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LE GRENELLE DE L’EMMERDEMENT

vendredi 22 juin 2007
par  Yann Fiévet
popularité : 53%

Ils s’y collent enfin ? Ils vont prendre à bras-le-corps la question écologique trop longtemps tenue dans l’ornière ? le nouveau monarque hexagonal et son principal lieutenant du moment en la matière ont décidé de la tenue d’un « Grenelle de l’environnement » dès l’automne prochain. Ce Grenelle-là, dont le but subsidiaire est aussi d’effacer définitivement la mémoire du premier, pourrait permettre de soulever maints problèmes posés par la profonde dégradation de l’environnement dans lequel vivent les hommes. Une première rencontre fortement médiatisée s’est rapidement tenue à l’Élysée où neuf ONG du secteur ont pu apprécier la détermination des nouveaux guerriers soudainement touchés par la grâce de la vérité révélée. La planète ne peut plus attendre que l’on vienne à son secours.

Il conviendrait de prendre la chose avec le plus grand sérieux. Pourtant, on ne peut s’empêcher d’ironiser, voire de dénigrer franchement. C’est Nicolas Hulot qui, dit-on, a dressé le plan de table du premier round après avoir soufflé à Alain Juppé, un temps ministre de l’écologie, le nom des neuf heureux lauréats. À défaut d’être le plus offensif sur la question, l’homme aux multiples sponsors mercantiles, gagnés eux aussi récemment par le virus du « développement durable », a le grand mérite d’être identifié par l’opinion comme le sauveteur patenté sur le théâtre du naufrage écologique annoncé. Alain Juppé qui est revenu de tout, des affaires, du Québec, de la Croissance sans conscience - du moins le proclame-t-il - avait néanmoins besoin d’une caution morale de cette nature pour mener à bien l’incommensurable chantier que le Président de la République semble vouloir ouvrir.

Si le nouveau pouvoir a besoin de caution vis-à-vis d’une opinion publique susceptible de douter de sa soudaine volonté d’affronter enfin la question écologique, il entend être totalement maître du jeu. Maître du calendrier, au risque de se voir reprocher de confondre la vitesse qu’impose l’urgence du problème à traiter avec la précipitation que guident des arrière-pensées politiciennes. Maître du champ de compétence du Grenelle en excluant d’emblée du débat et des négociations à venir le dossier de l’énergie nucléaire. Nicolas Sarkozy a tout de suite proclamé qu’il ne saurait être question de remettre en cause les avancées du progrès technologique. À une époque où la pensée et les pratiques sont de plus en plus soumises à l’idée que la Science et la Technique vont demain résoudre tous les problèmes des hommes, cette affirmation préliminaire et péremptoire donne singulièrement le ton des discussions qui s’engagent.

Le tandem temporairement formé était tellement maître du jeu qu’il s’est permis de renier sa parole. Il avait été promis que la France ne prendrait aucune déci1)sion touchant à l’environnement tant que le Grenelle ne se serait pas tenu. Moins d’un mois après cette aventureuse promesse Christine Lagarde, la ministre de l’Agriculture du gouvernement Fillon, votait pour la nouvelle réglementation de l’agriculture biologique lors du Conseil des ministres européens du 12 juin dernier. Ainsi, les OGM font leur entrée dans le « bio » puisque leur présence jusqu’à hauteur de 0,9% ne remettra plus en cause désormais l’appellation « bio ». En guise d’excuse, Mme Lagarde et M. Juppé ont mis en scène médiatique un désaccord supposé sur cette question. Qu’importe ! Le mal est fait et « l’agriculture raisonnée » puissamment promue et soutenue par les industriels de la chimie se voit offrir là un boulevard des plus profitable économiquement. L’écologie attendra.

