https://www.traditionrolex.com/18 La Gauche Cactus http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/ fr SPIP - www.spip.net (Sarka-SPIP) POESIE DU CORONA http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2490 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2490 2020-05-17T23:19:00Z text/html fr Pierre Thomas <p>Quatre encres stellaires de Pierre Thomas</p> - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique63" rel="directory">A LIRE, A VOIR, ETC</a> GILETS JAUNES ET REPUBLIQUE http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2399 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2399 2019-09-10T19:48:00Z text/html fr - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique63" rel="directory">A LIRE, A VOIR, ETC</a> SAMBA : LE MAITRE MARTINHO DA VILA A PARIS LE 17 MAI http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2347 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2347 2019-05-16T23:58:00Z text/html fr Jean-Luc Gonneau C'est un événement considérable pour tous les amoureux, du samba, plus généralement de la musique du Brésil et plus généralement encore de la musique en général. Martinho da Vila est une légende vivante de la musique brésilienne et plus précisément du samba (oui, du, car samba est du genre masculin) en deuil depuis quelques jours d'une autre grande sambiste « historique », Beth Carvalho. Et Martinho, qui porte allègrement ses quatre vingt balais revient à Paris, après presque de (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique63" rel="directory">A LIRE, A VOIR, ETC</a> <div class='rss_texte'><p>C'est un événement considérable pour tous les amoureux, du samba, plus généralement de la musique du Brésil et plus généralement encore de la musique en général. Martinho da Vila est une légende vivante de la musique brésilienne et plus précisément du samba (oui, du, car samba est du genre masculin) en deuil depuis quelques jours d'une autre grande sambiste « historique », Beth Carvalho. Et Martinho, qui porte allègrement ses quatre vingt balais revient à Paris, après presque de dix années d'absence, avec ses musiciens pour une de ces soirées festives dont il a le secret. L'occasion sans doute de réentendre « live » quelques uns de ses plus grands succès (Casa de bamba, O pequeno burgues, Canta canta minha gente, Pra que dinheiro, Mulheres, Devagar devagarinho…) et sans doute des compositions plus récentes, notamment celles de son dernier CD, Bandeira da fé. Car Martinho da Vila n'est pas seulement un chanteur, et quel chanteur, mais aussi un des auteurs et compositeurs les plus prolifiques du Brésil, sans compter la dizaine de livres dont il est l'auteur.</p> <p>Fils de paysans de l'intérieur de l'état de Rio de Janeiro, il rejoint Rio dès l'âge de quatre ans. Très tôt attiré par la musique, il exercera divers métiers avant de se consacrer exclusivement à sa passion à l'âge de 32 ans, après déjà quelques succès les années précédentes. Membre éminent et fidèle de l'école de samba de Vila Isabel (quartier de Rio dont furent originaires de grands maîtres du samba, dont Noel Rosa, auquel Martinho rendra hommage dans un de ses albums), fidèle aussi à ses racines (il racheta la ferme où ses parents étaient employés lors de sa naissance), fidèle au samba qui le fit connaître et dont il maîtrise toutes les variétés musicales, mais curieux aussi d'autres genres musicaux, notamment lusophones, puisqu'il consacra, en 2000, un album entier, Lusofonia, à ces musiques. Il apparaîtra aussi en duo avec plusieurs fadistes portugais lors de concerts et fut l'un des interprètes choisis pour l'album reprenant les thèmes du fameux Um homen na cidade de Carlos do Carmo. Et il vient d'écrire le Fado das perguntas, inspiré par des brésiliens qui vivent au Portugal.</p> <p>C'est dans la belle salle de La Cigale que se déroulera le concert, avec une partie de la salle pour des places debout, car, voyez-vous, la musique de Martinho da Vila et de sept musiciens et choristes (dont deux de ses filles) donne des fourmis dans les jambes et une furieuse envie de danser.