IL N’Y A PAS D’AFFAIRE BRAY-ROYAL
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A la suite des photos publiées par Paris-Match au sujet de l’ « escapade romantique » en Andalousie de Ségolène Royal avec un « chevalier servant », le bruit court à Paris que la Présidente de la Gauche Cactus, Florence Bray serait actuellement dans cette même région pour un voyage d’agrément. Ségolène Royal ayant fait connaître qu’elle allait poursuivre l’hebdomadaire en justice, nous avons souhaité savoir si, à titre préventif, la Gauche Cactus envisageait une action. Nous avons contacté quelques responsables de cette association bien connue dans les milieux discrets de l’influence idéologique. Selon Jean-Luc Gonneau, vice-président de l’association, « chacun passe ses vacances où il veut et avec qui il veut. Florence a choisi l’Andalousie bien avant que l’ « escapade » de madame Royal soit connue, et nous considérerions tout amalgame comme désobligeant pour notre Présidente : au Cactus, nous faisons de la réflexion politique, pas du show-bizz ».
Nous avons également pris contact avec Sylvain Ethiré, « cactusien » historique et éditorialiste de l’association, qui nous a reçu dans son bureau, installé depuis longtemps au comptoir du Rosebud, bar historique de la rue Vavin : « Je vous ferai remarquer que Flo est partie à Séville, Cordoue et Grenade, pas à Marbella. C’est toute la différence entre la culture et le bling-bling. Vous dites que j’amalgame ainsi Royal et Sarkozy ? C’est votre droit et je le partage. Vous reprendrez bien quelque chose ».
Enfin, João Silveirinho, rédacteur en chef de l’organe officiel de la Gauche Cactus nous a confié : « nous n’avons jamais pris contact dans le passé avec Paris Match, et ne le ferons pas plus dans le futur. Nous faisons la distinction entre un journal et un support publicitaire. Nous plaignons d’ailleurs sincèrement les quelques « vrais » journalistes de Paris-Match, de devoir, pour assurer le pain quotidien de leurs malheureuses familles, travailler dans ce que je n’ose même pas appeler un magazine. Que madame Royal se soit complue, à maintes reprises, à faire sa promotion dans ce papier d’emballage, c’est son affaire. Qu’elle se rebelle, ou fasse semblant, aujourd’hui, cela participe de son rapport avec les medias, qui n’est pas le nôtre. Qu’elle en fasse une affaire, peut nous chaud. Mais il n’y a pas d’affaire Bray. Allez en paix, mon fils ».
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