Démocratie, corrigée par un ric, … sérieux ?
« Démocratie » revient constamment parmi les éléments de langage de la micronie et des merdiacrates, qui échouent à se convaincre eux mêmes que leur situation proviendrait d’une telle vertu fantomatique, indéfinie, mais claironnée définitive sous les applaudissements de lrnem.
Si la démocratie consistait à donner le pouvoir par un système de votation à des imposteurs carriéristes, …, indéfiniment, …, alors foin de cette démocratie.
Le dégagisme ne veut plus de ces dirigeants soucieux de leur propre intérêt.
La révolte actuelle met l’accent sur un ric, supposé permettre l’intervention populaire devant des situations perçues comme inacceptables.
On ne voit aucune garantie que de telles situations seraient rectifiées, et on suppose que la menace d’un référendum rendra les dirigeants plus vertueux.
… Sérieux ?
Le mécanisme du pouvoir ne changerait pas : on continuerait à subir des professionnels de la politique, et des décisions construites par les si néfastes lobbies, sous la menace, peu fréquente ni probable, d’un référendum, tellement facile à manipuler par ceux qui l’organisent.
Il est évident que l’apparition de nouveaux partis politiques, adaptés à la menace théorique d’un référendum, ne fera que rebattre les cartes, mais ne changera pas le système actuel.
Le point central à traiter est la présence de professionnels de la politique à tous les postes de décision.
Est il possible de les écarter ? Parfaitement ? Sans risque de décisions catastrophiques ?
Impossible si on ne fait confiance qu’à des « élites ».
Envisageable si on a confiance sans a priori.
Tirer au sort les responsables opérationnels.
Parmi des volontaires ayant présenté leur parcours et leur motivation.
Pour une durée limitée.
Non renouvelable.
Sous le contrôle d’une possibilité de révocation instantanée.
=> Ceux qui sont hostiles au tirage au sort se dévoilent.
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