https://www.traditionrolex.com/18 La Gauche Cactus http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/ fr SPIP - www.spip.net (Sarka-SPIP) Les 55 ans de fado de JLG dans l'amitié, le sourire et bien sûr la musique ! Vendredi 29 septembre à 20h aux Affiches http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2908 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2908 2023-09-14T11:36:21Z text/html fr Après la trève estivale, le Coin du fado est de retour dans la belle salle des Affiches, au cœur du Quartier Latin, et y fêtera les 55 ans de fado de son fondateur (du Coin, pas du fado, dont on fêtera par la même occasion les 200 ans) Jean-Luc Gonneau. Pour cette soirée, il a demandé à ses amis du fado d'évoquer, en chansons, aussi bien des légendes du fado (Amalia, Marceneiro, Herminia Silva, Berta Cardoso…) que les stars actuelles (Mariza, Ana Moura, Katia (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique91" rel="directory">LE COIN DU FADO</a> <div class='rss_chapo'><p>Après la trève estivale, le Coin du fado est de retour dans la belle salle des Affiches, au cœur du Quartier Latin, et y fêtera les 55 ans de fado de son fondateur (du Coin, pas du fado, dont on fêtera par la même occasion les 200 ans) Jean-Luc Gonneau. Pour cette soirée, il a demandé à ses amis du fado d'évoquer, en chansons, aussi bien des légendes du fado (Amalia, Marceneiro, Herminia Silva, Berta Cardoso…) que les stars actuelles (Mariza, Ana Moura, Katia Guereiro…) sans oublier des figures moins connues dont il a aussi croisé le chemin. Ce sera donc vendredi 29 septembre à 20h, aux Affiches, 7 place Saint-Michel 75005 Paris.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Pour tenir ce (modeste) pari, nous auront le concours de chanteuses éminentes du fado parisien :<strong> Conceição Guadalupe</strong>, « sociétaire » du Coin du Fado, puisqu'elle est présente dans nos soirées depuis leur début voilà 16 ans, <strong>Jenyfer Rainho</strong>, représentante de la pure tradition fadiste, <strong>Tânia Raquel Caetano</strong>, figure de proue de la nouvelle génération, et <strong>Joana Pereira</strong>, nouvelle venue sur la scène fadiste parisienne, dont l'évident talent n'a pas échappé au Coin du Fado. Il n'y a pas que les dames qui chantent le fado, les messieurs aussi : nous aurons le plaisir d'accueillir l'ami <strong>João Rufino</strong>, qui a bien voulu quitter son Alentejo natal spécialement pour cette soirée, lui qui durant de longues années mena à Paris une triple vie entre son emploi, son militantisme et les soirées fado, dont les nôtres. Cette liste n'est pas close et d'autres amis s'y joindront probablement.</p> <p>Pas de fado sans musiciens : c'est <strong>Filipe De Sousa</strong>, autre « sociétaire » du Coin du Fado, virtuose inventif, qui tiendra la guitare portugaise et <strong>Philippe Leiba</strong>, autre pilier de nos soirées. Ils seront rejoints par <strong>Nuno Estevens</strong> (guitare classique), qui tenait à participer à cette soirée et nous viendra de Lisbonne et reconstituer le « trio magique » qui enchanta les soirées aux Affiches durant six ans. Et il n'est pas impossible que d'autres, musiciens, comme <strong>Dominique Oguic</strong>, les rejoignent.</p> <p>C'est dans le Club, la superbe cave aménagée des Affiches, que se tiendra la soirée, selon une formule « café-concert ». <strong>Les Affiches est le café ciné bar de l'Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel (M° et RER Saint Michel). P.A.F. : 20 €, incluant deux consommations (vin, bière, softs) ou 1 alcool (whisky, porto). </strong></p> <p><strong>Réservation obligatoire, les places étant limitées en répondant à ce courriel ou par téléphone au 06 22 98 60 41</strong></p> <p><i>Avec le soutien du Cactus, de Résistance 7e Art, des Amis de Lusofolie's et du Comité Léo Lagrange Paris. </i></p></div> INFOS FADO : LES SOIREES FADO EN FRANCE CES PROCHAINES SEMAINES http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2907 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2907 2023-09-06T11:49:00Z text/html fr Jean-Luc Gonneau Bonjour ! Pour écouter du fado ces prochaines semaines, tous les événements (sauf ceux qui ne nous ont pas été indiqués). Merci aux organisateurs et aux artistes de nous prévenir de leurs futures dates. Ce programme est actualisé en permanence en fonction de nos et vos infos sur notre site PORTOLOGIA 42, Rue Chapon 75003 Paris 09 52 59 22 29 Concerts de fado deux mercredis par mois à 19h30. Un.e artiste invité.e accompagné.e par Filipe De Sousa (guitarra) et divers artistes (viola) + fado (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique91" rel="directory">LE COIN DU FADO</a> <div class='rss_chapo'><p>Bonjour ! Pour écouter du fado ces prochaines semaines, tous les événements (sauf ceux qui ne nous ont pas été indiqués). Merci aux organisateurs et aux artistes de nous prévenir de leurs futures dates. Ce programme est actualisé en permanence en fonction de nos et vos infos sur notre site</p></div> <div class='rss_texte'><p><strong>PORTOLOGIA </strong> 42, Rue Chapon 75003 Paris 09 52 59 22 29 Concerts de fado deux mercredis par mois à 19h30. Un.e artiste invité.e accompagné.e par <strong>Filipe De Sousa</strong> (guitarra) et divers artistes (viola) + fado vadio. Présentation <strong>JL Gonneau.</strong> Le 20 septembre : <strong>Joana Pereira </strong> ; le 4 octobre : <strong>Jenyfer Rainho</strong> ; le 20 octobre : <strong>Lucia Araujo </strong></p> <p><strong>CASA SAUDADE</strong> 20 rue du Général Leclerc 78000 Versailles 01 30 21 23 43 Dîner fado une fois par mois.</p> <p><strong>LES AFFICHES/ LE CLUB</strong> Soutenu par le Cactus, le Coin du fado et les Amis de Lusofolie's 7 place Saint Michel 75005 Paris <strong>Réservation obligatoire : 06 22 98 60 41 </strong> <strong>Prochaine soirée : Vendredi 29 septembre à 20h30, café-concert « Les 55 ans de Fado de JLG » , avec Conceição Guadalupe, Tânia Raquel Caetano, João Rufino, Jenyfer Rainho, Joana Pereira et d'autres à venir et du fado vadio, accompagné.es par Filipe De Sousa, (guitarra), Nuno Estevens (viola), Philippe Leiba (contrebasse) et d'autres encore. Présenté, et chanté aussi, par J.L. Gonneau. </strong></p> <p><strong>SAUDADE</strong> 34 rue des Bourdonnais, Paris 1er, 01 42 36 30 71 Fado le premier mardi du mois. Un-e chanteur/euse invitée et <strong>Manuel Corgas </strong> et <strong>Casimiro Silva</strong> (guitares). Pas de fado vadio.