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MEMOIRES DE LA GAUCHE UNITAIRE CHAPITRE 7 : LA MISE EN PLACE D’UNE COORDINATION NATIONALE UNITAIRE

Par Saint-Silvère (pcc João Silveirinho)
samedi 11 août 2007
par  João Silveirinho
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La mise en place d’une coordination nationale fut rapidement jugée nécessaire. Si le principe était largement partagé, son application donna lieu à de longues discussions. La position du PCF, soutenue par les républicains de gauche, PRS, la minorité de la LCR et le représentant du Cactus/La Gauche ! était de donner un cadre bien défini à cette coordination. D’autres souhaitaient un fonctionnement « souple », ce qui paraissait peut-être attractif et sympathique, mais pouvait entraîner un fonctionnement de type assemblée générale permanente peu propice à des travaux sereins. Un autre débat porta sur la place à réserver aux représentants des collectifs locaux, que certains, et notamment Convergence Citoyenne, voulaient importante. Mais l’absence de structures régionales ou même, à quelques exceptions près, départementales, des collectifs locaux rendaient ce souhait difficile à concrétiser. On s’orienta donc vers une composition en trois collèges, qui donna, après moult marchandages, les résultats qui suivent.

Le premier collège comprenait les représentants des organisations politiques signataires, qui pouvaient désigner, selon leur goût, de 2 à 4 délégués : Alternatifs, Convergence Citoyenne, Gauche Républicaine, Mars, PCF, Collectif pour l’éco développement.

Le second collège comprenait les représentants de « minoritaires » d’organisations politiques : « minos » LCR, « minos » verts (AlterEkolo), et PRS, de fait considéré comme « mino PS », ayant la même représentation quantitative que les organisations du premier collège.

Le troisième collège fut constitué de « personnalités nationales ou représentatives de la société civile », en principe indépendants des organisations politiques, la liste définitive qui suit ayant fait l’objet de difficiles tractations : Christophe Aguiton, Clémentine Autain, José Bové, Patrick Braouzec, France Coumian, Claude Debons, Monique Dental (Collectif féministe Ruptures), Jean-Luc Gonneau (Cactus/La Gauche !), Raoul Marc Jennar, Claude Michel (syndicaliste CGT), Yves Salesse (alors président de la Fondation Copernic), Patrick Silberstein (éditeur), Christian Sunt (qui en fait représenta le Collectif pour l’éco-développement), et Pierre Zarka.

La lecture de la liste du troisième collège montre bien les ambiguïtés par rapport à la définition initiale d’ « indépendance » par rapport aux organisations politiques : Christophe Aguiton et Patrick Silberstein sont membres des courants minoritaires de la LCR ; Clémentine Autain, Patrick Braouzec et Pierre Zarka sont membres de Convergence Citoyenne, les deux derniers étant aussi membres du PCF, dont Clémentine est apparentée.

Si chaque organisation avait droit à un maximum de quatre représentants, il fut admis qu’elles pouvaient dépasser ce nombre, sauf en cas de vote, mais il n’était pas prévu de voter, les propositions ou décisions devant êtres prises au consensus.

Dans les faits, les Alternatifs furent représentés par trois personnes (Jean-Jacques Boislaroussie, Henri Mermet, Roland Mérieux), le Mars et la Gauche républicaine par deux chacun (Eric Coquerel, François Cocq, Pierre Carassus, Pierre Mascomère), le PCF par quatre (Patrice Cohen-Seat, Brigitte Dionnet, Jean-François Gau, Elizabeth Gauthier, parfois relayés par Roger Martelli ou Olivier Dartigolles). Convergence Citoyenne dépassa bien souvent son quota mais ses représentants les plus constants furent Pierre Cours-salies, Hamida Ben Sadia, Claire Villiers, Bernard Loche, Abdel Benassem et Clément Aumeunier.

Au niveau du deuxième collège, les « minos » LCR furent représentés par Christian Picquet, Alain Faradji, Francis Sitel et C. Aguirre, AlterEkolo par Francine Bavay et François Soltic. Quant à PRS, sa participation se limita quantitativement à l’élégante mais fort pugnace Chantal Girard.

Les membres du troisième collège furent généralement assidus aux réunions, sauf Raoul Marc Jennar (qui en démissionna assez rapidement), José Bové, qui vint une fois. Patrick Braouzec eut une présence irrégulière.

La direction de la LCR participa aux premières réunions, « observante », puis disparut discrètement après un dernier constat de désaccord.

La Coordination accueillit aussi la petite équipe en charge du site internet (Franck Mérat, Emmanuel Chanial, membre des « minos » LCR ou des personnalités dont on ne savait trop sur quel « quota » elles intervenaient, tels Jean Malifaud, syndicaliste FSU et membre de la LCR. Elle eut même son squatter, en la personne du sympathique responsable et seul adhérent du Rassemblement des Divers Gauche.

La Coordination nationale ne fut donc ni l’assemblée ordonnée que semblait souhaiter le PCF, ni l’auberge espagnole qui eut plu à Convergence Citoyenne, mais quelque chose entre les deux. Cependant, les principaux bénéficiaires, en termes quantitatifs, de cette organisation souple sinon laxiste étaient les partisans d’une candidature de José Bové. Mais on ne parlait pas encore ouvertement de candidatures lors des réunions de la Coordination nationale

Enfin, la Coordination se dota d’un secrétariat, dont le rôle devait être de mettre en musique les résultats des débats de la coordination. S’y retrouvèrent chaque semaine Jean-François Gau, Eric Coquerel, Pierre Mascomère, Bernanrd Loche, Henri Mermet, Francine Bavay, Alain Faradji, Charlotte Girard, France Coumian, Claude Debons et Jean-Luc Gonneau.

Si les débats de la coordination ne furent pas toujours d’une productivité aiguë, on put néanmoins avancer dans la mise au point d’un programme. Mais suspense, ce sera l’objet du prochain chapitre : le décor (en général la salle de réunion des Alternatifs) et les acteurs sont en place, le mélodrame va pouvoir commencer.

(A suivre)


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