Nicolas Hulot n’a rien eu à objecter à cette minable trahison. Il tient à ne pas écorner son profil de majordome des cérémonies environnementalistes conçues par ceux qui entendent bien ne pas entamer la puissance des firmes, à commencer par celles de l’agro-bio-business. Il a choisi son camp. Et cela depuis longtemps. On devine aisément ici en filigrane le discours convenu stipulant que c’est le Marché qui fournira les conditions du développement durable car celui-ci ne saurait advenir contre le Marché. Dans un tel contexte, que peut apporter de décisif le Grenelle de l’environnement ? Probablement peu de choses au regard du défi immense qui est le nôtre. Éventuellement, on ira doucement vers la mise en place d’une économie écologique quand il faudrait rapidement construire l’écologie économique. La différence ? Organiser l’économie en fonction de la priorité enfin donnée à l’écologie. Pour en arriver là il faudra poser la question de l’écologie en termes politiques c’est-à-dire en acceptant la reconnaissance des rapports sociaux dominants/dominés et leur implication décisive dans le saccage des écosystèmes. La fable du « tous dans le même bateau - ou la même galère - ramons à l’unisson » nous condamne à l’immobilisme.

M. Sarkozy a été fort habile. Son initiative met au pied du mur les défenseurs de l’environnement à qui il est difficile de refuser l’invitation sous peine de passer pour des citoyens irresponsables aux yeux d’une opinion abondamment abreuvée d’informations peu critiques par des médias le plus souvent aux mains de groupes financiers et industriels. La place qui sera laissée aux « environnementalistes » dans les mois qui viennent pour qu’ils puissent faire entendre sérieusement leur réflexion sur la profondeur de la crise écologique et sur les solutions qu’ils lui opposent sera des plus mesurée. L’habileté du pouvoir en place est double. En choisissant dès le départ ses interlocuteurs privilégiés et en en laissant d’autres sur la touche, il fissure un peu plus le front de l’écologie. Diviser pour mieux régner, c’est vieux comme le monde. Ce Grenelle de l’environnement est bel et bien un bâton merdeux qui n’avoue pas son nom. On va tout bonnement s’y salir les mains. Espérons que l’on n’y perdra pas sa dignité. Les générations futures déjà nous regardent.


Commentaires

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dimanche 28 décembre 2008 à 20h45 - par  インプラント

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lundi 30 juillet 2007 à 15h40 - par  Pierre Dubreuil

Il semble que Jacques Testard,biologiste de renom, a déjà dépassé sa sphère d’influence strictement scientifique, ( La représentante de la Fondation sciences citoyennes pourra certainement vous en parler sur la liste de discussion : http://groups.google.fr/group/democ... ?hl=fr )
Dés l’année 2001 avec le mouvement des blouses blanches “sauvons la recherche et surtout avec les états generaux de la recherche en 2004 ou il demandait déjà la mise en place de structures de démocratie participative pour que la technoscience soit contrôlée et mise au services des citoyens. Avec la création de conférence de citoyens, de partenariat entre recherche publique et associations, afin de décider dans des structures démocratiques d’une orientation des sciences au service de la collectivité et de ses aspirations.
Le contraste est frappant entre cette demande d’une orientation de la science démocratiquement élaborée et les manipulations et mensonges qui sont mis en lumière (dans son livre Jacques Testart “le vélo, le mur et le citoyen” ed. Belin 2006 ) ou nous voyons les politiques reproduire les mécanismes de mise en place de structures pseudo représentatives. Comme le comité permanent de l’amiante qui ne représentait de fait que les interets des industriels et qui a permis la diffusion de l’amiante et de nier sa dangerosité en toute impunité pour les industriels jusqu’en 1997 entraînant des milliers de morts, alors que les effets néfastes de l’utilisation industrielle de ce produit était connu depuis le début du siècle.
Ce mécanisme pseudo démocratique allant à l’encontre des aspirations de la majorité des citoyens est encore utilisé par les politologues manipulés par les groupes de pressions industriels pour diffuser les PGM en plein champs. Des consultations de citoyens sont organisées dès 2003, sur le site internet du ministère de l’agriculture “ puisque chaque essai mérite consultation.....Et il conclut à l’autorisation des essais, là ou par exemple, la consultation indiquait 90% d’opposants” Dans son livre, Sous le titre “Des claques à la démocratie locale” l’on voit le même processus mis en oeuvre : “...des institutions régionales se sont auto proclamées sans OGM”...........en tout, début 2006, 172 régions et plus de 4500 collectivités locales......ont été invalidées par les tribunaux administratifs nationaux...”. Car bien sur, les risques sont énormes comme pour l’amiante, les assurances ne couvrant pas, c’est donc la collectivité et non les industriels qui doivent supporter les conséquences toxicologiques de la diffusion libre des OGM. Plus fort encore, au nom du secret industriel (P 164 du livre le vélo, le mur et le citoyen de Jacques Testard) “les industriels des biotechnologies s’opposent à rendre public les résultats des tests de toxicité,...”. Rarement les industriels comme Mosanto sont obligés de divulguer les résultats des tests de toxicité ( action de Greenpeace et d’associations auprès de la cour d’appel de Munster -Allemagne ordonnant à Mosanto de divulguer un rapport concernant le mais transgénique MON 863 modifié pour produire un insecticide. Le rapport enfin publié “..permet d’apprendre que la modification génétique entraîne de nombreuses perturbations......sanguins et des reins, chez les rats alimentés avec ce mais....”.
Les donneurs d’alertes comme les appels Jacques Testard dans son livre sont systématiquement licencies ( ex : scientifique du CNRS) ou mis en prison (ex : faucheurs volontaires comme Jose Bove). Les comités de biovigilance nommés par l’administration ainsi que les experts semblent joués le même rôle de desinformations que le comité permanent de l’amiante en son temps.

