, dé-prospère, se disloque. Les diverses peuplades de la Terre se sont spécialisées selon leur savoir faire et selon les besoins qu’exprimaient la partie algorithmiquement bien pensante de l’humanité. Augmenter les capacités mentales par des manipulations génétiques est possible et, ponctuellement, les marchés nous accordèrent des crédits pour le montrer, mais l’intérêt se révéla médiocre : l’imprévu, l’irrationnel, le hasard des rencontres conduit à de bien meilleurs résultats pour produire des surhommes. Notre choix a donc été d’étudier les conditions qui permettaient de fabriquer des semi-imbéciles à partir des races existantes, ce qui semblait beaucoup plus utile. Le choix entre faire des robots intelligents ou des semi-imbéciles fut rapidement fait en faveur de ces derniers. Bien entendu, des robots susceptibles d’apprendre lors de ses « conversations » avec autrui ou avec des internautes étaient faciles à construire et un automate susceptible de surpasser par son QI n’importe quel homme ou commentateur politique était envisageable. Mais les coûts de fabrication restèrent, malgré les efforts des top-techniciens, prohibitifs.

Une définition précise du but recherché fut d’abord établie : les crétins, les idiots, les débiles, les connards furent écartés des cibles, car des spécimens pas trop typés naturellement devaient servir de sources biologiques. Le semi-imbécile ne devait pas être inintelligent, ni demeuré, il devait seulement être incapable de se rebeller quelle que soit la nature des contraintes imposées par ses maîtres. Fort heureusement, les banques de données constituées par les moteurs de recherches, en particulier Google que nous remercions au passage, permirent de déterminer avec précision les relations phénotype-génotype convenable. Le gène nommé SRY, qui code la protéine impliquée dans le développement des testicules, fut trouvé être le plus déterminant pour donner toute une gamme de semi-imbéciles à hautes performances.

Toutefois, une épreuve de maturation sur une grande échelle fut nécessaire pour affiner les caractéristiques finales du prototype de semi-imbécile. Une centaine de prototypes en état de se reproduire furent introduits dans une population ciblée, celle des 18-35 ans habitant dans une grande métropole. Ils participèrent à plein aux divers réseaux sociaux, aux jeux, aux échanges téléphoniques et électroniques. Ils se fondirent dans la masse des vibrions qui les entouraient sans que personne ne détecte leur nature d’Organisme Génétiquement Modifié (OGM). À force de pianoter sur leurs consoles, leurs claviers, à force d’envoyer des messages emplis d’insignifiances, la plupart des vibrions naturels devinrent aussi sourds à la réflexion que les semi-imbéciles génétiquement modifiés mais ils gardèrent une lourde tendance non pas à se rebeller, processus trop énergétivore pour eux, mais à râler, se hérisser, contester, se moquer, vilipender, décrier… ce qui nuisait à leur productivité mais les rendait encore apte au formatage algorithmique. Finalement, les semi-imbéciles purent accomplir sans jamais regimber, les mêmes tâches que les vibrions, ce qui était le but recherché.

Il était temps de peaufiner les détails. Quatre coloris de semi-imbéciles, noir, blanc, jaune et rouge, furent obtenus et mis sur le marché (décalcomanies personnalisées sur demande). Assez rapidement il fut constaté que la couleur importait moins que le t-shirt que le semi-imbécile portait si une inscription du type MIT, Massachussets Institut of Technology, s’y trouvait. Le dress code du milieu social dans lequel devait s’incorporer le semi-imbécile se révéla de la plus haute importance pour une bonne intégration. La génétique n’aidait pas pour cette problématique. L’usage des jeans troués, les denim destroy, les baskets Nike et un maillot du PSG se révélèrent indispensables pour les classes populaires qui vivaient de petits boulots. Les post-adolescents plus aisés avaient le même look superficiel mais avec des vêtements ou des baskets de marque. Les avancées de l’épigénétique permirent de prendre en compte les effets environnementaux pour former un génome idéal de semi-imbécile fortement sociable et sociabilisé. Des caractéristiques importantes peuvent être acquises durant la vie de toute espèce vivante, sauf peut-être les méduses et les économistes. Certaines peuvent être transmises d’une génération à l’autre. Le semi-imbécile fut modifié grâce à une éducation soignée sous la coupe de précepteurs robotisés artificiellement intelligents. Cette capacité de discernement put être transmise aux descendants en s’aidant des techniques bien établies de reproduction sélective naturelle. Encore fallait-il annihiler complétement toute espèce de tendance à se rebeller, à contester : l’obéissance au maître devait être totale sans aucune coercition, la soumission devait aller de soi sans alternative possible pour le semi-imbécile. Le gène SRY, l’objet principal de nos études, est à la base de la différenciation de l’homme de la femme, si tant est que cette différence sémantique doive être conservée. Le neutraliser était impossible bien que son importance sur le caractère hargneux et agressif ne fasse aucun doute. En effet le semi-imbécile devait pouvoir se reproduire ou au moins fournir des gamètes utilisables, la reproduction sexuée et guidée fournissant les meilleures races lorsqu’une part de hasard subsiste lors de la reproduction. Lors de certaines manipulations génétiques, il est possible d’induire des recombinaisons homologues entre l’ADN naturel d’une cellule et un brin d’ADN exogène, en utilisant comme vecteur le génome modifié d’un rétrovirus. En d’autres termes, on peut adjoindre n’importe quel bout d’ADN support de n’importe quelle caractéristique mentale ou physiologique. Grâce à cette technique, de petits fragments d’ADN nommés Rabhi-17 remplacèrent ceux de DSK-12 donnant un humanoïde absolument non-agressif. C’est à ce moment que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) commença son enquête concernant nos études, il voulait en particulier connaître le statut des semi-imbéciles synthétisés : homme, humanoïde ou robot charnu. Les premiers pouvaient être conditionnés et sélectionnés mais par des moyens uniquement sensoriels : son, image, odeur. Les seconds pouvaient être, en plus des techniques précédentes, génétiquement modifiés en vue d’augmenter leurs performances. Les derniers étaient considérés comme des objets. Le classement en humanoïde était souhaité par mon Institut, ce qui lui aurait permis des subventions de R&D alors que l’appellation robot charnu n’ouvrait pas de droits à ces financements. Cette difficulté juridique arrêta le processus de production de semi-imbéciles sur une large échelle. Ne laissez pas cet arrêt arrêter notre mouvement. Mais rien ne doit n’arrêter la Science !!! Aidez-nous ! Versez vos dons sur le site www.semi-imbécile.com. Une photo. dédicacée de Donald Bokanovsky sera envoyée pour tout don supérieur à 150$. (À suivre)

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