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Aujourd’hui les élus ont honte du service public car ce n’est pas "vendeur" de se préoccuper des plus démunis à quelques mois d’échéances électorales. "On en fait toujours trop" pour "ces gens là" (les immigrés, les jeunes, les pauvres et on peut constater que les adolescents des cités cumulent....) . Mais le service public n’est-il pas avant tout un accompagnement des plus faibles d’entre nous (santé, éducation, logement...) afin d’assurer l’égalité républicaine ? N’est-ce pas l’honneur et la singularité des hommes de refuser la fatalité ? Il faudrait un service public international !...