" nombreux sont les citoyens devenus méfiants ou déçus des organisations politiques" écrivez-vous. Je suis de ceux-là et je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Vous m’apprenez que Jacques Généreux et quelques autres se sont un peu éloignés. Qu’en est-il de Jacques NIkonoff et du M’PEP ( dont je précise n’être que sympathisant ) ? Qu’en est-il de l’économiste Jacques Sapir ?
Voilà pourtant des gens qui, à mon avis, parlent intelligemment de la question de l’euro, cette monnaie aux mains de la haute finance sans aucun état en face qui pourrait lui en contester la gestion hégémonique. La BCE est statutairement "indépendante", n’est-ce pas ! .
Comment donc un état souverain, soucieux de la solidarité nationale en son sein, pourrait -t-il exercer cette prérogative sans être totalement responsable de ses engagements, de ses dettes, c’est à dire de sa monnaie nationale ?
En quoi cela l’empêcherait-il de coopérer volontairement, généreusement et en vérité avec des voisins cooptés ? Il suffit de gérer en coopération volontaire les taux de change avec et entre les monnaies nationales de ces voisins ; c’est très
exactement ce que réaliserait la mise en place d’une unité de compte monétaire commune en Europe.
Oui : on peut être contre l’Euro et pour l’Europe ; contre l’ Euro-monnaie d’aujourd’hui et pour un Euro-Unité de compte . Les financiers un peu cultivés le savent mais ils se gardent bien de vous le dire car les monnaie pourraient alors leur échapper et le pouvoir qui va de pair.
Qui à gauche est capable de comprendre et de porter la vérité libératrice du " 100 % monnaie souveraine" ? Pour l’instant, je ne vois personne.
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