</p> <p><strong>ASSOCIATION GAIVOTA </strong> Chateau Lorenz, Salle polyvalente 11 avenue Georges Clemenceau 94360 Bry sur marne 06 64 13 48 94 Un dimanche par mois à partir de 16h : Les rencontres mensuelles de Gaivota : fado, chanson, poésie, peinture, littérature et ... petiscos ! Prochaine rencontre <strong>dimanche 18 octobre. </strong></p> <p><strong>RESTAURANT LA MENDIGOTE</strong> 60 avenue du général Leclerc 95390 Saint-Prix 01 34 16 25 75 Fado occasionnel COMPTOIR SAUDADE 27 bis rue de la Jonquière 75017 Paris 01 45 88 24 95 Fado occasionnel</p> <p><strong>FADO A MESA</strong> 83 Rue Jean Jacques Rousseau, 21000 Dijon 03 80 63 10 73 Samedi 22 septembre à 20h : dîner fado avec <strong>Monica Cunha,</strong> accompagnée par<strong> Filipe De Sousa</strong> (guitarra) et <strong>Casimiro Silva </strong> (viola)</p> <p><strong>O FADO </strong> 14 rue du Muehlbach 68750 Bergheim 06 78 71 42 24 Dîners fado les 8, 30 septembre, et 20 et 21 octobre : <strong>Manuel Sanches, Lucie Silva et Sonia Cardoso accompagné.es </strong> par <strong>Filipe De Sousa</strong> (guitarra) et<strong> Pierre Faller</strong> (viola). Invitée pour les concerts d'octobre : <strong>Cristina Madeira</strong></p> <p><strong>COMPTOIR DU PORTUGAL</strong> 2 avenue de la division Leclerc, 91160 Ballainvilliers, 01 69 01 91 58. Dîner Fado mensuel</p> <p><strong>PASTELARIA BELEM </strong> 47 r Boursault, 75017 Paris 01 45 22 38 95 Fado occasionnel <strong>CHEZ MANU</strong> 22 rue Vieille Forge, 92170 Vanves 09 84 59 51 56 Programmation à venir</p> <p><strong>ET AUSSI </strong> :</p> <p><strong>ANDORINHA </strong> 199 Av. de Versailles, 75016 Paris 01 77 14 51 63 Vendredi 6 octobre à 20h : dîner fado avec <strong>Sophie Paula</strong>, accompagnée par <strong>Lino Ribeiro</strong> (guitarra) et <strong>Dominique Oguic</strong> (viola)</p> <p><strong>SALLE D'ANIMATION DE SAINTE CONSORCE</strong> 13 Rue des Monts, 69280 Sainte-Consorce 04 78 87 61 07 Samedi 7 octobre à 20h : soirée fado avec <strong>Tânia Raquel Caetano</strong>, accompagnée par <strong>Filipe De Sousa </strong> (guitarra) et <strong>Dominique Oguic</strong> (viola)</p> <p><strong>LE MOULIN</strong> Rue des Anciens Combattants d'Afrique du Nord, 27400 Louviers 06 16 51 09 96. Samedi 7 octobre à 20h : soirée fado avec <strong>Cecilia Gonçalves </strong> (et d'autres fadistes), accompagnée par <strong>Edgar Afonso </strong> (guitarra) et <strong>João Filipe </strong> (viola), et la participation d'<strong>Alexandra Vieira</strong> (auteure), précédée à 17h d'une rencontre littéraire en musique . Organisé par saudade.portugal@yahoo.fr</p> <p><strong>LES FEES SOLIDAIRES</strong> 17, rue Saint-Christophe, Meaux, France 01 83 38 95 51 : Samedi 14 octobre à 20h : soirée fado avec <strong>Tânia Raquel Caetano</strong>, accompagnée par <strong>Filipe De Sousa</strong> (guitarra) et <strong>Dominique Oguic</strong> (viola)</p> <p><strong>APUCT </strong> 154 avenue du général Leclerc, Soisy-sous-Montmorency, France 06 33 29 89 99 Samedi 21 octobre à 20h : soirée fado avec <strong>Tânia Raquel Caetano</strong>, accompagnée par <strong>Filipe De Sousa (guitarra)</strong> et <strong>Dominique Oguic</strong> (viola)</p> <p><strong>LES TOURNEES DES STARS DU FADO </strong></p> <p><strong>GISELA JOÃO</strong> Vendredi 6 octobre à 20h Théâtre et cinéma de Choisy-le-Roi (94) 4 Av. de Villeneuve Saint-Georges, 94600 Choisy-le-Roi 01 48 90 89 79. En première partie, <strong>Monica Cunha,</strong> accompagnée par <strong>Filipe De Sousa </strong> (guitarra) et <strong>Casimiro Silva</strong> (viola)</p> <p>*<i>Fado vadio : les personnes présentes qui le souhaitent sont invitées à chanter un ou deux fados selon les cas NB : la "guitarra" est la guitare portugaise, la "viola" est la guitare classique et la "viola baixa" la guitare basse acoustique </i></p></div> Un duo Tânia Raquel Caetano/Filipe De Sousa pour clore la saison de fado http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2893 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2893 2023-07-16T23:11:00Z text/html fr Jean-Luc Gonneau Comme chaque année, le fado en France cesse ses activités à la mi-juillet jusqu'au début de septembre. Lors des années précédentes, il n'était pas rare que quelques « stars » venues du Portugal soient conviées à des festivals, nombreux en période estivale sur tout le territoire, Ce ne sera pas le cas cette année, à l'exception de la venue d'Antonio Zambujo au festival international de guitare de Puy l'Evêque, village médiéval du Lot. Une bonne raison pour ne (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique91" rel="directory">LE COIN DU FADO</a> <div class='rss_texte'><p>Comme chaque année, le fado en France cesse ses activités à la mi-juillet jusqu'au début de septembre. Lors des années précédentes, il n'était pas rare que quelques « stars » venues du Portugal soient conviées à des festivals, nombreux en période estivale sur tout le territoire, Ce ne sera pas le cas cette année, à l'exception de la venue d'Antonio Zambujo au festival international de guitare de Puy l'Evêque, village médiéval du Lot.</p> <p>Une bonne raison pour ne pas manquer, le 11 juin, le concert donné par deux artistes majeurs de la scène fadiste en France, la chanteuse Tânia Raquel Caetano et le guitariste Filipe De Sousa. Autre raison ? Un lieu inédit pour le fado, le Théâtre Shakespeare, rien que ça. Théâtre de verdure, en plein air donc, niché au cœur du bois de Boulogne, tout près d'un réputé restaurant étoilé et des installations grand chic du vénérable Racing Club de France, Petit théâtre associatif, animé par une sympathique équipe, qui ajoute cette année à sa programmation théâtrale un concert musical hebdomadaire. Raison supplémentaire : ces concerts sont dédiés à des duos, et, c'est bien connu, la formation fadiste de base, c'est un trio : deux guitares et une voix. Comment donc allaient s'en tirer Tânia et Filipe ? Haut la main.