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Bien évidemment, il convient d’erradiquer toute intrusion d’esprit critique pour bétonner le consensus affiché autour d’une dictature en marche. La concentration médiatique actuelle entre les mains de quelques financiers bien souvent marchands d’armes n’est sans doute pas suffisante, puisque parmi les serviteurs précaires salariés du système, se glissent parfois quelques vrais journalistes. L’"opinion" devrait ainsi souffrir bouche cousue, sondée jusqu’à l’os pour mieux savoir combien elle est complice de la destruction des fruits de deux cent ans de lutte...
Quels que soient les verrous, rien n’empêche la pensée de circuler, de se confronter à l’échange pour construire. Si nous daignons utiliser les mots qui désignent, nous pouvons même construire le projet d’une société enfin humaine, face à l’illusion d’un système capitaliste qui entend résumer chaque vie à la compétition et au chacun pour soi.
Courage à tous/tes, donc.
Hélène Amblard, journaliste, écrivain, signataire de la pétition