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SECU : LES FRUITS SONT MURS

Par Yann Fiévet
jeudi 18 octobre 2007
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Aux vergers ensoleillés de M. Sarkozy les fruits arrivent à maturité. La généreuse cueillette tant attendue va pouvoir enfin débuter. La manne éminemment fructueuse que représente la cession aux marchands de sources potentielles de profit, protégées jusqu’ici de leur vorace appétit, va irrésistiblement tomber des cieux providentiels. La vente à l’encan du « bien commun » historiquement construit et profondément ancrée dans le couple services publics/protection sociale est programmée pour des temps prochains. La complicité des médias dominants, l’atonie du mouvement social, la trahison de barons ou roitelets de la Gauche et l’inculture politique ambiante vont précipiter cette exécution capitale.

Le moment est donc venu pour la Droite radicale de satisfaire pleinement les exigences du capitalisme libéral : la protection sociale des salariés est un fardeau bien trop lourd pour la Nation, la gestion privée des risques sociaux sera beaucoup plus efficace. Il s’agit de mettre à bas - évidemment sans le dire - le principe fondamental de cette protection, la solidarité, en même temps que de faire outrancièrement l’apologie de l’efficience de l’entreprise privée. Cette stratégie n’est certes pas nouvelle ; elle est à l’œuvre depuis un quart de siècle. La nouveauté tient dans la grande habileté de M. Nicolas Sarkozy à mettre en évidence, sur un ton mi-patelin mi-péremptoire, des oppositions supposées entre des catégories sociales désignées afin de remettre en cause de prétendus privilèges et avant de poursuivre l’érosion générale des droits des salariés le jour venu. Les étapes successives de ce processus de privatisation du bien commun sont complaisamment - voire servilement - accompagnées par les diatribes enflammées des éditorialistes occupant depuis des lustres le haut du pavé médiacratique. La stratégie du Président de la République et la rhétorique de ses zélateurs - économistes ou journalistes - foisonnent d’erreurs flagrantes et de mensonges caractérisés, tous assénés comme des évidences indiscutables. La diversité des régimes de retraites et le financement de l’assurance-maladie sont deux exemples particulièrement éclairants de la vive accélération de la casse sociale.

La diversité des régimes de retraite est présentée comme une des raisons de la difficulté à financer les retraites en même temps qu’elle permet de désigner injustement à l’animosité populaire les bénéficiaires de règles particulières dans le calcul des droits à la retraite. Le comble du mensonge survient à propos de la question des annuités servant de base à la détermination de l’âge de la retraite et du montant de la pension de chacun. On fait mine de croire que le calcul de l’annuité est uniforme pour tous les régimes de retraites. Nombreux sont les futurs retraités qui pensent probablement que tous les salariés ayant travaillé une année à temps plein se voient attribuer indistinctement une annuité. Rien n’est plus faux que ce truisme qui a servi à l’alignement des salariés de la fonction publique sur ceux du privé lors de la réforme Fillon. Ainsi, il est parfois plus aisé d’obtenir des annuités dans le privé que dans le public. Prenons l’exemple d’une mère de 3 enfants qui décide de travailler 8 ans à mi-temps pour les élever. Si elle est dans le privé, pour obtenir une retraite à taux plein il lui manquera 26 annuités. Si elle est fonctionnaire, il lui faudra travailler 33 années supplémentaires à plein temps. Les fonctionnaires sont-ils toujours de vils privilégiés ? Le prétexte de la diversité cache autre chose...

Un autre prétexte - celui du déficit chronique de l’assurance-maladie - est commodément utilisé pour dissimuler le dessein libéral. La mise en place prochaine de la franchise médicale est présentée comme un dispensable pour la lutte contre le déficit dont la prétendue irresponsabilité des assurés serait la cause principale. On prétend responsabiliser le malade en créant un « reste à charge » dissuasif de l’usage forcément abusif du système de soins. Comme les vraies raisons du déficit de l’assurance-maladie sont ailleurs le déficit va continuer de croître bon an mal an. La future loi prévoyant que les franchises médicales seront régulièrement modulées en fonction de l’ampleur du déficit et que les mutuelles n’auront pas le droit de compenser la franchise sauf à perdre l‘avantage des exonérations fiscales sur les contrats, le « reste » à la charge des assurés ne pourra qu’augmenter au fil du temps.