</p> <p>Arrivé dans le monde fadiste parisien avec le siècle, il s'est imposé comme un maestro de la guitare portugaise. Mais avant, le tout jeune Filipe avait acquis une solide formation à la guitare classique, la viola. Il n'en a rien perdu et, duo aidant, il reprit la viola pour accompagner Tânia dans toute une première partie du concert (et un peu à la fin) en assurant, en belle et bonne viola do fado, le soubassement rythmique des chansons tout en se permettant quelques enjolivures rappelant la guitare portugaise, sur des fados traditionnels (triplicado, menor do Porto, Pedro Rodrigues) ou très connus du répertoire, comme le Fado portugues immortalisé par Amalia, ou Eu jà não sei, créé en 1955 par un fadiste connu à l'époque (Manuel Fernandes, et quasi oublié depuis) et repris curieusement par de nombreux artistes de la nouvelle génération. Dans le répertoire du concert, Tânia incluteux bijoux de la musique brésilienne, qui illustrent une saudade toute fadiste : As rosas não falam, du grand compositeur Cartola, et Cadeira vazia, de Lucipinio Rodrigues, autre grand nom. Ce second titre donna l'occasion à Tânia de rendre un discret hommage à la diva brésilienne Elza Soares, récemment disparue, formidable chanteuse et infatigable militante antiraciste : une interprétation toute en délicatesse à la fois personnelle et inspirée par l'esprit d'Elza. De soirées en concerts, Tânia Raquel Caetano s'affirme chaque fois davantage comme l'étoile montante du fado en France et, qui sait, peut-être pas seulement en France.</p> <p>Nous eûmes droit à une superbe guitarrada (en solo, bien sûr) et un titre de musique expérimentale, « guitarra desarticulada » composée et jouée par Filipe De Sousa, combinant sa guitare portugaise avec des sons électroniques : surprenant et captivant. C'est à regret que nous quittâmes ces deux artistes, les arbres bruissant doucement qui entouraient la scène, alors que le concert, commencé dans la lumière du soleil couchant se terminait la nuit tombée. Moment de paix et de poésie, bienvenu en ces temps difficiles</p> <p>Jean-Luc Gonneau</p> <p>Texte paru également dans Lusojornal.com</p></div> Le Cactus et Le Coin du Fado proposent : Soirée « Le Fado et le Brésil » Vendredi 2 Juin à 20h30 aux Affiches http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2862 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2862 2023-05-13T00:17:04Z text/html fr Fado et Brésil, c'est une longue histoire, antérieure même à la naissance du fado : dès le dernier quart du 18e, la modinha, mélange entre les musiques européennes et brésiliennes, puis le lundum, plus spécifiquement brésilien, sont à la mode à Lisbonne, jusqu'à la cour royale. Domingos Caldas Barbosa, poète, musicien, chanteur, métis né à Rio de Janeiro, devient, jusqu'à sa mort en 1800, la coqueluche de la reine Marie et de la cour. En 1821, le roi Jean VI, exilé à Rio (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique91" rel="directory">LE COIN DU FADO</a> <div class='rss_texte'><p>Fado et Brésil, c'est une longue histoire, antérieure même à la naissance du fado : dès le dernier quart du 18e, la modinha, mélange entre les musiques européennes et brésiliennes, puis le lundum, plus spécifiquement brésilien, sont à la mode à Lisbonne, jusqu'à la cour royale. Domingos Caldas Barbosa, poète, musicien, chanteur, métis né à Rio de Janeiro, devient, jusqu'à sa mort en 1800, la coqueluche de la reine Marie et de la cour. En 1821, le roi Jean VI, exilé à Rio suite à l'invasion des troupes napoléoniennes, revient à Lisbonne avec sa cour et des milliers de serviteurs brésiliens. Leurs musiques contribueront à ce mélange musical qui devient le fado. Tout au long des deux siècles suivants, les échanges musicaux entre Portugal et Brésil se poursuivront. Le Coin du fado a donc souhaité y participer avec cette soirée le 2 juin aux Affiches</p> <p>Pour cette soirée, nous retrouverons notre fadiste « historique », de retour des Açores, <strong>Conceição Guadalupe, Tânia Raquel Caetano, </strong> fadiste explosive qui adore aussi la musique brésilienne,<strong> Lizzie</strong>, fadiste française inspirée et ouverte aux musiques du monde, <strong>Karine</strong>, la « française d'Alfama » et, côté Brésil, le bahianais<strong> Ney Vera</strong>s, chanteur, compositeur et musicien (guitare, percussions) et la jeune et délicate <strong>Virginia Cambuci</strong>. Outre Ney Veras, les musiciens qui accompagneront sont le jeune et subtil <strong>Vasco Leitão</strong> (guitare portugaise), <strong>Fabrice Abrunhosa</strong> (guitare classique), qui se partage entre fado et jazz manouche (mais ce sera fado le 2 juin) et à la contrebasse notre fidèle et talentueux <strong>Philippe Leiba</strong>, qui se trouve être aussi, car le monde est petit, un accompagnateur régulier de Ney Veras et Virginia Cambuci. Le tout présenté, avec le sourire, par <strong>Jean-Luc Gonneau</strong> (qui chantera un peu aussi).</p> <p><i>C'est dans le Club, la superbe cave aménagée des Affiches, que se tiendra la soirée, selon une formule « café-concert ». Les Affiches est le café ciné bar de l'Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel (M° et RER Saint Michel). P.A.F. : 20 €, incluant deux consommations (vin, bière, softs) ou 1 alcool (whisky, porto). </i></p> <p> <strong>Réservation obligatoire, les places étant limitées en répondant à ce courriel ou par téléphone au 06 22 98 60 41</strong></p> <p><i>Avec le soutien du Cactus, de Résistance 7e Art, des Amis de Lusofolie's et du Comité Léo Lagrange Paris.</i></p></div> Le Cactus et le Coin du Fado : Les infos fado des prochaines semaines à Paris et en France http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2861 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2861 2023-05-05T16:29:00Z text/html fr Bonjour ! Pour écouter du fado ces prochaines semaines, tous les événements (sauf ceux qui ne nous ont pas été indiqués). Merci aux organisateurs et aux artistes de nous prévenir de leurs futures dates. Ce programme est actualisé en permanence en fonction de nos et vos infos sur notre site http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP.... PORTOLOGIA 42, Rue Chapon 75003 Paris 09 52 59 22 29 Concerts de fado deux mercredis par mois à 19h30. Un.e artiste invité.e accompagné.e par Filipe De Sousa (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique91" rel="directory">LE COIN DU FADO</a> <div class='rss_texte'><p>Bonjour ! Pour écouter du fado ces prochaines semaines, tous les événements (sauf ceux qui ne nous ont pas été indiqués). Merci aux organisateurs et aux artistes de nous prévenir de leurs futures dates. Ce programme est actualisé en permanence en fonction de nos et vos infos sur notre site <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP..." class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP...