LA VALSE A QUATRE TEMPS
par
popularité : 1%
La Valse à quatre temps
C’est incroyable comme l’annonce de non candidatures peut créer du tintouin. D’abord Jospin : « Faute de pouvoir rassembler, je ne veux pas diviser ». Quand on a eu du mal à rassembler une fois, c’est vrai que l’on peut se poser des questions ! Et puis, on ne peut pas aller et venir sans cesse ? Enfin, Lionel ! Hollande suit : « Pour ma part, je ne serai pas un candidat de plus car je suis au service de mon parti et non l’inverse ». Oh, que c’est bien dit ! Quelle abnégation ! Il est fort, très fort ! Mais le plus fort est Lang : « Dans un esprit de discipline collective, je consens à accomplir ce sacrifice ». Sacrifié sur l’autel du PS le Jacky ! Ça, fallait y penser ! C’est que pour un peu, il nous foutrait les larmes aux yeux, le con ! Le plus probable est, en fait, qu’il n’a pas obtenu les trente parrainages nécessaires à sa candidature. Mais ça, non, non, on ne le dira pas, c’est promis. C’était la valse des non-candidats. C’est bien à trois temps la valse, non ? Mais pour avoir le quatrième, il fallait prendre son temps.
C’est Fabius qui nous l’offre : « J’ai décidé, si les militants socialistes le veulent, d’être candidat à la présidence de la République ». Ah, tiens ! Il ne s’annonce pas candidat à l’investiture du PS comme Royal et Strauss-Kahn mais candidat à la présidence. Nuance. Cela cacherait-il quelque dessein inavoué ? La suite nous le dira...
L’anti-scoop de Hollande
Le Grand Benêt annonce qu’il ne sera pas candidat à l’investiture. Qu’il se rassure : moi non plus. Remarque, j’ai envisagé de me présenter. J’aurais pu recueillir au moins 0,000001 % des voix en comptant sur l’appui de quelques amis fidèles. C’est vrai aussi que ça vaut peut-être mieux pour lui de ne pas se ramasser une nouvelle casquette. Parce que, quand tu te prends une baffe Royal en privé par ta donzelle, bon, tu ne le racontes pas aux copains, tu encaisses et tu la fermes. Mais quand c’est en public, aïe, aïe, aïe...Ça fait mal ! Il veut être le pilote pour mener le convoi. Ça va être « Le bateau ivre » ! "La victoire de la gauche sera mon succès, sa défaite ma propre responsabilité". Bon, on prend note. C’est quand même marrant que des gens qui se croient importants ne perdent jamais une occasion d’annoncer des non informations. Et puis, d’ailleurs, qu’est-ce qu’on en à foutre qu’il soit candidat ou pas ?
Commentaires