Bonjour.
Cym écrit ci-dessous, qu’en cas de vote "non", "le monde entier se renferme[rait] dans ses peurs et conservatismes...".
Je ne comprends pas bien. Pour moi, c’est le "Oui" qui est conservateur : bouger le moins possible les structures de l’Europe, tout en conservant "l’approche CEE", c’est-à-dire ne pas sortir vraiment d’un Grand Marché...
A propos de grand marché : cela fait 50 ans que l’Europe est supposée être une construction économique. Or, dans quel état sont les économies des pays Européens ? A part les plus pauvres qui ont reçus les fonds structurels, le bilan économique de la CEE, au jour d’aujourd’hui, n’a pas l’air si florissant que ça, pour les obsédés de la croissance...
( Pour les décroissants par contre, tout n’est pas si mal... ;o)
Le Non, lui, est un risque, c’est vrai. Mais je préfère un risque assumé que la molesse d’une structure en fait trop rigide de l’intérieur.
Le Non de la France (qui restera de toutes manières une puissance), c’est le coup de poing sur la table de la population pour dire aux politiciens et aux technocrates : ’réveillez-vous’. C’est le remplacement du consensus par de la politique. Est-ce vraiment un mal ?
Si les technocrato-politiciens Européens ne savent pas quoi faire de ce Non, et bien qu’ils demandent leur avis à la population !
Hugh !
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