BOUM-BOUM SUR NICOLAS SARKOZY ET SON GENEREUX AMI
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Il vous est peut-être arrivé d’être invité en vacances par des amis. Bon, tout le monde se serre un peu, après le ricard, on s’affaire autour du barbecue qui a du mal à prendre vu qu’il pleut ce jour-là, pétanque le jour, après visite du château local ou du musée des arts et traditions populaires et sa fameuse collection d’outils de jardin et de sabots. Avec un peu de chance, on évite le scrabble d’après dîner, les chicaneries sur qui fait la vaisselle ou les blagues salaces de Paulo, un marrant celui-là.
Plus classieux, vous avez peut-être bénéficié d’amis qui, partis aux Maldives, ou à Marrakech, vous laissent les clés de leur maison de campagne, confiants dans la probabilité que vous ne saccagerez pas leur résidence secondaire, ou conscients que l’état de délabrement de leur masure est tel que même avec de la bonne volonté, vous ne pouvez pas la rendre pire.
Mais avez-vous un ami qui vous a invité dans une maison qui n’est pas à lui, qu’il loue pour vous tout seul, enfin, vous et votre petite famille, plus quelques amis de passage ? Si oui, c’est que c’est un sacré copain qui, vous voyant dans la dèche, fait un geste pour vous remonter le moral. Ou bien quelqu’un à qui vous avez rendu un sacré service, ou encore qui escompte fermement que vous lui en rendrez un. Surtout une baraque à 22000 dollars la semaine.
Vous n’avez pas d’ami de ce genre ? Vous êtes nul-le. Nicolas Sarkozy, lui, il en a un. Nicolas Sarkozy, lui, il n’est pas nul, et c’est même pour ça que c’est le président. Il a un pote qui loue une maison une fortune rien que pour lui et sa smala. Généreux, le gars, mais modeste aussi : on ne sait pas qui c’est, discret en diable. Et qui, bien sur, comme tout vrai ami, n’attend rien en échange. Un type du genre de Mouammar Kadhafi, finalement.
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