Je crois que Monsieur Copé, comme Mesdames Dati et Lagarde, Messieurs Devedjian, Estrosi et autres ne sont pas français. Je veux dire que leur France est celle de l’élite, des professions gratifiantes, des hauts salaires, des relations bien placées.
La vie est facile pour eux. Leur plus gros souci consiste à s’inventer un parcours méritant, à tenter de nous convaincre que leur position est le résultat de leurs efforts, que chacun de nous peut, s’il est courageux, honnête et travailleur, parvenir aux sommets qu’ils occupent.
C’est évidemment faux puisque toutes leurs manoeuvres ne visent qu’à affaiblir, appauvrir et priver de moyens d’action les citoyens de la France d’En-Bas. Avec l’assistance de pauvres cons qui avalent leurs fadaises.
Ces gens-là sont prêts à tous pour se maintenir aux postes juteux qu’ils occupent indûment. Même à déclencher une guerre civile en opposant sans cesse chômeurs et travailleurs, fonctionnaires et salariés du privé, jeunes et moins jeunes, étudiants, actifs et retraités, grévistes et usagers (qualifiés d’otages par le chef de l’état qui sait pourtant bien ce qu’est un otage véritable ne serait-ce qu’à cause de ses gesticulations obscènes autour de la malheureuse Ingrid Betancourt).
Nos dirigeants voient clair et, pour en profiter le plus longtemps possible, il n’ont rien trouvé de mieux que d’exciter les aveugles contre les borgnes plus favorisés qu’eux.
Ceux qu’ils appellent nantis et privilégiés ne sont pas leurs amis chefs d’entreprise avec leurs golden hellos, stock-options, parachutes dorés et autres abus de biens sociaux mais des travailleurs modestes qui n’ont pour ambition que de vouloir conserver de biens maigres acquis sociaux.
Hélas, tous ces individus sans scrupule sont jeunes et, avec la complicité de médias serviles et des nombreux ânes que compte la France d’En-Bas, cela risque de durer encore longtemps.
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