Une des solutions, crédible et envisageable serait d’accroître le contrôle citoyen par l’entremise de comités de démocratie participative de quartiers et communes qui seraient chargés de créer en toute légalité des commissions d’hygiène et de sécurité dont la représentativité citoyenne serait acquise en raison de leur nombre dans les 600 000 communes françaises,. La vigilance et l’expertise citoyenne auraient ainsi un poids non négligeable et pourrait s’étendre à d’autres actions comme par exemple la surveillance des exactions policières contre de simples citoyens dans les quartiers.
L’article en débat est publié sur le site collaboratif :
http://www.democraties-participativ...

Il semble que Jacques Testard,biologiste de renom, a déjà dépassé sa sphère d’influence strictement scientifique, ( La représentante de la Fondation sciences citoyennes pourra certainement vous en parler sur la liste de discussion : http://groups.google.fr/group/democ... ?hl=fr )
Dés l’année 2001 avec le mouvement des blouses blanches “sauvons la recherche et surtout avec les états generaux de la recherche en 2004 ou il demandait déjà la mise en place de structures de démocratie participative pour que la technoscience soit contrôlée et mise au services des citoyens. Avec la création de conférence de citoyens, de partenariat entre recherche publique et associations, afin de décider dans des structures démocratiques d’une orientation des sciences au service de la collectivité et de ses aspirations.
Le contraste est frappant entre cette demande d’une orientation de la science démocratiquement élaborée et les manipulations et mensonges qui sont mis en lumière (dans son livre Jacques Testart “le vélo, le mur et le citoyen” ed. Belin 2006 ) ou nous voyons les politiques reproduire les mécanismes de mise en place de structures pseudo représentatives. Comme le comité permanent de l’amiante qui ne représentait de fait que les interets des industriels et qui a permis la diffusion de l’amiante et de nier sa dangerosité en toute impunité pour les industriels jusqu’en 1997 entraînant des milliers de morts, alors que les effets néfastes de l’utilisation industrielle de ce produit était connu depuis le début du siècle.
Ce mécanisme pseudo démocratique allant à l’encontre des aspirations de la majorité des citoyens est encore utilisé par les politologues manipulés par les groupes de pressions industriels pour diffuser les PGM en plein champs. Des consultations de citoyens sont organisées dès 2003, sur le site internet du ministère de l’agriculture “ puisque chaque essai mérite consultation.....Et il conclut à l’autorisation des essais, là ou par exemple, la consultation indiquait 90% d’opposants” Dans son livre, Sous le titre “Des claques à la démocratie locale” l’on voit le même processus mis en oeuvre : “...des institutions régionales se sont auto proclamées sans OGM”...........en tout, début 2006, 172 régions et plus de 4500 collectivités locales......ont été invalidées par les tribunaux administratifs nationaux...”. Car bien sur, les risques sont énormes comme pour l’amiante, les assurances ne couvrant pas, c’est donc la collectivité et non les industriels qui doivent supporter les conséquences toxicologiques de la diffusion libre des OGM. Plus fort encore, au nom du secret industriel (P 164 du livre le vélo, le mur et le citoyen de Jacques Testard) “les industriels des biotechnologies s’opposent à rendre public les résultats des tests de toxicité,...”. Rarement les industriels comme Mosanto sont obligés de divulguer les résultats des tests de toxicité ( action de Greenpeace et d’associations auprès de la cour d’appel de Munster -Allemagne ordonnant à Mosanto de divulguer un rapport concernant le mais transgénique MON 863 modifié pour produire un insecticide. Le rapport enfin publié “..permet d’apprendre que la modification génétique entraîne de nombreuses perturbations......sanguins et des reins, chez les rats alimentés avec ce mais....”.
Les donneurs d’alertes comme les appels Jacques Testard dans son livre sont systématiquement licencies ( ex : scientifique du CNRS) ou mis en prison (ex : faucheurs volontaires comme Jose Bove). Les comités de biovigilance nommés par l’administration ainsi que les experts semblent joués le même rôle de desinformations que le comité permanent de l’amiante en son temps.

