Bonsoir,
Dommage de prioriser social et humain par rapport à l’environnement : il y a une urgence des deux côtés. Les dégâts causés tant aux humains qu’à la planète sont sciemment organisés par le libéralisme, sur le refrain irresponsable du tout de suite et maintenant, l’avenir on s’en contrefiche ! Les solidarités (santé, retraites, etc.)sont broyées car elles "coûtent" de l’argent : tout est financiarisé ; même les syndicats ne vivent plus principalement des cotisations de leurs adhérents, de fait leur point de vue compte souvent... pour du beurre !Et les médias instrumentalisés et soudoyés (ou achetés) comme les boîtes à penser libérales sont à l’oeuvre pour nier ce sinistre tableau, travestir la réalité et poursuivre leur basse besogne : c’est une lutte des classes acharnée...dans le sens inverse de l’histoire du monde ouvrier !
Nous devons agir sur les deux fronts, chaque front s’alimentant, pour mieux comprendre le cynisme du capitalisme internationalisé, appelé de nos jours "pudiquement" mondialisation et qui n’est en fait qu’une exploitation mondiale effrénée des humains, de nos ressources et de notre environnement.
Ce n’est donc pas seulement une bataille idéologique, c’est aussi un changement de pratiques qui est à l’ordre du jour : que les élus (syndicaux, politiques, associatifs) redeviennent des élus du peuple, qu’ils les consulte sur leur agir, qu’ils donnent un compte rendu de leur mandat, que la démocratie reprenne des couleurs, que le cumul des mandats soit interdit et que les mandats tournent, etc.
Combien de députés sont d’origine ouvrière ou employé ? Voilà des changements attendus par le peuple et qui peuvent être mis en place rapidement. Je m’arrête pour ce soir. J’approche la soixantaine et je me sens toujours en vie...
Et j’ai encore deux enfants mineurs à m’occuper : je me sens donc doublement responsable. Christian
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