</p> <p>Dans cette salle, nous y sommes maintenant. Un concert de samba, ce n'est pas un concert comme les autres, car le samba, c'est notoire, s'écoute, mais se danse aussi. Il ressemble davantage à un concert de rock qu'à ceux de musique classique, de jazz, ou de fado, où le silence est de rigueur. La belle salle de la Cigale avait, ce vendredi 17 mai, été aménagée en conséquence pour accueillir Martino Da Vila, célébrissime sambiste, ses musiciens, bandoliniste, guitaristes et percussionnistes de haute volée et ses choristes : deux de ses filles, dont Maira Freitas, qui est bien plus qu'une choriste. Elle est en effet une pianiste virtuose, aussi à l'aise dans la musique classique que dans le jazz et les musiques brésiliennes, vocaliste talentueuse, compositrice et arrangeuse, bien connue au Brésil, et elle donna la réplique à son papa chéri plusieurs fois lors du concert.</p> <p>C'est au groupe de samba de Paris que fut confié le soin, dans une première partie ininterrompue à la façon des rodas de samba, de chauffer la salle. Mission accomplie. Puis vint le maître avec deux chansons lentes, dont la première en hommage à son village natal, Duas Barras, dans la campagne de l'état de Rio de Janeiro, et la seconde évoquant le personnage mythique de la résistance à l'esclavage, Zumbi dos palmares, demeuré trois siècles après son exécution, dans toutes les mémoires des afro-brésiliens. Il compte ensuite une histoire de la (sa ?) vie. Et après ? À la fin de la chanson : « Não sei ». Suit le Fado das perguntas, dédié aux brésiliens du Portugal, et au fado, qu'il apprécie beaucoup. Ces titres font partie de son dernier cd, sorti l'année dernière au Brésil. Et puis des sambas, refaisant sa carrière à l'envers, des sambas qui chantent les joies et les peines de la vie, qui n'évitent pas la critique sociale, ni l'humour.</p> <p>Au fil du concert, le rythme des musiques monte, la fièvre du public suit. Martinho a vite tombé la veste, il esquisse parfois avec une souplesse de jeune homme, ces petits pas du samba qui paraissent si simples et qui rendent si souvent ridicules les étrangers qui s'y essaient. Il s'assied parfois pour chanter. 81 ans quand même, ça mérite de petites poses. Mais le punch domine l'ensemble de la soirée, la voix chaude et décontractée, si reconnaissable, est intacte, le sens du rythme implacable, la bonne humeur constante : Martinho Da Vila digne de sa légende.</p> <p>Au moment où il reprend sa veste, saluant le public, tout le monde sait bien qu'il va revenir pour une petite dernière. Il revient en effet, mais c'est pour deux pots-pourris d'enfer, l'un de sambas de enredo célèbres, l'autre des ses plus grands succès, plus Mulheres en intégral, plus deux autres chansons à capela pour finir. Presque deux heures en scène, public en délire, des banderoles « Lula livre » apparaissent, ce qui ravit Martinho, citoyen engagé. La Cigale, pleine à craquer, avec bien sûr une forte représentation de la communauté brésilienne, a vécu une soirée mémorable, tout le monde espère que ce ne sera pas la dernière à Paris, car Martinho y est venu rarement. Et moi aussi.</p> <p><i>Texte également paru dans Lusojornal (<a href="https://lusojornal.com/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>https://lusojornal.com/</a>)</i></p></div> DEUX MONDES http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2345 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2345 2019-04-21T13:31:00Z text/html fr - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique63" rel="directory">A LIRE, A VOIR, ETC</a> A VOIR : A VOIX HAUTE, UN FILM DE STEPHANE DE FREITAS http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2142 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2142 2017-04-13T23:36:31Z text/html fr Sylvain Ethiré Issu de l'immigration, Stéphane de Freitas a grandi en banlieue. Lorsqu'il s'est frotté à la vie professionnelle, il a pris conscience que ce qui lui manquait, plus que les mots, c'était la capacité de les exprimer et d'être en mesure de dialoguer et pourquoi pas de convaincre. C'est l'idée d'Eloquantia, un concours d'éloquence né avec l'appui de l'université de Saint-Denis il y a cinq ans, qui depuis est repris par (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique63" rel="directory">A LIRE, A VOIR, ETC</a> <div class='rss_texte'><p>Issu de l'immigration, Stéphane de Freitas a grandi en banlieue. Lorsqu'il s'est frotté à la vie professionnelle, il a pris conscience que ce qui lui manquait, plus que les mots, c'était la capacité de les exprimer et d'être en mesure de dialoguer et pourquoi pas de convaincre. C'est l'idée d'Eloquantia, un concours d'éloquence né avec l'appui de l'université de Saint-Denis il y a cinq ans, qui depuis est repris par d'autres universités, et bientôt des collèges et des lycées. Une idée destinée à permettre à des étudiants issus des milieux populaires, pour beaucoup issus de l'immigration de développer leurs capacités d'expression et bien s'armer pour réussir leur vie. C'est ce cheminement que montre A voix haute.