L’humeur de José Barros : Qu’a-t-on fait de tant de bla-blas pour répondre aux revendications des gilets jaunes ?

samedi 15 janvier 2022
par  José Barros
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Le mouvement des Gilets Jaunes a vu le jour en novembre 2018 et a (presque) mis fin à la proposition de ces débats d’expression populaire très mesurés... Je me souviens parfaitement de ces débats dans tout le pays, du nord au sud, en passant par le centre, et le président de la République en personne, en manches de chemise retroussées venir sur le terrain pour animer aussi quelques débats et ensuite ordonner que ça dure. Les municipalités ouvraient des cahiers pendant une longue période pour que ceux qui le voulaient puissent venir écrire individuellement ce qui leur passait par la tête et qu’ils délaissent des manifestations qui ne mènent à rien...

En fait, je ne sais pas qui a eu l’idée d’ouvrir ces cahiers de plaintes, comme ceux qui existent dans n’importe quel service d’une administration publique, mais toutes les mairies ont relevé le défi et moi, qui avait personnellement des choses à dire, je me suis adressé à la mairie de mon village pour écrire noir sur le blanc, là dans ce cahier ouvert, ma prose avec la meilleure écriture possible. Pendant le temps où j’attendais mon tour, j’ai cherché à mémoriser la forme que je devais donner à mon texte au cas où ils le sélectionneraient (qui sait) pour une édition où seraient exposés tous les textes sur les maux et les souffrances que les révoltés gilets jaunes voulaient exprimer dans les ronds-points ! Ainsi, si mon texte était sélectionné, tout le monde pourrait lire la prose d’un illustre inconnu, absent de tous les combats politiques, qui est venu là mettre en évidence un certain nombre de propositions qui n’étaient pas évidentes pour les politiciens parce qu’ils ont mieux à penser. Cependant, en attendant mon tour, cette question se posa : quel pourrait être le traitement de ce sujet de tant de pages écrites à la main par tant de mains qui exprimeront sans aucun doute tant de revendications et que le gouvernement n’aurait ni la main néczssaire ni la patience pour sélectionner les priorités ? Eh bien, cette pensée m’a poussé à abandonner le projet de déposer mon texte qui commençait à prendre forme et aurait pu remplir environ vingt lignes en forme télégraphique. Voilà, terminé ! Si c’est pour que ça tourne en eau de, ça n’en vaut pas la peine ! Et je suis sorti en pensant tout haut que ça allait vraiment mener en eau de boudin ! Aujourd’hui, après plus de deux ans, personne n’a encore démenti ma pensée ! Personne ne doit encore connaître les résultats de ces écrits ou de ces réunions dans des débats de bla-bla-bla ! Ces textes ne seraient certainement pas lisibles ou, si oui, ils n’auraient plus d’intérêt pour une publication.

Quoi qu’il en soit, je suis attentif aux décisions éventuelles pour satisfaire ces revendications qui me concernent aussi, même si je n’ai finalement rien laissé d’écrit, et je n’ai connaissance d’aucun autre résultat que celui d’avoir étouffé le mouvement !


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