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Je souhaite répondre non à l’article d’origine, mais à Cym.
1) En quoi les arguments d’Attac et, en fait, plus généralement d’après vous, ceux des partisans du non, manquent-ils à ce point de rigueur ? En quoi sont-ils démagogiques ? J’ai fait l’effort de lire le projet (du moins la plus grande partie des 448 articles) et les arguments du moins mauvais des avocats du oui que j’aie pu trouver, en la personne d’A. Lipietz, et je n’y ai trouvé aucun indice de manque de rigueur ni, a fortiori, de démagogie dans les objections des opposants.
2) Les partisans du non ne défendent aucunement le traité de Nice, qui est effectivement détestable. Ils se contentent de constater que le projet soumis au scrutin du 29 mai prochain ne l’améliore que par quelques aspects de fonctionnement assez mineurs et constitutionnalise une politique néolibérale SANS AUCUNE POSSIBILITE DE MODIFICATION PAR LA SUITE, puisque quoi qu’en disent ses partisans, une modification requiert in fine une double unanimité des Etats membres : celle des gouevernements et celle des parlements (ou des peuples si elle est soumise à référendum là où c’est possible).

J’attends donc les précisions de Cym avec intérêt.