</p> <p>Beaucoup d'émotions, des rires souvent, une solidarité et une bienveillance qui s'installent au fil des semaines entre ces étudiants qui ne se connaissaient pas et au final un regard sur la jeunesse du 9-3 bien différent de celui qui trop souvent attire l'attention des médias.</p> <p>On sort de la séance le sourire aux lèvres, heureux d'avoir reçu un message d'humanité, sans esbroufe, sans mièvrerie. Le film vient de sortir en salle après une première version plus courte diffusée par Arte à la fin de l'année dernière. Courez-y, ça vaut le jus !</p></div> A VOIR : ENFIN DE BONNES NOUVELLES, UN FILM DE VINCENT GLENN http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2127 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2127 2016-12-22T17:40:00Z text/html fr Sylvain Ethiré Enfant de la balle cinématographique (son père est un chef-opérateur renommé, réalisateur aussi), Vincent Glenn s'est fait connaître en tant que documentariste (entres autres, Pas assez de volume, sur l'OMC, Indices, critique de la dictature du PIB). Il aborde avec En fin de bonnes nouvelles une sorte d'ovni cinématographique, une fiction, mais solidement documentée. Le pitch, comme on dit : une bande de potes décide de monter une agence de notation qui va noter… les (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique63" rel="directory">A LIRE, A VOIR, ETC</a> <div class='rss_texte'><p>Enfant de la balle cinématographique (son père est un chef-opérateur renommé, réalisateur aussi), Vincent Glenn s'est fait connaître en tant que documentariste (entres autres, Pas assez de volume, sur l'OMC, Indices, critique de la dictature du PIB). Il aborde avec En fin de bonnes nouvelles une sorte d'ovni cinématographique, une fiction, mais solidement documentée. Le pitch, comme on dit : une bande de potes décide de monter une agence de notation qui va noter… les bonnes ou, souvent, moins bonnes pratiques sociales, environnementales des entreprises. A leur grande surprise, l'agence a un succès fou et contraint les grosses boîtes à changer leurs pratiques. Bon, c'est de l'utopie, mais c'est bon, un air d'utopie dans ce monde sans pitié. Mais c'est aussi une critique parfois féroce de l'économie d'aujourd'hui, avec une bonne dose d'humour (c'est peut-être pourquoi on y aperçoit notre directeur de la publication).</p> <p>A voir, donc, un bol d'air en ces temps troublés.</p></div> A VOIR : INDICES, CORRESPONDANCES, GAZA-STROPHE ET L'ESPACE SAINT-MICHEL http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article1239 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article1239 2011-03-05T13:22:00Z text/html fr Sylvain Ethiré C'est le printemps pour un cinéma militant, intelligent, et même émouvant. Trois films, ou moins, à voir. Indices, tout d'abord de notre ami Vincent Glenn. Ou comment tout savoir sur le calcul frelaté du PIB, sur les alternatives à cette esbroufe économique, et tout cela avec une pédagogie légère, presque joyeuse, bien dans la tradition de la coopérative DHR (Direction Humaine des Ressources) dont Vincent Glenn est l'un des animateurs. Correspondances, de Laurence (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique63" rel="directory">A LIRE, A VOIR, ETC</a> <div class='rss_texte'><p>C'est le printemps pour un cinéma militant, intelligent, et même émouvant. Trois films, ou moins, à voir. Indices, tout d'abord de notre ami Vincent Glenn. Ou comment tout savoir sur le calcul frelaté du PIB, sur les alternatives à cette esbroufe économique, et tout cela avec une pédagogie légère, presque joyeuse, bien dans la tradition de la coopérative DHR (Direction Humaine des Ressources) dont Vincent Glenn est l'un des animateurs.</p> <p>Correspondances, de Laurence Petit-Jean est un bel essai de « lettres filmées ». Des femmes maliennes « écrivent » une lettre à une personne de leur choix. Certaines sont immigrées, ici, en France, les autres sont restées au pays. Des échanges rares, qui aident à appréhender ce que peut être le déracinement, et l'enracinement aussi.