Une des solutions, crédible et envisageable serait d’accroître le contrôle citoyen par l’entremise de comités de démocratie participative de quartiers et communes qui seraient chargés de créer en toute légalité des commissions d’hygiène et de sécurité dont la représentativité citoyenne serait acquise en raison de leur nombre dans les 600 000 communes françaises,. La vigilance et l’expertise citoyenne auraient ainsi un poids non négligeable et pourrait s’étendre à d’autres actions comme par exemple la surveillance des exactions policières contre de simples citoyens dans les quartiers.
L’article en débat est publié sur le site collaboratif :
http://www.democraties-participativ...

Site web : La démocratie participative mis à mal par les OGM. Il semble que Jacques Testard,biologiste de renom, a déjà dépassé sa sphère d’influence strictement scientifique, ( La représentante de la Fondation sciences citoyennes pourra certainement vous en parler sur la liste de discussion : http://groups.google.fr/group/democraties-participatives?hl=fr ) Dés l’année 2001 avec le mouvement des blouses blanches “sauvons la recherche et surtout avec les états generaux de la recherche en 2004 ou il demandait déjà la mise en place de structures de démocratie participative pour que la technoscience soit contrôlée et mise au services des citoyens. Avec la création de conférence de citoyens, de partenariat entre recherche publique et associations, afin de décider dans des structures démocratiques d’une orientation des sciences au service de la collectivité et de ses aspirations. Le contraste est frappant entre cette demande d’une orientation de la science démocratiquement élaborée et les manipulations et mensonges qui sont mis en lumière (dans son livre Jacques Testart “le vélo, le mur et le citoyen” ed. Belin 2006 ) ou nous voyons les politiques reproduire les mécanismes de mise en place de structures pseudo représentatives. Comme le comité permanent de l’amiante qui ne représentait de fait que les interets des industriels et qui a permis la diffusion de l’amiante et de nier sa dangerosité en toute impunité pour les industriels jusqu’en 1997 entraînant des milliers de morts, alors que les effets néfastes de l’utilisation industrielle de ce produit était connu depuis le début du siècle. Ce mécanisme pseudo démocratique allant à l’encontre des aspirations de la majorité des citoyens est encore utilisé par les politologues manipulés par les groupes de pressions industriels pour diffuser les PGM en plein champs. Des consultations de citoyens sont organisées dès 2003, sur le site internet du ministère de l’agriculture “ puisque chaque essai mérite consultation.....Et il conclut à l’autorisation des essais, là ou par exemple, la consultation indiquait 90% d’opposants” Dans son livre, Sous le titre “Des claques à la démocratie locale” l’on voit le même processus mis en oeuvre : “...des institutions régionales se sont auto proclamées sans OGM”...........en tout, début 2006, 172 régions et plus de 4500 collectivités locales......ont été invalidées par les tribunaux administratifs nationaux...”. Car bien sur, les risques sont énormes comme pour l’amiante, les assurances ne couvrant pas, c’est donc la collectivité et non les industriels qui doivent supporter les conséquences toxicologiques de la diffusion libre des OGM. Plus fort encore, au nom du secret industriel (P 164 du livre le vélo, le mur et le citoyen de Jacques Testard) “les industriels des biotechnologies s’opposent à rendre public les résultats des tests de toxicité,...”. Rarement les industriels comme Mosanto sont obligés de divulguer les résultats des tests de toxicité ( action de Greenpeace et d’associations auprès de la cour d’appel de Munster -Allemagne ordonnant à Mosanto de divulguer un rapport concernant le mais transgénique MON 863 modifié pour produire un insecticide. Le rapport enfin publié “..permet d’apprendre que la modification génétique entraîne de nombreuses perturbations......sanguins et des reins, chez les rats alimentés avec ce mais....”. Les donneurs d’alertes comme les appels Jacques Testard dans son livre sont systématiquement licencies ( ex : scientifique du CNRS) ou mis en prison (ex : faucheurs volontaires comme Jose Bove). Les comités de biovigilance nommés par l’administration ainsi que les experts semblent joués le même rôle de desinformations que le comité permanent de l’amiante en son temps. Une des solutions, crédible et envisageable serait d’accroître le contrôle citoyen par l’entremise de comités de démocratie participative de quartiers et communes qui seraient chargés de créer en toute légalité des commissions d’hygiène et de sécurité dont la représentativité citoyenne serait acquise en raison de leur nombre dans les 600 000 communes françaises,. La vigilance et l’expertise citoyenne auraient ainsi un poids non négligeable et pourrait s’étendre à d’autres actions comme par exemple la surveillance des exactions policières contre de simples citoyens dans les quartiers. L’article en débat est publié sur le site collaboratif : La démocratie participative mis à mal par les OGM.
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mardi 10 juillet 2007 à 10h56 - par  biojm2