</a>.</p> <p><strong>PORTOLOGIA</strong> 42, Rue Chapon 75003 Paris 09 52 59 22 29 Concerts de fado deux mercredis par mois à 19h30. Un.e artiste invité.e accompagné.e par<strong> Filipe De Sousa (guitarra) </strong> et divers artistes (viola) + fado vadio. Présentation <strong>JL Gonneau.</strong> Le 10 mai : <strong>Joana Pereira </strong> Le 24 mai : <strong>Jenyfer Rainho </strong></p> <p><strong>CASA SAUDADE</strong> 20 rue du Général Leclerc 78000 Versailles 01 30 21 23 43 Dîner fado une fois par mois.</p> <p><strong>LES AFFICHES/ LE CLUB </strong> <strong>Soutenu par le Cactus, le Coin du fado et les Amis de Lusofolie's 7 place Saint Michel 75005 Paris <strong>Réservation obligatoire</strong> : 06 22 98 60 41 Prochaine soirée : Vendredi 2 juin à 20h30, café-concert « Le Fado et le Brésil » , avec <strong>Conceição Guadalupe, Tânia Raquel Caetano, Lizzie, Karine, Ney Veras, Virginia Cambuci, </strong> d'autres à venir et du fado vadio, accompagné.es par<strong> Vasco Leitão (guitarra), Ney Veras (guitare et precus), Fabrice Abrunhosa (viola) et Philippe Leiba (contrebasse)</strong>. Présenté par <strong>J.L. Gonneau</strong>.</strong> </strong></p> <p><strong>SAUDADE</strong> 34 rue des Bourdonnais, Paris 1er, 01 42 36 30 71 Fado le premier mardi du mois. Un-e chanteur/euse invitée et Manuel Corgas et Casimiro Silva (guitares). Pas de fado vadio.</p> <p><strong>ASSOCIATION GAIVOTA</strong> Chateau Lorenz, Salle polyvalente 11 avenue Georges Clemenceau 94360 Bry sur marne 06 64 13 48 94 Un dimanche par mois à partir de 16h : Les rencontres mensuelles de Gaivota : fado, chanson, poésie, peinture, littérature et ... petiscos ! Prochaine rencontre dimanche 21 mai. Invitée fado : <strong>Claudia Costa</strong>, accompagnée par <strong>Manuel Miranda </strong> (guitarra) et F<strong>abrice Abrunhosa </strong> (viola)</p> <p><strong>RESTAURANT LA MENDIGOTE</strong> 60 avenue du général Leclerc 95390 Saint-Prix 01 34 16 25 75 Fado occasionnel</p> <p><strong>COMPTOIR SAUDADE</strong> 27 bis rue de la Jonquière 75017 Paris 01 45 88 24 95 Fado occasionnel</p> <p><strong>FADO A MESA </strong> 83 Rue Jean Jacques Rousseau, 21000 Dijon 03 80 63 10 73 Un dîner fado par mois. Le 3 juin : <strong>Tânia Raquel Caetano</strong>, accompagnée par<strong> Filipe De Sousa</strong> (guitarra) et <strong>Fabrice Abrunhosa </strong> (viola)</p> <p><strong>O FADO</strong> 14 rue du Muehlbach 68750 Bergheim 06 78 71 42 24 Dîners fado 13 et 26 mai et 10 et 24 juin avec <strong>Manuel Sanches, Lucie Silva et Sonia Cardoso </strong> accompagné.es par <strong>Filipe De Sousa</strong> (guitarra) et <strong>Pierre Faller</strong> (viola)</p> <p><strong>RESTAURANT VILANOVA</strong> 53 rue Maurice Sarraut 59200 Tourcoing 03 20 25 02 80 Fado occasionnel</p> <p><strong>COMPTOIR DU PORTUGAL</strong> 2 avenue de la division Leclerc, 91160 Ballainvilliers, 01 69 01 91 58. Dîner Fado mensuel</p> <p><strong>PASTELARIA BELEM </strong> 47 r Boursault, 75017 Paris 01 45 22 38 95 Fado occasionnel</p> <p><strong>CHEZ MANU</strong> 22 rue Vieille Forge, 92170 Vanves 09 84 59 51 56 Samedi 13 mai : dîner fado avec Lucia Araujo, accompagnée par Manuel Miranda (guitarra) et Paulo Ramos (viola)</p> <p><strong>ET AUSSI </strong> :</p> <p><strong>L'AIMANT BAR</strong> Square Maurice Daumain, rue Gabriel Péri, 94120 Fontenay-sous-Bois, 06 50 74 53 27 Dimanche 14 mai à 17h : concert de Filipe De Sousa (guitarra)</p> <p><strong>LA RESIDENCE</strong> 32 rue de Valenton 94000 Créteil 01 48 89 86 Vendredi 19 mai : soirée fado avec Tereza Carvalho, accompagnée par Lino Ribeiro (guitarra) et Fabrice Abrunhosa (viola) + 4 musiciens</p> <p><strong>LA PETITE LUSITANE</strong> 27 Rue de Brunoy, 91480 Quincy-sous-Sénart 01 69 84 11 08 Samedi 20 Mai : soirée fado</p> <p><strong>LES TOURNEES DES STARS DU FADO </strong> :</p> <p><strong>KATIA GUERREIRO</strong> Jeudi 11 mai à 20h30 L'Onde 8 bis Av. Louis Breguet, 78140 Vélizy-Villacoublay</p> <p><strong>DUARTE </strong> Samedi 13mai à 21h Musée de la Corse 20250 Corte et Dimanche 4 juin à 19h Festival Le Rivage des voix 49410 Saint-Florent le Vieil</p> <p><strong>FADO BICHA</strong> Samedi 27 mai à 20h Espace Cardin 1 Av. Gabriel, 75008 Paris : 01 42 74 22 77</p> <p>*Fado vadio : les personnes présentes qui le souhaitent sont invitées à chanter un ou deux fados selon les cas NB : la "guitarra" est la guitare portugaise, la "viola" est la guitare classique et la "viola baixa" la guitare basse acoustique</p></div> Le Cactus et Le Coin du Fado proposent : Soirée « Fado em Liberdade » pour le 49e anniversaire de la Révolution des Œillets Mardi 25 Avril à 20h30 aux Affiches http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2847 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2847 2023-04-20T13:32:00Z text/html fr Jean-Luc Gonneau Après le succès le 31 mars, dans « notre » salle « historique » des Affiches, de notre soirée fado dédiée à la mémoire de Claude Gérard, où nous avons eu la joie de faire salle comble, et la tristesse de devoir refuser du monde, son fils Thomas nous ouvrira à nouveau ses portes le mardi 25 avril. Ce jour-là, il y aura 49 ans, la « révolution des œillets » libérera le Portugal d'un demi-siècle de dictature et y restaurera les libertés d'expression et d'opinion et un (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique91" rel="directory">LE COIN DU FADO</a> <div class='rss_texte'><p>Après le succès le 31 mars, dans « notre » salle « historique » des Affiches, de notre soirée fado dédiée à la mémoire de Claude Gérard, où nous avons eu la joie de faire salle comble, et la tristesse de devoir refuser du monde, son fils Thomas nous ouvrira à nouveau ses portes le mardi 25 avril. Ce jour-là, il y aura 49 ans, la « révolution des œillets » libérera le Portugal d'un demi-siècle de dictature et y restaurera les libertés d'expression et d'opinion et un régime démocratique.