A LIRE, A VOIR ...
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A lire
Deux parutions intelligentes et instructives dans le domaine du livre politiques. En quête de gauche (Balland éditeur, 19,90 € ) de Jean-Luc Mélenchon montre, textes à l’appui, les origines et la montée en puissance de l’idéologie sociale libérale dans le Parti Socialiste, fortement inspirée par le Parti Démocrate américain et le labour à la sauce Tony Blair. Il y voit un danger pour la gauche, et il a bien raison. Des réflexions aussi sur l’Amérique latine, le Linke allemand. Un plaidoyer talentueux pour une gauche de gauche.
Souci partagé par Patrice Cohen-Séat, dirigeant important du Parti Communiste, dans Communisme : l’avenir d’une espérance (Calmann-Lévy éditeur, 15 €) qui se livre à une analyse sans concessions de l’évolution de la gauche et du parti communiste, et pose la question de sa remise en cause, à travers ses postions récentes, ses erreurs aussi bien que ses acquis.
Pour les amateurs de littérature, signalons la parution du troisième roman de Zadie Smith, cette jeune londonienne d’origine jamaïcaine : une écriture qui manie avec talent le grave et l’ironie. Du grand art. (De la beauté, Gallimard éditeur, 23,50 €)
A voir
A l’Espace Saint-Michel (7 place Saint-Michel, 75005, M° Saint Michel), plein de bons films, comme d’habitude. En exergue ce mois-ci Quand l’embryon part braconner, de Koji Wakatmatsu, stupidement interdit aux moins de 18 ans par la ministre Albanel sur proposition d’une commission qui ignore majoritairement ce que c’est que le cinéma, et Le rideau de sucre, de Camila Guzman Urzua, documentaire sensible et généreux sur cette génération de cubains qui n’a connu que le castrisme, avant et après la chute du mur de Berlin, évènement qui a fortement secoué l’économie du pays.
Tous les mercredis à 20h au Théatre de Montmartre (7 rue Coustou, 75018 M° Blanche), la Compagnie Nag’airs dans Divas du Pavé, des chansons populaires qui parcourent le siècle dernier, dont le Front (Populaire aussi).
Agnès Bihl, la chanteuse qui tire la langue aux vilains, est en première partie de Charles Aznavour au Palais des Congrès de la Porte Maillot à Paris jusqu’au 10 novembre puis dans toute la France (voir www.agnes-bihl.com). On peut aimer plus ou moins le cousu main d’Aznavour et son côté « grand pro ». On doit aimer Agnès, sa drôlerie acide et bien sur sa tendresse.
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