Il me semble que si nous étions assez bien organisés, il serait fort souhaitable d’organiser un “Grenelle of”, un peu comme la réponses des forum sociaux aux G8. Je vois mal “le réseau sortir du nucléaire”, “Greenpeace”, et bien d’autres, se retrouver face a N Hulot, N Nota et l’hélicoptèriste qui n’ont jamais brillé ni même rien fait dans ce domaine ni l’un ni l’autre. Que font t-ils dans cette affaire d’environnement ? Qu’elle leçon ont t-ils a nous donner ? Je leur “crache dessus” à ces gens... moi qui depuis les années 72/73 m’épuise a dénoncer les abus de toutes sortes contre la nature, moi qui me suis fais écraser toute ma carrière professionnelle suite a mon discours et a mes positions écologistes. Il doit y avoir de grosses sommes en jeux pour qu’ils soient là ! Quand a la CFDT, c’est en dessous de tout. Je connais les délégués autour de moi qui me ridiculisent depuis 1972 lorsque je parle d’environnement et il semble que ce soit général dans cette centrale et ce n’est pas la seule.
L’ “alliance”, je suppose que le divorce n’en sera que plus marrant.
Je pense que le seul but de tous ces gens est de monter une escroquerie de plus en direction des citoyens et leur faire payer la facture de l’environnement tout en dédouanant les multinationales qui les engraisse.
Peut être qu’en réalité, le seul but de toute cette mascarade est effectivement de nous faire oublier les accord de grenelle de 1968 qui ont permis aux salariés d’avoir enfin, des salaires a peu prés digne à l’époque. Ce que tout le monde est en train de nier en remettant en cause tous les acquis de 68 qui ont propulsés en avant la société française quoi qu’en disent les intellectuels actuels.
C’est, de plus, suite a Mai 68 que la conscience écologique est enfin apparue dans le grand public avec des articles dans “Libé” (j’ose a peine le regarder maintenant) et la, malheureusement disparue, « la GUEULE OUVERTE »
voilà donc ce que le vieil ecolo que je suis en pense : rien
ou plutôt beaucoup de mal

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