Les porte parole du oui ont peur.
D’un débat équilibré : media 80-20 pour le oui ou éditorialistes97-3 ; CSA 75-25 et censure du non socialiste et du non vert ;
Du débat face à face : à quand Emmanuelli-Sarkozy, Chevènement-Bayrou, Mélenchon-Fillon etc...
De l’argumentation rationnelle : pourquoi ne pas faire un débat sur les dix principaux articles qui fachent ?
Le franglais de Raffarin, sa promesse aussitot démentie par l’UMP d’ouvrir une négociation sur les salaires... après le référendum en disent long sur leur immense mépris des travailleurs, de même que leurs danses de Sioux uniquement printanières contre la directive Bolkenstein.
La sortie pitoyable de Hollande sur l’assimilation des électeurs du non à Le Pen après la photo avec Sarkozy sur la couverture de Paris Match contribue à l’auto-discréditation de ce "grand timonier".
Les mensonges éhontés de DSK et Rocard sur le non forcément antieuropéen en disent long sur la faiblesse de leur argumentation (voir J.Généreux, Le manuel du parfait européen, les bonnes raisons de dire non).
Le ralliement des excommunicateurs médiatiques du BHL Band ("adieu Régis")au oui de J.Lang fait bien rigoler .
Mais pourquoi les militants de gauche qui sont très majoritairement pour le non et maintenant semble-t’il les électeurs laisseraient ils en permanence les neuneu ouiouistes du PS désigner le candidat de la gauche ?
15000 voix d’avance, obtenues par la désinformation des media et de la direction, pour les ouiouistes au PS alors qu’il y a deux millions de manifestants dans les rues et 15 millions d’électeurs de gauche dont 55% pour le non, ça donne à réfléchir.
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