</p> <p>Depuis 2014, le Coin du Fado fête cet anniversaire sur le thème de la liberté. Nous y entendrons des fados et des chansons de cette époque, d'autres aussi, et espérons-le, un moment de fado vadio, ce fado vagabond, un peu voyou, où chacun.e dans le public peut participer. Pour illustrer ce programme, nous retrouverons des « historiques » du Coin du Fado : Conceição Guadalupe apportera son dynamisme et sa sensibilité, Paulo Manuel sa fantaisie et son amour du fado « bairrista », celui des quartiers populaires de Lisbonne, et Karine, la « française du fado » son enthousiasme communicatif ? qui reviendra la veille de Lisbonne pour nous rejoindre. Et nous aurons le plaisir d'accueillir Claudia Costa, une des voix majeures du fado parisien et Joana Pereira, nouvelle venue talentueuse dans le monde du fado parisien après avoir fréquenté les lieux de fado de Porto</p> <p>Pour les accompagner, deux autres « historiques » : le maestro de la guitare portugaise Filipe De Sousa, et l'excellentissime Philippe Leiba à la contrebasse. Pour les compléter, la guitare classique (la viola do fado) sera tenue par d'autres nouveaux venus : Fabrice Abrunhosa, venu du jazz manouche et, comme on dit au Québec, « tombé en amour » du fado, qui nous apportera sa vitalité et le jeune Vasco Leitão, lisboète ètudiant en France, à la guitare portugaise. D'autres ami.es se joindront probablement à la fête et à la mémoire. Le tout présenté par Jean-Luc Gonneau</p> <p>C'est dans le Club, la superbe cave aménagée des Affiches, que se tiendra la soirée, selon une formule « café-concert ». Les Affiches est le café ciné bar de l'Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel (M° et RER Saint Michel). P.A.F. : 20 €, incluant deux consommations (vin, bière, softs) ou 1 alcool (whisky, porto).</p> <p>Réservation obligatoire, les places étant limitées en répondant à ce courriel ou par téléphone au 06 22 98 60 41</p> <p>Avec le soutien du Cactus, de Résistance 7e Art, des Amis de Lusofolie's et du Comité Léo Lagrange Paris.</p></div> DANSE ET FADO : UNE BELLE SOIREE A MONTREUIL http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2849 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2849 2023-04-10T13:46:00Z text/html fr Jean-Luc Gonneau Un spectacle chorégraphique suivi d'un concert de fado, plus une fille et son père dans le même spectacle : une rareté qui suscite de la curiosité, proposée par le sympathique Théâtre Berthelot à Montreuil ce samedi 25 mars. Une salle comble pour voir et écouter Zoë et Filipe De Sousa dans la partie chorégraphique, puis la voix de Tânia Raquel Caetano, accompagnée par Filipe De Sousa (guitarra) et Nuno Estevens (viola). La toute jeune Zoë De Sousa est une artiste multi-talentueuse : (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique91" rel="directory">LE COIN DU FADO</a> <div class='rss_texte'><p>Un spectacle chorégraphique suivi d'un concert de fado, plus une fille et son père dans le même spectacle : une rareté qui suscite de la curiosité, proposée par le sympathique Théâtre Berthelot à Montreuil ce samedi 25 mars. Une salle comble pour voir et écouter Zoë et Filipe De Sousa dans la partie chorégraphique, puis la voix de Tânia Raquel Caetano, accompagnée par Filipe De Sousa (guitarra) et Nuno Estevens (viola). La toute jeune Zoë De Sousa est une artiste multi-talentueuse : chorégraphe, autrice, danseuse, comédienne, chanteuse. Une diversité certes centrée sur la danse, mais elle donne une superbe illustration dans la pièce chorégraphique présenté pour la première fois, ce soir-là, Le soupir du sable. Un titre mystérieux dont elle s'explique : « C'est une réminiscence de mes vacances en famille au Portugal lorsque j'étais enfant. Au bord de la plage, j'entendais le bruit des vagues, mais aussi, ténu, comme un soupir, celui du sable cédant à l'assaut de chaque vague. Le sable, c'est aussi un symbole du temps : avant l'électronique, on mesurait le temps avec un sablier. Et dans le mouvement des vagues il y a un rythme, inlassable. Et le temps qui passe fait naître la saudade, et là, il peut y avoir des correspondances avec le fado ». Le temps qui passe, la vie avec ses peines et ses joies, ses souvenirs et ses espoirs. C'est tout cela qu'illustrent avec beaucoup de poésie, le texte, qu'elle a écrit, qu'elle dit et chante sur scène, et sa danse, qu'elle a elle-même chorégraphiée. Pas de danse sans musique, et la musique, c'est le domaine de Filipe De Sousa, bien connu des amateurs de fado et brillant guitarrista, mais pas que : Filipe est l'un des musiciens de fado les plus ouverts aux autres langages musicaux. En témoigne, entre autres le cd de musique électronique enregistré, où il part du fado pour aller dans d'autres univers. C'est aussi le cas pour la musique qu'il a composée pour Le soupir du sable, interprétée au synthétiseur où apparaissent quelques éclats de guitare portugaise dans un flux (la mer, toujours) subtil accompagnant subtilement les mouvements de la danse et la substance du texte. Une fusion rare entre la fille et le père pour un résultat captivant. Nous retrouvâmes ensuite Filipe De Sousa à la guitarra, avec Nuno Estevens à la viola, venu de Lisbonne pour ce concert, pour accompagner Tânia Raquel Caetano, qui n'en finit pas de nous étonner : justesse et amplitude de la voix, choix avisé du répertoire, maîtrise de l'émotion, tout y est. Et une entente parfaite avec les musiciens (souvent complices pendant le septennat passé à Paris par Nuno) et qui furent d'ailleurs ses premiers accompagnateurs lors de sa première apparition dans le monde fadiste : c'était un soir de fado vadio au regretté Lusofolies de João Heitor. Je m'en souviens, j'y étais.