</p> <p>Plus conventionnel peut-être dans son approche, mais non moins nécessaire, Gaza-strophe, Palestine, de Samir Abdallah et Kheridine Mabrouk, nous fait toucher douloureusement le drame que vivent les populations enfermées dans la bande de Gaza. On sait, direz-vous, peut-être, mais les témoignages nous aident à mieux voir encore.</p> <p>Pour les parisiens, ces trois films passent chez nos amis de l'Espace Saint-Michel, qui annonce pour la fin mars ou le début avril l'ouverture d'un ciné-bar sur deux niveaux. Idéal pour les débats, qui pourront même être filmés, le lieu étant doté de quatre prises caméras. Picoler en en échangeant et s'instruisant, que demande le peuple ?</p> <p><i>Espace Saint-Michel 7, place Saint-Michel 75005 Paris (M° Saint-Michel) 01 44 07 20 49. Site : <a href="http://cinemasaintmichel.free.fr/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://cinemasaintmichel.free.fr</a></i></p></div> LA MECHE, LES ENFANTS DE SINE, LE FILM http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article1174 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article1174 2010-10-05T13:17:00Z text/html fr Sylvain Ethiré On s'en souvient, suite à son éviction de Charlie hebdo par l'ex « homme de gauche » Philippe val, depuis devenu censeur en chef de France Inter, Siné avait créé Siné Hebdo avec une bande de joyeux drilles (entre autres Christophe Alévêque, Isabelle Alonso, Guy Bedos, Delfeil de Ton, Catherine Siné, Vuillemin…). Au désespoir de ses lecteurs, l'hebdo, après de belles batailles, dut mettre la clé sous la porte. Stéphane Mercurio a filmé cette aventure, et (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique63" rel="directory">A LIRE, A VOIR, ETC</a> <div class='rss_texte'><p>On s'en souvient, suite à son éviction de Charlie hebdo par l'ex « homme de gauche » Philippe val, depuis devenu censeur en chef de France Inter, Siné avait créé Siné Hebdo avec une bande de joyeux drilles (entre autres Christophe Alévêque, Isabelle Alonso, Guy Bedos, Delfeil de Ton, Catherine Siné, Vuillemin…). Au désespoir de ses lecteurs, l'hebdo, après de belles batailles, dut mettre la clé sous la porte. Stéphane Mercurio a filmé cette aventure, et l'œuvre, « Mourir ? Plutôt crever ! » sort en France le 13 octobre, notamment, à Paris, chez nos copains de l'Espace Saint Michel (7 place Saint Michel, métro éponyme). A ne pas manquer</p> <p>Et quelques jeunes anciens de Siné Hebdo ont remis le couvert en créant La Mèche, tous les vendredis en kiosque pour deux euros, avce l'appui de briscards (Godin, Benasayag). Faut les encourager, ils le méritent. Et puis, et surtout, on passe un joyeux et instructif moment en lisant La Mèche.</p></div> JEAN BAUMGARTEN PRESENTE SON LIVRE SUR LA SERVITUDE VOLONTAIRE http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article873 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article873 2008-12-02T17:21:00Z text/html fr Jean Baumgarten Ce livre, La servitude volontaire hier et aujourd'hui, à fondements essentiellement historiques (mais pas seulement) a pour objectifs de montrer dans quelles conditions psychologiques et historiques les peuples (une petite partie ou une plus grande partie), se révoltent et essaient parfois de faire trembler et d'abattre les pouvoirs qui les dominent. Ainsi l'auteur passe en revue de grands moments historiques comme la guerre des paysans ( 1525 - 1527), la Révolution (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique63" rel="directory">A LIRE, A VOIR, ETC</a> <div class='rss_texte'><p>Ce livre, La servitude volontaire hier et aujourd'hui, à fondements essentiellement historiques (mais pas seulement) a pour objectifs de montrer dans quelles conditions psychologiques et historiques les peuples (une petite partie ou une plus grande partie), se révoltent et essaient parfois de faire trembler et d'abattre les pouvoirs qui les dominent. Ainsi l'auteur passe en revue de grands moments historiques comme la guerre des paysans ( 1525 - 1527), la Révolution française, la Commune de Paris, la 1ère guerre mondiale laquelle a marqué tout le 20ème siècle, la révolution russe écrasée par les nations "blanches" et qui a donné naissance au stalinisme, la situation provoquée par la victoire de 1945, la lutte pour la décolonisation entre 1945 et 1962 en France, la non-victoire de la révolution de mai 68, le déclin de l'empire américain (intéressant à étudier après la victoire d' Obama) et, peut-être, la marche de l'Amérique latine vers le socialisme. Certains reprocheront à ce livre d'être "pessimiste". L'auteur leur répondra qu'il s'est situé en longue période : 20, 50, 100 ans. Et qu'en longue période on ne peut qu'être optimiste (le capitalisme qui triomphe depuis plus de 500 ans finira bien un jour par être brisé par les hommes...). Mais en courte période les choses ne sont pas aussi simples, et la servitude volontaire y est pour beaucoup.