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MEMOIRES DE LA GAUCHE UNITAIRE CHAPITRE 10 : LE CHARIVARI DU VOTE DES COLLECTIFS

Par Saint-Silvère (pcc João Silveirinho)
vendredi 23 novembre 2007
par  João Silveirinho
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Le processus de vote commença donc, avec le choix donné entre une dizaine de candidats dont Clémentine Autain, José Bové, Patrick Braouzec, Marie-Georges Buffet, Yves Salesse (les autres n’étant connus que de ceux qui les connaissaient bien).

Une commission pluraliste avait avalisé environ 850 collectifs sur le territoire, ce qui n’empêcha pas certains, une fois le scrutin clos, de crier à la manipulation en soupçonnant certains collectifs d’être bidonnés. A quoi donc servit la commission de validation, qui comprenait pourtant les représentants de tous les courants ?

Les résultats commencèrent à arriver, les « expressions quantitatives » étant étalées sur plus d’une semaine. Au seuil du scrutin, Patrick Braouzec annonça son retrait. Au vu des premiers résultats, qui lui étaient très défavorables, José Bové signifia le sien.

Au total, Marie-George Buffet atteignait près de 55% des suffrages exprimés, Clémentine Autain et Yves Salesse se partageant le reste avec un léger avantage à la première. Pour le PCF, le résultat était clair. Oui mais...

Oui mais près du quart des collectifs avaient refusé de choisir, demandant au CUIN de prendre ses responsablités. Dans ces conditions, s’il demeurait incontestable que Marie-George arrivait en tête, sa majorité devenait relative.

Oui mais les votes eurent lieu selon des modalités différentes, le choix étant laissé à chaque collectif entre un vote uninominal et un vote préférentiel. Dans ce dernier cas, les processus furent différents selon les collectifs : pour certains, chaque votant classa dans l’ordre deux, ou trois ou même cinq candidats. Des collectifs adoptèrent une pondération (par exemple trois points au premier cité, deux au second, un au troisième). Bref, l’analyse des votes ressemblait à un casse-tête. Roger Martelli s’y risqua avec honnêteté mais sans convaincre.

Oui mais des adversaires de la candidature de Marie-George, généralement partisans de José Bové accusèrent le PCF d’avoir créé des comités de toutes pièces - mettant ainsi en cause la commission de validation dont ils faisaient pourtant partie - ou d’avoir mobilisé pour ce vote des militants de parti qui n’étaient jamais venus dans les collectifs. A ce sujet, outre le fait que le PCF ne fut pas le seul à jouer ce jeu (mais il est vrai qu’il avait davantage de « réserves » que les autres), il convient tout de même de rappeler que les organisations politiques avaient signé l’appel à des candidatures unitaires, étaient parties prenantes de toutes les décisions. Dans ces conditions, tous les adhérents des organisations en question étaient fondés à exprimer leur choix. Il fallait être bien naïf (ou plutôt faire semblant de l’être) pour imaginer qu’ils n’eussent pas utilisé cette possibilité.

En tout état de cause, on s’achemina vers une assemblée générale des collectifs qui promettait d’être saignante : après le vote des collectifs, les représentants des organisations siégeant au CUIN demeurant en gros sur leurs positions initiales : se dessinait un front "tout sauf Buffet".

(A suivre)


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