</p> <p><i>Article paru également dans lusojornal.fr</i></p></div> FADO DE REVE A BOURGES http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2843 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2843 2023-04-10T11:35:58Z text/html fr Jean-Luc Gonneau Bourges est une cité paisible du centre de la France, dont elle fut la capitale durant une vingtaine d'années au XVe siècle pendant la guerre de cent ans. Sous ce calme apparent bouillonne une riche activité culturelle et une vie associative foisonnante, où agissent pas moins de trois associations lusophiles. L'une se dédie aux sports, une autre est plus généraliste et la troisième centrée sur la culture : expos, conférences, projections de films, voyages et de temps en temps (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique91" rel="directory">LE COIN DU FADO</a> <div class='rss_chapo'><p>Bourges est une cité paisible du centre de la France, dont elle fut la capitale durant une vingtaine d'années au XVe siècle pendant la guerre de cent ans. Sous ce calme apparent bouillonne une riche activité culturelle et une vie associative foisonnante, où agissent pas moins de trois associations lusophiles. L'une se dédie aux sports, une autre est plus généraliste et la troisième centrée sur la culture : expos, conférences, projections de films, voyages et de temps en temps … fado.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Il y a deux ans, première initiative (et premier succès, salle pleine) : l'association France-Portugal de Bourges organise un concert avec la fadiste Monica Cunha, accompagnée par Filipe De Sousa (guitarra) et Casimiro Silva (viola) dans un joli petit théâtre d'une centaine de places. Encouragée par cette expérience réussie, cette association, malgré ses modestes moyens, parvient à convaincre la municipalité de lui prêter le théâtre Le Hublot (plus de deux cent places) pour un nouveau concert, le 1er avril de cette année. Et deuxième succès, salle complète plusieurs jours à l'avance.</p> <p>Premier contact de France-Portugal avec le Coin du Fado parisien il y a quelques mois, puis, au fil des semaines, se construit un programme : c'est la fadiste Tânia Raquel Caetano qui est choisie, et elle sera accompagnée par deux musiciens qui viendront de Lisbonne pour l'occasion, Mucio Sa (guitarra) et Nuno Estevens (viola), ce dernier toujours ravi de revenir en France, où il passa sept années dans le milieu fadiste local.</p> <p>Soulignons tout d'abord, l'accueil exceptionnel de gentillesse, de prévenance, de compétence de la petite équipe de France-Portugal autour de sa présidente, Maryse, et de sa vice-présidente, Hélène, qui a organisé de main de maître le concert et le séjour des artistes. Et le professionnalisme amical des techniciens du Hublot.</p> <p>Les amateurs de fado franciliens connaissent bien les qualités de Tânia Raquel et de Nuno, moins celles de Mucio, ce savant des guitares, qui ne s'est produit que quelquefois en France (il est membre, avec Nuno, du groupe Fado Clandestino de la chanteuse Lizzie). Tous les trois ont réalisé une superbe performance. De Tânia Raquel, faute de pouvoir tout citer, nous retiendrons notamment les versions très émouvantes de A rua do Capelão (ce fado créé pour le film A Severa, premier film portugais parlant tourné en 1930 et, pour l'anecdote, postsynchronisé à Paris, car le Portugal n'avait pas encore l'équipement nécessaire) ou de Vieste do fim do mundo, interprétation très personnelle du thème créé par Gisela João, le piquant Namorico da Rita, ou les joyeux Marcha d'Alfama et Cheira bem, cheira Lisboa, ce dernier repris en cœur par la salle. Quant aux musiciens, on soulignera leur accompagnement stimulant, inspiré et attentif aux inflexions de la chanteuse, et bien sûr une guitarrada saluée par une longue ovation.</p> <p>Un public (en majorité non lusophone) ravi, attesté par la pluie de textos de félicitations reçue par France-Portugal (aux anges) les jours qui ont suivi le concert, sans compter les nouvelles adhésions suite au concert, et l'étonnement du premier adjoint au maire à la sortie du concert : « Je pensais que ce serait une soirée intéressante pour découvrir le fado, mais je n'aurais jamais imaginé une telle qualité ». Et des artistes comblés par la qualité de l'accueil et le succès de le leur prestation. La soirée se termina autour d'un repas joyeux réunissant l'équipe de France-Portugal et les artistes, où se prit à rêver de l'avenir : pourquoi pas une salle plus grande, pourquoi pas y associer de la musique brésilienne. Et surtout, plus facile à réaliser, le vœu de Maryse, la présidente : la prochaine fois, prévoyez deux guitarradas !</p></div> FADO A LISBONNE : CE QUI DEMEURE, CE QUI CHANGE http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2848 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2848 2023-03-20T14:37:00Z text/html fr Jean-Luc Gonneau Je reviens de Lisbonne. Après une bonne dizaine d'années d'absence due à la lente détérioration de la santé d'une personne très proche que je ne pouvais laisser seule à Paris, la ville a changé. Elle avait naturellement changé il y a dix ans, par rapport à celle que j'avais découverte lors de ma première visite en… 1967. Mais venons-en au fado. Depuis 1967, je suis venu à Lisbonne près de deux cent fois, parfois pour une semaine, souvent pour plus longtemps, (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique91" rel="directory">LE COIN DU FADO</a> <div class='rss_chapo'><p>Je reviens de Lisbonne. Après une bonne dizaine d'années d'absence due à la lente détérioration de la santé d'une personne très proche que je ne pouvais laisser seule à Paris, la ville a changé. Elle avait naturellement changé il y a dix ans, par rapport à celle que j'avais découverte lors de ma première visite en… 1967. Mais venons-en au fado.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Depuis 1967, je suis venu à Lisbonne près de deux cent fois, parfois pour une semaine, souvent pour plus longtemps, et toujours pour le fado. J'ai donc connu les dernières années du fado sous la dictature, la crise du fado après le 25 avril, puis l'arrivée de plusieurs générations d'interprètes, de musiciens, d'auteurs et, plus rarement, de compositeurs de grand talent.