Avec le refrain sur la responsabilité on envisage le « soin » comme une banale marchandise. « Nous parlons d’assurance maladie ... Y a-t-il une seule assurance sans franchise ? » (Nicolas Sarkozy - convention santé de l’UMP - 27 juin 2006). En escamotant habilement le mot solidaire, M. Sarkozy considère la protection sociale comme une simple question d’assurance commerciale. Pourtant, la consommation de soins n’est pas une consommation comme les autre, elle est subie et non choisie. Le soin relève d’un projet de société bien avant d’être une marchandise.

Derrière le rideau des prétextes les coulisses s’agitent du bruit des armes que fourbissent les promoteurs des fonds de pensions et les marchands d’assurances privées. Ils n’attendent plus que le lever de rideau pour jouer le dernier acte, celui du triomphe de la voracité financière sur la solidarité bienfaisante .


Commentaires

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jeudi 24 janvier 2008 à 13h18 - par  Ardoin

Trop facile de prendre comme référence le n0 2 du Medef quand on se prétend de gauche c’est en effet une drôle de conception de la politique. Soit on expose ses idées, soit on prend comme référence quelqu’un dont on estime qu’il les représente encore mieux, et non des capitalistes qui en sont à l’opposé. Il est étonnant d’aileurs que ce support se prête à ce genre de manoeuve anti-sociale.
En effet cet individu dont il est de notoriété publique qu’il est pour la destruction de nos acquis ne cache pas sa "haine blanche" contre les partis de gauche, socialistes- communistes de la façon dont il les présente. Il est essentiel pour lui de détruire leurs symboles.
Limiter délibérément l’histoire sociale française aux acquis de la libération c’est une insulte au modèle social français convoité dans le monde entier. C’est écarter toutes les luttes ouvrières du XIX me siècle, la création des syndicats, du droit de grève, de la supression du travail des femmes la nuit, de celui des enfants dans les mines etc, que cet individu serait ravi de réhabiliter. C’est au contraire le jour où notre modèle sera étendu à tous les pays de la planète que "la lutte des classes" aura réussi une grande partie de son oeuvre
Dire que le progrès social survenu après 1981allait à contersens, c’est également insulter François Mitterrand qui sortit la France de la féodalité ce que les français n’ont pas manqué de le reconnaître, dix ans après sa disparition, comme ayant été le meilleur président que l’on ait eu, devant même le général de Gaule.
C’est en effet, après cette date que le pays à atteint le dynamisme que l’on sait et le niveau de productivité qui est le meilleur du monde, dont votre correspondant se garde bien d’étaler sur la place publique. Si bien qu’aujourd’hui notre PIB est huit fois supérieur à celui de 1950, n’en déplaise au numéro 2 du medef qui voudrait le passer sous silence pour en usurper la totalité pour entretenir ses luxueses relations au détriment des besoins du plus grand nombre qu’ils traitent lui et ses commenseaux de " racaille," nous comprenons qu’ils se moquent de ce dont "le peuple" peut avoir besoin.
Nous conseillons à ce personnage antifrançais de relire le pacte international des droits économiques, sociaux et culturels, article V paragraphe II selon lequel, il ne peut y avoir de recul en matière sociale. Si bien que les sacrifices imposés sous couvert de réformes, pour mieux faire avaler la pilule, depuis 1993 sont caduques, car les financements continus du système social français comme pas le passé existe toujours. Mais la bourgeoisie, classe exploiteuse dissimule sa dictature sous les phrases démocratiques." C’est si vrai que c’est totalement d’actualité, nous savons qu’il ne faut pas attendre la solution de l’équipe actuelle composée de partisans de votre "référence". Car la démocratie bourgesoise telle que la nôtre reste toujours une forme plus ou moins camouflée de la domination du capital. C’est essentiel que le monde du travail ait ceci constamment à l’esprit pour rester combatif. Car ceux qui renforcent leurs privilèges par des méthodes qui se gardent bien d’avouer comme le chômage de masse, et l’emploi précaire, il faut qu’ils sachent aussi qu’il n’y a pas de progrès économique sans progrèe social, quel qu’en soit le pays.

