BOUM-BOUM... SUR ARNO KLARSFELD
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L’avez vu, l’Arno, à la télé ? A coupé une partie de sa mèche. Moins « beau ténébreux ». L’avez entendu, l’Arno, à la télé ou à la radio ? Innovant : les rafles d’enfants et de familles dites « sans papiers », le vidage du squatt de Cachan, c’est la faute à qui ? A l’extrême gauche. Si, si, c’est Arno qui le dit. Sarkozy n’y est pour rien. On se croirait revenu au temps de 68 et des discours de Marcellin, le lointain prédécesseur de Sarkozy. Et pour bien édifier les foules, Arno, dans la foulée, explique que l’extrême gauche est aussi dangereuse que l’extrême droite. Sanguinaires, tous ces gens. C’est quoi, l’extrême gauche ? Laguiller ? Le facteur ? Marie-Georges ? C’est eux les dangereux criminels ?
Arno croit encore aux histoires de couteaux entre les dents. Arno a 50 ans de retard. Arno fait semblant de faire médiateur au service de Sarkozy dont la passion pour le dialogue est bien connue. Arno, ou plutôt le nom qu’il porte, est l’alibi de Nicolas, son cache-misère, son homme de paille.
Arno a reçu les associations mobilisées pour faire cesser la chasse aux enfants. Les comptes-rendus des associations, y compris les plus modérées, sont unanimes : Arno ne connaît pas le dossier. Arno ânonne que le ministre de l’intérieur a établi des critères et qu’ils sont appliqués. N’importe qui ayant consulté les dossiers déposés par 30 000 familles le sait : chaque jour, les préfectures refoulent des demandes respectant tous les critères, pourtant savamment flous, imaginés par les esprits tortueux du cabinet ministériel. Soldat d’opérette en Israël, médiateur de comédie en France, pipole toujours, même avec une mèche raccourcie. Pauvre Arno...
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