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samedi 24 septembre 2005
par  Michel Evrard, Michel Evrard

LE FERROUTAGE, UNE ERREUR DE PREMIERE CLASSE

Ces temps-ci, on ne parle que du ferroutage, comme remède à l’encombrement des routes par les camions. En réalité, ce mode de transport est complètement illogique et contre-productif. Il suffit de se pencher cinq minutes sur la question, pour s’en apercevoir. Le ferroutage, (...)

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dimanche 8 juillet 2007 à 22h05 - par  FDK

Comme dit en commentaires, le ferroutage est affaire de spécialiste. L’article propose le "conteneur", sans aucune nuances. Fort bien. J’enjoins l’auteur d’aller reluquer les sites qui causent de la palletisation. En effet, pour quelques centimètres en moins (moins long et moins large), les conteneurs ISO maritimes ne peuvent pas enfourner les 33 palettes possibles dans un semi-remorque. Conséquence : rejet des transporteurs terrestres. Des tentatives peu fructueuses tentent deci delà de répondre au problème, genre conteneur 45 voire 54 pieds, avec parois minces permettant de "palletiser" à l’européenne. Là, ce sont les "short sea" maritimes qui crient aux loups. Motif : les surlongueurs ne rentrent pas dans les cellules prévues "pures ISO" sur des navires qui, même petits, demeurent chers à l’acquisition. Bref, on tourne en rond.

Alors le ferroutage : conçu pour les artisans du sud de l’Europe, ceux qui sont seuls avec leur bahut, dont c’est le seul capital et le seul gagne-pain. Pour eux, pas question de conteneurs ISO mal palletisables, donc non rentables. Seule la bonne vieille semi 33 palettes répond à leur très maigres revenus. Ce type d’artisanat est moins répandu dans le nord de l’Europe, où les gros camionneurs étalent de 20 à...500 semi, tous palletisables à souhait. La vision des choses devient forcémment différentes, car les grosses sociétés se permettent de lâcher leur remorques sur un train, un correspondant local se chargeant 1000km plus loin de la transférer à son destinataire final, en toute sécurité et, me dit -on, responsabilité. Un concept qui fait horreur aux artisants, qui refusent "qu’on touche" à leur...capital.

L’enjeu est de mesurer le pourcentage "d’artisants" et de "gros". En France, Espagne, Portugal et Italie, il n’ y a pas photos : le paysage routier reste profondémment artisanal, d’où la proposition ferroutage. Alors, autant essayer...


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