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vendredi 26 octobre 2007 à 11h47 - par  Darsonval

Les régimes spéciaux en effet ne sont qu’un prétexte pour finir par détruire ce qui reste comme symbole du socialisme, et notamment la retaite à 60 ans si chère à François Mitterrand. A présent la sortie du travail se fera " en bière" c’est l’explication du sabotage de tous nos acquis sociaux trop onéreux comme vous dites, selon les actionnaires qui font la pluie et le beau temps dans nos économies. Voici déjà bien longtemps qu’un économiste universel disait que " la bourgeoisie devenue réactionnaire, entrave partout le progrès social, pour mieux défendre ses propres intérêts. " C’est plus d’actualité que jamais, comme en attestent toutes les affaires en cours par ailleurs. Avec la disparités des rémunérations et leurs critères d’attribution, basés sur la capacité de délation de chacun, sur les petits ccopains en faveur du patron, il y a aujourd’hui dans les entreprises privées plus de régimes spéciaux qu’ailleurs, pour des motifs moins avouables. Tout ceci ne tombe pas du ciel comme par hasard, l’atmospohère antisyndicale et antisociale entretenue à dessein dans les entreprises par un patronat qui n’a jamais su être autrement que revanchard, était dans ce but. La différentiation des catégories socio-professionnelles par le biais des régimes n’a d’autre objectif que celui de les monter les unes contre les autres. La formule diviser pour reigner" est vieux comme le monde, mais constamment repris par les libéraux, toujours à court d’idée qui n’ont pas trouvé mieux pour assoir leur domination. Il n’y a avait pas a attendre plus de la part de l’ex maire de la commune la plus riche du pays qui refusait de respecteur le quotas de logement social. La sanction dans ce cas aurait du être l’exclusion pour non respect de la loi républicaine. Mais, nous faisons confiance aux bénéficiaires des régimes spéciaux, si tant est qu’ils le soient, n’ont pas dutout l’intention de se laisser faire, la grêve surprise du personnel d’Air France qui n’en fait pourtant pas partie en témoigne qu’il ne faut jamais baisser les bras face aux libéraux. N’oubliez pas que l’on renationalise à tour de bras en Amérique Latine, où même des entreprises françaises sont poursuivies pour détournements et malversations en tous genres. Qu’au Vénezuéla, Hugo Chavez connaissant les méfaits du libéralisme a inscrit dans la constitution les 36 heures, c’est comme nous dirions que notre loi de 1905 avait été votée 5 siècles auparavant, si ce n’est pas avant. Partout en Chine en Inde les salariés se reveillent pour demander des augmentations de salaires. Dernièrement des salariés indiens embauchés en Pologne ont exigés des augmentations dès leur quatrième mois, en menaçant sinon de retourner chez eux. Mais il y a encore beaucoup à faire. Ceux qui se gaussent de la croissance en Chine feraient bien d’être plus modestes en voyant le niveau de pollution qui sévit dans ce pays, et, que les occidentaux seraient bien inspirés de prévoir des mesures pour y remédier avant qu’elle n’arrive sur nos côtes. Nous ne pourrons lutter contre ces pays que si nous avons des échanges commerciaux sélectifs, en exigeant qu’ils alignent, leurs salaires, leurs couvertures sociales, retraites, RTT etc aux nôtres. Il est stupide de croire que l’on peut y vivre plus que chez nous, sans rémunération décente respectant la dignité de chacun. Du coup le patronat désireux de délocalisé en serait dissuadé. Déjà, plus de la moitié de ces tentatives sont des échecs, mais il faut arriver à les erradiquer pour de bon. C’est un message dan ce sens qui était lancé dimanche par l’heureux gagnant des élections en Pologne qui disait qu’il préférait voir ces salariés heureux chez lui, et non ailleurs en Europe. Les libéraux doivent venir à l’évidence que le capital largement accumulé par usurpation partielle des rémunérations et en entretenant une faible couverture du chômage et des besoins sociaux est une propriété collective, en raison même des plus values très inégalement réparties en défaveur des salariés. Ce qui est assez pour justifier que la défense des intérêts des salariés et du monde du travail est plus d’actualité que jamais. Les libéraux pas plus que d’autres ne peuvent pas ne pas être d’accord avec Raoul Follereau quand il disait " que nous avons besoin du bonheur d’autrui pour vivre heureux". Même s’ils ont du mal à admettre que "la racaille" puisse y accéder.

