Bonjour
je voudrais aussi réagir à cet article, qui , excusez moi, n’a rien à faire dans une rubrique sur le thème du féminisme...Son titre est certes séduisant et l’analyse de premier abord flatteuse. Pour être tout à fait honnête il est agréable de s’entendre dire de telles douceurs lorsqu’on appartient à la catégorie sexuelle sus-citée MAIS attention les ami(e)s :ne tombons pas dans ce piège maintes fois déjà tendu aux femmes.
NOUS NE SOMMES PAS MEILLEURES QUE LES HOMMES !!!!(pas plus que notre cerveau est configuré pour faire fonctionner les machines à laver, ce qui serait nous doter ainsi d’un pouvoir exhorbitant sur la gent masculine car il est sans doute nécessaire pour assoir sa domination d’avoir des chemises propres, je ne sais pas si vous me suivez mais bref , ne nous égarons pas.)
Notez que je ne doute pas des bonnes intentions ni de la sincérité de ce monsieur. Simplement, cet argumentaire dénote une certaine puérilité (qui n’est donc pas l’apanage des femmes) potentiellement dangereuse.
Raisonner de cette façon revient à dire, pour faire court, que si les femmes sont absentes des lieux de pouvoir ce n’est pas parce que le système est verrouillé de telle façon qu’elles n’ont (presque)aucune chance d’y parvenir mais c’est parce qu’elles ne possèdent pas la force et la combativité nécessaire !
Si l’on veut vraiment partir sur ce terrain, l’analyse d’Annie Leclerc (philosophe féministe auteur de "parole de femme", récemment réédité) me parait beaucoup plus fine. On peut certes choisir d’assumer d’être différentes des hommes(vieux débat sur l’inné et l’acquis)mais sans rien céder sur la question de l’égalité et surtout sur des valeurs plus subtiles que la pseudo douceur (=fragilité) des femmes.
Tout ça me ramène à une vieille dissert de terminale, c’est pour dire si le débat est neuf !
Ceci dit sans rancune et sans agressivité bien sûr !...
"l’enfer est pavé de bonnes intention" c’est le proverbe du jour !
Amicalement
Claire
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