LES DELINQUANTS DE LA MATERNELLE
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La logique répressive : déterminer dès trois ans les facteurs de comportements violents.
Et pourquoi pas dès trois mois de grossesse ? Avec des avortements juridiques... Parce que ce serait de l’eugénisme ?! A force de palabres dans les salons, ces « intellectuels » ont perdu pied avec la réalité de l’humanité et le but premier de la vie. Agir sur l’enfant et non sur la société, c’est s’attaquer aux symptômes et non aux causes. Ils se sont posé la question : « comment préserver la forme ultra libérale de la société tout en limitant ses effets pervers ? ». Sans une remise en cause de la politique du travail et de la sécurité, la société produira plus de marginaux et plus grave, le nombre de comportements violents augmentera à mesure que le visage de nos sociétés perdra ce qui lui reste d’humain. A force de reléguer, les anciens dans les hospices, le transfert intergénérationnel sera très bientôt en faillite totale et les générations à venir auront à redécouvrir, par l’expérience et non par l’apprentissage auprès de modèles familiaux et aimants, des valeurs qui ont fait les hommes et les femmes d’hier.
On nous propose, en réponse à l’insécurité, d’augmenter les effectifs de la police, alors que, dans le même temps pour le chômage, les effectifs de l’ANPE n’ont pas suivit la même courbe. Une logique partielle, partiale, inefficace, mais maintenue. Effectivement, lorsqu’on parle de cela on se voit répondre qu’on entend ce discours depuis trente ans ! C’est exact mais il n’a jamais été entendu et pris en compte ! Faudra-t-il, voir une jeunesse à l’américaine, organisée en gangs, maniant kalachnikov et magnum pour établir leur territoire ; pour que de vraies réflexions sur le tissu social et le rôle de chacun dans la construction de notre avenir commun et surtout comprendre, que l’escalade sécuritaire nourrit une détermination plus forte de la délinquance et sa radicalisation. L’escalade juridique a fait que le système parallèle exploite de plus en plus de mineurs et nul, n’est inquiété au titre du détournement de mineur lors des procès, à croire que cette jeunesse est faite pour ça, même pour les juges, alors on excusera le trafiquant.
Il nous faut intégrer le fait que nos lois, notre constitution, ne nous permettent pas d’éradiquer ni de karcheriser toute une génération... l’élimination étant impossible à moins de modifier, de manière effrayante, les fondations nobles de notre France... Les gouvernements ne voient pas la nécessité du dialogue avec ceux qui sont en marge de la société. Ils ne votent pas et sont donc négligeables, sauf que leurs interactions, avec ceux qui respectent les codes établis devient difficile. La région parisienne est maintenant, une grande ville et reléguer la misère en banlieue n’a plus de sens, surtout quand on fraude la SNCF. Il va falloir nous aimer puisqu’on ne peut pas nous faire disparaître ! De plus on ne peut pas impunément confisquer les chances de bonheur à une proportion de gens, dont le nombre augmente de jour en jour et se plaindre de ceux qui passent outre les règles sociétales.
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