A LIRE : QUAND PAUL VIOLET MALTRAITE LA MONDIALISATION…
Drôle de parcours politique que celui de Paul Violet. Naguère (et quelque sorte toujours) gaulliste de gauche, il eut des responsabilités au RPR, fut adjoint de Jacques Chirac à la Mairie de Paris, passa par Initiatives Républicaines, puis fut membre du secrétariat national du MRC, avant de se retrouver aujourd’hui au Parti Socialiste, membre de Pour la République Sociale, le club fondé par l’ami Jean-Luc Mélenchon, et last but not least, distingué membre du Cactus/La Gauche ! Ajoutons-y un passage par le Mars et une participation au défunt Ramulaud : l’homme a voyagé.
Paul, il permettra qu’on l’appelle Paul, nous offre un bouquin au long titre (Ne dites pas au peuple que la mondialisation c’est la mort de la démocratie, il croit que c’est son avenir, ed. Talleyrand) et à la lecture facile et instructive. On y trouvera sous la forme d’un lexique alphabétique l’essentiel de ce qu’il faut savoir des vices de la mondialisation, plus quelques anecdotes vécues souvent réjouissantes.
Livre utile, donc, en toutes les circonstances du militantisme politique, tant la mondialisation est prégnante dans notre vie quotidienne, et livre enlevé aussi. Comme on ne le répétera jamais assez, les cactusiens sont souvent de fins lettrés. Alors, lire, par exemple, à propos de Max Gallo et de son flirt avec Sarkozy « le biographe de Napoléon entendait faire rempart de son corps pour protéger le Bonaparte de la place Beauvau », ou encore « la bobo attitude permet de marcher avec le sourire et dans un esprit cool sur la gueule de son voisin » nous ravit.
Courez vite chez votre libraire, on vous le dit, ce livre est précieux
Sylvain Ethiré
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