LA BANQUISE A 7 ANS !
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Voici quelques jours, la Gauche Cactus (Cactus Républicain pour l’état-civil) et sa gazette Réchauffer la Banquise ont eu 7ans. Sept années de parutions mensuelles, un site internet un peu plus jeune et que nous espérons rénover encore bientôt, un millier de contributions issues des différentes familles de la gauche, des débats publics que nous espérons bien reprendre dès la rentrée. Bref, un espace de rencontre qui, depuis l’origine, n’oublie pas que l’humour peut être aussi une arme politique.
Rappelons ici, notamment pour nos nouveaux lecteurs et pour les insouciants, la Gauche Cactus n’est pas un parti politique. Si elle est, administrativement, une association, elle est avant tout un réseau. Nous ne faisons pas de prosélytisme (mais les adhésions, 15 euros, une misère, sont toujours bienvenues). Nos adhérents, non « encartés », ou anciens encartés, ou encartés diversement sont réunis par des complicités intellectuelles et parfois par des liens amicaux : on n’entre pas au Cactus pour faire carrière ! Nos contributrices (que nous souhaiterions plus nombreuses) et contributeurs viennent de tous les horizons, ou presque, d’une gauche rétive au capitalisme, furieusement laïque, fondamentalement républicaine et internationalisme. Qu’elles et ils soient ici remerciés : c’est par elles et eux que notre modeste aventure a été possible et que, nous l’espérons, elle se continuera.
D’aucuns nous ont, souvent amicalement, reproché un certain élitisme, républicain, mais bon. Disons le tout net, ils ont tort : nous essayons de donner une certaine tenue littéraire à nos textes, certes, nous sommes désolés du fait que bien des « politiques » écrivent avec une enclume en guise de stylo, oui, mais nous n’allons pas pour cela obliger nos ami-e-s à écrire comme des manches. D’autres, parfois les mêmes, n’ont pas goûté notre incorrigible propension à l’humour. Quelques uns d’entre nous se souviennent encore de Georges Sarre, alors secrétaire d’Etat, traitant nos premières publications de plaisanteries de potaches. Sauf son respect, ce fut pour nous un compliment. Comme fut un compliment le commentaire de notre ami (et contributeur) Ruy Rodrigues da Silva, alors ministre d’un Etat brésilien : « Finalement, vous faites la synthèse entre Le Monde et Hara-Kiri », toutes proportions gardées bien sur.
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