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jeudi 25 octobre 2007 à 16h26 - par  jompise

l’existence encore de services publics ainsi que d’une Sécurité sociale solidaire, malgré toutes les involutions depuis plusieurs décennies, est sans doute un facteur de persistance d’un lien social collectif (sans minimiser les exclusions, chòmage, pauvreté au travail, révolte des jeunes de banlieue...), mais aussi en termes économistes de l’attractivité de la France pour les entreprises certes, mais aussi pour les résidents (plus de Britanniques retraités s’installent en France que de golden boys français à la City londonienne)
la thématique du déclin national comme celle du trou de la Sécurité Sociale doivent en effet ètre mises à la question : bien souvent les médias les reprennent sans mème les interroger sérieusement

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dimanche 21 octobre 2007 à 20h49 - par  Soleil Sombre

le soi-disant « trou de la Sécu » :

Ce fameux trou de 11 milliards d’Euro existe-t-il vraiment ? Ce qui suit peut en faire douter :

Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécurité Sociale, n’est pas reversée : manque à gagner pour la Sécu - 7,8 milliards

Une partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécurité Sociale, n’est pas reversée : manque à gagner pour la Sécu - 3,5 milliards

La partie des primes d’assurances automobiles destinée à la Sécurité Sociale n’est pas reversée : manque à gagner pour la Sécu - 1,6 milliards

La partie de la taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécurité Sociale n’est pas reversée : manque à gagner pour la Sécu - 1,2 milliards

La part de TVA destinée à la Sécurité Sociale n’est pas reversée : manque à gagner pour la Sécu - 2 milliards

Retard de paiement à la Sécurité Sociale pour les contrats aidés - 2,1 milliards

Retard de paiement par les entreprises - 1,9 milliards

En faisant une bête addition, on arrive au chiffre pharamineux de 20,1 milliards d’Euro.

Conclusion, si les responsables de la Sécurité Sociale et certains hauts politiciens avaient fait leur boulot efficacement et surtout honnêtement, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd’hui 9 milliards d’excédent

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dimanche 21 octobre 2007 à 11h38 - par  Patrice Bardet

IL faut combattre à tout prix la notion d’un prétendu "déficit", qui n’est autre qu’organisé !!!

Le récent rapport de la Cour des Comptes fait état de 37 milliards d’euros qui ne sont pas reversés à la Sécu.

Quand au programme de ce gouvernement au service du patronat, rien de mieux que de le laisser résumer par Denis Kessler, ex n°2 du MEDEF.

Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.

Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !

Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...

A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !

A l’époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d’obtenir des avancées - toujours qualifiées d’« historiques » - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises.
Ce compromis, forgé aune période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc.

Cette « architecture » singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d’un demi-siècle. Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun. Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires.

Le problème de notre pays est qu’il sanctifie ses institutions, qu’il leur donne une vocation éternelle, qu’il les « tabouise » en quelque sorte. Si bien que lorsqu’elles existent, quiconque essaie de les réformer apparaît comme animé d’une intention diabolique. Et nombreux sont ceux qui s’érigent en gardien des temples sacrés, qui en tirent leur légitimité et leur position économique, sociale et politique. Et ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après guerre apparaissent sacrilèges.

Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait aussi que le débat interne au sein du monde gaulliste soit tranché, et que ceux qui croyaient pouvoir continuer à rafistoler sans cesse un modèle usé, devenu inadapté, laissent place à une nouvelle génération d’entrepreneurs politiques et sociaux. Désavouer les pères fondateurs n’est pas un problème qu’en psychanalyse.

par Denis Kessler

http://www.challenges.fr/opinions/1...

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