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Les noms des premiers signataires sont des noms essentiellement connus, à des titres et degrés divers.

J’ose, pourtant, (en tant que simple citoyenne, attachée aux véritables valeurs républicaines, à la liberté d’expression, à la qualité d’analyse que proposait "Arrêt sur Images", dans un monde posé par les médias officiels comme "pré-pensé" et "prêt à penser"), apposer mon simple nom.

Je pense que nombre de citoyens devraient également exprimer leur refus de la violence symbolique, chaque jour plus pernicieuse, qui nous est actuellement imposée. J’ai travaillé, durant ma carrière de professeur de lettres modernes, à la lecture de l’image avec mes élèves et essayé, à ma petite mesure, de leur apprendre à exercer leur esprit critique.

Arrêt sur Images procédait de ce même principe. C’était un des rares moments d’intelligence dans une télévision de plus en plus intolérable car abêtissante.

La suppression de ce moment privilégié est tout bonnement inacceptable.