</p> <p>Avant le 25 avril 1974, le fado est encadré par les dispositifs mis en place par la dictature : les interprètes doivent avoir une carte professionnelle, les paroles des fados doivent être soumis à une censure préalable, chaque interprète doit avoir son propre répertoire, que lui seul peut chanter, le fado ne peut être chanté que dans des lieux agréés, les casas de fado, eux aussi encadrés, où on recommande une décoration illustrant les traditions portugaises. Sont toutefois tolérées des sessions de fado pour des associations de bienfaisance, des anniversaires, etc, où les règles sont souvent contournées, pas trop quand même, car la PIDE veille, et qui connaissent de vifs succès populaires. Certaines casas de fado acceptent des moments de fado vadio, où clients ou amis peuvent chanter en plus des artistes « maison », qui sont sous contrat (qui peuvent aller de quelques semaines à plusieurs années par renouvellements). La plupart des casas de fado, dont les tarifs sont hors de portée de bien des portugais, sont (déjà !) fortement fréquentées par les touristes, qui leur assurent une certaine prospérité. Beaucoup d'entre elles se sont créées à l'initiative de figures du fado : Armando Machado, Argentina Santos, Adelina Ramos, Celeste Rodrigues (puis Sergio), Lucilia Do Carmo, João Ferreira Rosa, Fernanda Maria, Herminia Silva, Maria Valejo, Maria Jo-Jo…</p> <p>Le 25 avril 1974 va libérer le fado des nombreux carcans précédents, sans en modifier fortement les structures, et aussi le plonger momentanément dans un séisme économique : identifié, à son corps défendant, comme réactionnaire, vilipendé par les principales figures du canto de intervenção, proscrit un temps des programmes de radio et de télévision, touché par la chute brutale du tourisme (pendant quelques années, les touristes viennent davantage « sentir » le parfum de la révolution plutôt qu'aller au fado), le fado doit faire le dos rond. De nombreuses maisons de fado disparaissent, faute de clients. Un îlot de résistance se forme autour de Cascais, avec la création de plusieurs maisons de fado (dont les figures de proue seront le Arreda du guitariste José Pracana et surtout le Forte Dom Rodrigo du chanteur Rodrigo), qui attirent quelques figures du fado lisboète, tels João Braga ou Manuel de Almeida et de nombreux musiciens (Antonio Chainho Fontes Rocha et Raul Silva un temps, Antonio Parreira, José Inacio, Francisco Gonçalves, To Moliças…) et révéla quelques talents (la chanteuse Mafalda Arnauth, le guitariste José Luis Nobre Costa…).</p> <p>Les acquis de la fin de la dictature sont toutefois considérables pour le fado comme pour l'ensemble des activités culturelles. Le principal est évidemment la fin de la censure, avec comme corollaires celle du répertoire obligatoire des artistes, qui peuvent enfin chanter ce qu'ils veulent, et la libération de création pour les auteurs, qui enrichira considérablement la qualité poétique des paroles, et la diversité de leurs thèmes.</p> <p>Après ce choc, le fado s'est reconstruit. Le canto de intervenção a perdu de sa force avec le temps, comme il advient souvent pour les textes ouvertement politiques, et même si les textes de Zeca Afonso et de ses amis demeurent dans la mémoire de bien des portugais. Une nouvelle génération d'interprètes et de musiciens de grand talent a attiré les foules, tant au Portugal que dans le monde. Le fado a été reconnu au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, il a suscité un grand nombre de travaux universitaires et des recherches privées, telles celles de l'Académie de la guitare portugaise et du fado. De nouvelles maisons de fado se sont créées, le fado plus informel (associations, tertulias) se porte bien, et attire à nouveau une partie de la jeunesse.</p> <p>Si on se place « sur le terrain », et sans souci d'exhaustivité, le fado à Lisbonne présente les caractéristiques qui suivent. Les maisons de fado se divisent entre plusieurs catégories. Les plus prestigieuses (1) proposent des elencos de haute qualité (entre autres Ricardo Ribeiro, Raquel Tavares, Duarte, la jeune Maria Emilia, Marco Rodrigues, Jorge Fernando, les « anciens » Maria Amelia Proença ou Antonio Rocha, et quelques jeunes talents qui peuvent s'y aguerrir), une cuisine soignée centrée sur les plats les plus traditionnels, un cadre plutôt luxueux, une capacité d'accueil importante et une assez forte proportion de touristes. Les menus proposés tournent entre 50 et 60€ hors boisson. Un peu en dessous, des maisons plus petites (2), avec un elenco moins nombreux, mais avec les mêmes prestations que les « grandes », d'apparition plus récente et créées par des fadistes reconnus qui s'y produisent, comme au temps de leurs aînés. On y entend parfois des temps de fado vadio, ce qui n'est pas le cas des « grandes ». Là aussi, les touristes sont nombreux. Plus nombreux encore sont-ils dans autres maisons de fado, plus abordables et dont les elencos sont moins prestigieux. Autre catégorie : les maisons dédiées au fado vadio (celui où ce sont les clients, voire les employés, qui chantent, « le vrai fado » pour certains. Le fado vadio a toujours été pratiqué dans les réunions associatives ou dans certains bistros, et quelques établissements, notamment sur la rive sud du Tage, et cela perdure aujourd'hui dans les quartiers populaires, loin des circuits touristiques. A Lisbonne, c'est notamment le cas de la Tasca do Jaime à Graça, tous les dimanches après-midi, très populeux, où le touriste est rare, ce qui est moins le cas dans son exigüe annexe d'Alfama. L'idée a été reprise dans la désormais fameuse Tasca do Chico au Barro Alto, très couru, y compris par les touristes et par quelques autres établissements. Ne finançant pas d'elenco, ces lieux, qui, souvent sont plus des bars que des restaurants sont économiquement plus abordables. Enfin, deux établissements, excentrés par rapport aux quartiers traditionnels du fado, sont (un peu) différents des maisons traditionnelles : O Povo, dans le quartier animé du Cais do Sodré, se dédie à la promotion de jeunes talents et propose des tarifs raisonnables, qui attirent de nombreux touristes, et Nini, non loin de l'hôtel Ritz, qui propose chaque jeudi depuis 22 ans une soirée de fado vadio, à tarif raisonnable, à un public de connaisseurs, où le touriste est rare, et d'ailleurs pas recherché : le lieu fait le plein chaque jeudi. Pour les noctambules, la Mesa de frades, à Alfama, dirigée par le guitariste Pedro de Castro, parait indiquée car le fado commence un peu tard et finit encore plus avant dans la nuit.