</p> <p>Souvenons-nous de ce texte d'Auguste Blanqui, écrit quelques années après la révolution de 1830 : "<i>Les plus généreux défenseurs de la liberté, dans notre première révolution, sont montés sur l'échafaud par l'ingratitude et la lâcheté du peuple. Le peuple a permis à ses plus cruels ennemis de vouer leur mémoire aux malédictions, par un exécrable concert de calomnies et, aujourd'hui encore, des misérables enseignent chaque matin aux Français à cracher sur la tombe de ces martyrs."</i></p> <p><i>Diffusion : Librairie Résistances - 30 Villa Compoint - Paris</i></p></div> A LIRE, A VOIR ... http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article676 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article676 2007-10-17T13:31:00Z text/html fr A lire Deux parutions intelligentes et instructives dans le domaine du livre politiques. En quête de gauche (Balland éditeur, 19,90 € ) de Jean-Luc Mélenchon montre, textes à l'appui, les origines et la montée en puissance de l'idéologie sociale libérale dans le Parti Socialiste, fortement inspirée par le Parti Démocrate américain et le labour à la sauce Tony Blair. Il y voit un danger pour la gauche, et il a bien raison. Des réflexions aussi sur l'Amérique latine, (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique63" rel="directory">A LIRE, A VOIR, ETC</a> <div class='rss_texte'><p><strong>A lire</strong></p> <p>Deux parutions intelligentes et instructives dans le domaine du livre politiques. <i>En quête de gauche</i> (Balland éditeur, 19,90 € ) de <strong>Jean-Luc Mélenchon</strong> montre, textes à l'appui, les origines et la montée en puissance de l'idéologie sociale libérale dans le Parti Socialiste, fortement inspirée par le Parti Démocrate américain et le labour à la sauce Tony Blair. Il y voit un danger pour la gauche, et il a bien raison. Des réflexions aussi sur l'Amérique latine, le Linke allemand. Un plaidoyer talentueux pour une gauche de gauche.</p> <p>Souci partagé par <strong>Patrice Cohen-Séat</strong>, dirigeant important du Parti Communiste, dans <i>Communisme : l'avenir d'une espérance</i> (Calmann-Lévy éditeur, 15 €) qui se livre à une analyse sans concessions de l'évolution de la gauche et du parti communiste, et pose la question de sa remise en cause, à travers ses postions récentes, ses erreurs aussi bien que ses acquis.</p> <p>Pour les amateurs de littérature, signalons la parution du troisième roman de <strong>Zadie Smith</strong>, cette jeune londonienne d'origine jamaïcaine : une écriture qui manie avec talent le grave et l'ironie. Du grand art. (<i>De la beauté</i>, Gallimard éditeur, 23,50 €)</p> <p><strong>A voir</strong></p> <p>A <strong>l'Espace Saint-Michel</strong> <i>(7 place Saint-Michel, 75005, M° Saint Michel)</i>, plein de bons films, comme d'habitude. En exergue ce mois-ci <strong>Quand l'embryon part braconner</strong>, de Koji Wakatmatsu, stupidement interdit aux moins de 18 ans par la ministre Albanel sur proposition d'une commission qui ignore majoritairement ce que c'est que le cinéma, et <strong>Le rideau de sucre</strong>, de Camila Guzman Urzua, documentaire sensible et généreux sur cette génération de cubains qui n'a connu que le castrisme, avant et après la chute du mur de Berlin, évènement qui a fortement secoué l'économie du pays.</p> <p>Tous les mercredis à 20h au <strong>Théatre de Montmartre</strong> <i>(7 rue Coustou, 75018 M° Blanche)</i>, la <strong>Compagnie Nag'airs</strong> dans Divas du Pavé, des chansons populaires qui parcourent le siècle dernier, dont le Front (Populaire aussi).</p> <p><strong>Agnès Bihl</strong>, la chanteuse qui tire la langue aux vilains, est en première partie de Charles Aznavour au Palais des Congrès de la Porte Maillot à Paris jusqu'au 10 novembre puis dans toute la France (<i>voir <a href="http://www.agnes-bihl.com/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.agnes-bihl.com</a>)</i>. On peut aimer plus ou moins le cousu main d'Aznavour et son côté « grand pro ». On doit aimer Agnès, sa drôlerie acide et bien sur sa tendresse.</p></div> https://www.traditionrolex.com/18 https://www.traditionrolex.com/18