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vendredi 28 décembre 2007

LE TOUR DE LA GAUCHE (DE GAUCHE) EN UN TIERS DE COLLOQUE

La jeune et sérieuse association Raisons d’Agir, qui publie la non moins jeune et déjà riche revue « Savoir/agir », a organisé les 14 et 15 décembre derniers à Paris un colloque d’universitaires intitulé « Pour une gauche de gauche ». Pour des raisons d’agir professionnel le (...)

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mercredi 9 janvier 2008 à 21h00 - par  Régis ROQUETANIERE

Gauche, troskysme, communiste, socialisme, extrèmisme que la langue française est belle et riche pour dire seulement espoir et n’en rien faire.

A d’autres époques les croyances, qui n’étaient pas toutes politiques mais religieuses, on parlait de soumission au destin divin pour atteindre un bonheur évidemment futur, cet audelà qui règlerai bien des problêmes.

L’espérance tenait lieu de programme.

Le dogme bornait les croyances qui limitaient la liberté de chacun.

Le vent de l’émancipation à balayer quelques uns des nuages qui obscurcissaient l’horizon.

Rien n’est perdu des possibilités d’agir.

Nous ne sommes pas plus accablés que les générations antérieures.

En s’extrayant de ses propres préoccupations, le citoyen d’aujourd’hui qui se consacre au meileur fonctionnement de la cité reste un novateur.

Qu’il ose s’impliquer sans chercher d’autre appuis que sa conscience peut en faire un libérateur..

Bien sûr il y a les forces du marché.

Les lobbies, les intérêts cachés et croisés existent au point de rendre difficile toute action d’envergure.

Ce serait bien de réussir en grand, idéal même.

Il existe cependant une réalité indépassable : avant d’être grand il faut avoir été petit.

Dire non au monde dans lequel nous enferme des usages et des soummissions démocratiques est certe légitime, motivant, cent fois justifié mais finalement c’est assez irréaliste si nous ne commençons pas à la base.

Oui, on peut changer le monde mais alors pour gagner vite, loin et bien il faut une à une, remonter les marches de l’escalier de la démocratie.

Bien sûr il faut dire non au traité modificatif européen, se battre pour que les lâches ne boycottent et par conséquent facilitent la magoulle légaliste qui risque fort de remettre en cause la décIsion prise par le peuple français le 29 mai 2005.

C’est très important, essentiel, urgent mais c’est aussi très loin des préoccupations concrêtes qu’il faut toujours garder en ligne de mire.

Les batailles de proximités sont moins glorieuses mais ô combien nécessaires.

Voilà une voie (connue) à explorer encore et encore.

Dans la confiusion qui gagne il faut marteler l’idée que nous pouvons en peu de temps créer des dynamiques locales sur des enjeux locaux qui nous permettront alors, d’aller beaucoup plus loin si nous avons réussi, même un peu.

Il est temps qu’en dehors des clubs, nouveaux partis, coordinations de ceci ou de cela, fondations ou associations, syndicats ou partis politiques et tutti quanti, des femmes et des hommes agissent en conscience, cherchent à coordonner leurs efforts, mettent en commun le peu de moyens dont ils disposent pour agir en toutes liberté, là où c’est encore possible.

Les élections municipalles sont un excellent moyen d’apprendre à travailler ensemble.

Pour ma part et dans ce but, j’ai décidé de constituer hors de tous les cercles habituels, une liste ouverte.

Dans une ville comme celle où j’habite,Poitiers, c’est un énorme challenge.

Nous serions bien plus forts si ce type d’initiative se multipliait dans les semaines qui viennent.

Non pour créer une nouvelle boutique électorale, mais une entente de personnes décidées à investir en premier lieu, les places que se réservent ceux qui s’infiltrent dans la vie publique par le biais d’un programme ou d’une idéologie, simplement pour faire leur beurre.

Pensons aussi à ces citoyens, bien plus nombreux, qui se laissent abuser par de beaux discours et se comportent ensuite en mouton par solidarité, avant, de guerre lasse, de rentrer dépités et pour longtemps dans la défense égoîte de leurs intérêts personnels.

2008, pourrait être l’année de l’Entente, à condition que passent à l’action, dans la liberté, ceux qui voient clair.

Je les cherche. Ils sont pourtant nombreux.

Régis ROQUETANIERE 09 01 2008.


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