</p> <p>La géographie du fado n'a pas été bouleversée, mais a évolué. Il y a un demi-siècle, les deux pôles principaux étaient le Bairro Alto et Alfama (quartier à l'époque considéré comme peu sûr). Envahi par les bars et les boutiques d'antiquaires puis de designers, le Bairro Alto a perdu en densité de maisons de fado (une dizaine aujourd'hui), alors qu'Alfama, envahie par le tourisme résidentiel, au grand dam de ses habitants, a multiplié les lieux de fado. A Mouraria, berceau du fado, qui y avait pratiquement disparu, celui réapparait avec l'ouverture d'une coquette maison à l'emplacement du taudis où vécut la légendaire Severa au 19e siècle, et quelques tavernes alentours. Quelques autres quartiers, outre ceux cités précédemment du centre-ville accueillent une maison de fado réputée, comme Senhor Vinho à Lapa et Timpanas à Alcàntara.</p> <p>Le fado s'est donc relevé du dénigrement dont il fut victime, et plus récemment du coup d'arrêt dû à la pandémie qui frappa toutes les activités artistiques. Les textes de son répertoire se sont renouvelés (on constate ainsi que les interprètes féminines ont de moins en moins recours aux succès d'Amalia Rodrigues, même si la personne demeure une référence). Les maisons de fado sont toujours un tremplin pour les nouvelles générations (la grande majorité des vedettes qui se produisent aujourd'hui sur les scènes mondiales en sont issues). On peut certes craindre que l'afflux touristique ne produise un fado aseptisé, une crainte écrite, mise en musique et chantée par Duarte et manifestée par plusieurs autres artistes et des associations. Mais la vivacité du fado vadio populaire et la qualité de nombreux interprètes et musiciens limitent ce danger, sans cependant l'éliminer. L'arrivée il y a quelques années d'un groupe financier qui a pris le contrôle, sous le nom de Food & Fado Group, de maisons historiques en déclin (Adega Machado, Luso, Timpanas, et le plus récent Clube de fado, dont l'âme artistique est le guitariste Mario Pacheco) misant sur une clientèle de touristes aisés et investissant lourdement sur la « modernisation » de ces lieux a inquiété : le risque d'un fado standardisé, folklorisé peut arriver. Il est toutefois compensé par de nouvelles maisons créées par des fadistes (2). Enfin, une série d'initiatives de diversification du genre sont apparues, hors des circuits traditionnels, parfois militants ou parodiques (Fado Bicha), parfois utilisant des éléments musicaux pour des prestations relevant de la variété comme le groupe Deolinda, par exemple. <i>(1) O Faia, A Severa, Adega Machado, Luso au Bairro Alto, Parreirinha d'Alfama, Timpanas à Alcàntara qui existaient déjà avant 1974, et trois nouvelles venues : Senhor Vinho à Lapa (1975), Clube de fado et Casa de Linhares à Alfama. (2) Maria da Mouraria, par Helder Moutinho, Fado ao Carmo, par Rodrigo Costa Felix et le guitariste Luis Guerreiro, Senhor Fado, par Ana Marina, Mesa de Frades, par le guitariste Pedro de Castro…</i></p> <p><i>Article paru également dans lusojornal.fr</i></p></div> Le Cactus et Le Coin du Fado proposent : Soirée fado « Le Printemps du Fado » Vendredi 31 Mars à 20h30 aux Affiches http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2830 http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?article2830 2023-03-16T16:36:00Z text/html fr Le Cactus et Le Coin du Fado proposent : Soirée fado « Le Printemps du Fado » Vendredi 31 Mars à 20h30 aux Affiches « Notre » salle « historique » des Affiches est actuellement fermée suite au décès, au début de cette année, de Claude Gérard, son patron et précieux amis. Ses fils ont bien voulu l'ouvrir exceptionnellement pour notre prochaine soirée fado le 31 mars, pendant laquelle nous aurons l'occasion d'honorer la mémoire de Claude, sa bienveillance envers le fado, (...) - <a href="http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/spip.php?rubrique91" rel="directory">LE COIN DU FADO</a> <div class='rss_texte'><p><strong>Le Cactus et Le Coin du Fado proposent : Soirée fado « Le Printemps du Fado » Vendredi 31 Mars à 20h30 aux Affiches</strong></p> <p>« Notre » salle « historique » des Affiches est actuellement fermée suite au décès, au début de cette année, de Claude Gérard, son patron et précieux amis. Ses fils ont bien voulu l'ouvrir exceptionnellement pour notre prochaine soirée fado le 31 mars, pendant laquelle nous aurons l'occasion d'honorer la mémoire de Claude, sa bienveillance envers le fado, et la défense du cinéma indépendant à laquelle il consacra sa vie. La fin mars, c'est aussi l'arrivée du printemps, des sèves qui montent, des émotions et des sourires. Comme dans le fado « vadio », le fado vagabond, un peu voyou, où chacun.e dans lequel le public peut participer. Nous aurons le plaisir d'accueillir <strong>Tânia Raquel Caetano</strong> et <strong>Lizzie.</strong> Elles sont apparues en même temps dans le monde du fado voilà sept ans, lors des soirées de fado vadio du regretté Lusofolies (<strong>João Heitor</strong> sera parmi nous). Elles ont acquis l'une et l'autre une place importante dans le fado en France. Elles se retrouvent ce soir : un événement. Pour les accompagner, elles et les autres participant.es, <strong>Mucio Sa</strong> (guitarra) et <strong>Nuno Estevens </strong> (viola) viendront de Lisbonne, et seront rejoints probablement par l'excellent <strong>Philippe Leiba </strong> à la contrebasse : un accompagnement d'exception. Pour cette soirée exceptionnelle, nous entendrons bien sûr des piliers de nos soirées depuis leur commencement : <strong>Conceição Guadalupe</strong>, qui entra dans le monde du fado en gagnant le dernier des concours annuels de fado en 2000, l'ami <strong>Paulo Manuel</strong>, toujours jeune et joyeux vétéran,<strong> Karin</strong>e, la « française du fado » entre Paris et Alfama. D'autres ami.es se joindront probablement à la fête et à la mémoire. Le tout présenté par Jean-Luc Gonneau</p> <p>C'est dans le Club, la superbe cave aménagée des Affiches, que se tiendra la soirée, selon une formule « café-concert ». Les Affiches est le café ciné bar de <strong>l'Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel </strong> (M° et RER Saint Michel). P.A.F. : 20 €, incluant deux consommations (vin, bière, softs) ou 1 alcool (whisky, porto). <strong>Réservation obligatoire, les places étant limitées en répondant à ce courriel ou par téléphone au 06 22 98 60 41</strong></p> <p>Avec le soutien du Cactus, de Résistance 7e Art, des Amis de Lusofolie's et du Comité Léo Lagrange Paris</p></div> https://www.traditionrolex.com/18 https://www.traditionrolex.com/18