https://www.traditionrolex.com/18 Poster un commentaire - La Gauche Cactus

Poster un commentaire à la suite de l'article...

jeudi 18 octobre 2007

SECU : LES FRUITS SONT MURS

Aux vergers ensoleillés de M. Sarkozy les fruits arrivent à maturité. La généreuse cueillette tant attendue va pouvoir enfin débuter. La manne éminemment fructueuse que représente la cession aux marchands de sources potentielles de profit, protégées jusqu’ici de leur vorace appétit, va (...)

En réponse à...

Logo de Darsonval
vendredi 26 octobre 2007 à 11h47 - par  Darsonval

Les régimes spéciaux en effet ne sont qu’un prétexte pour finir par détruire ce qui reste comme symbole du socialisme, et notamment la retaite à 60 ans si chère à François Mitterrand. A présent la sortie du travail se fera " en bière" c’est l’explication du sabotage de tous nos acquis sociaux trop onéreux comme vous dites, selon les actionnaires qui font la pluie et le beau temps dans nos économies. Voici déjà bien longtemps qu’un économiste universel disait que " la bourgeoisie devenue réactionnaire, entrave partout le progrès social, pour mieux défendre ses propres intérêts. " C’est plus d’actualité que jamais, comme en attestent toutes les affaires en cours par ailleurs. Avec la disparités des rémunérations et leurs critères d’attribution, basés sur la capacité de délation de chacun, sur les petits ccopains en faveur du patron, il y a aujourd’hui dans les entreprises privées plus de régimes spéciaux qu’ailleurs, pour des motifs moins avouables. Tout ceci ne tombe pas du ciel comme par hasard, l’atmospohère antisyndicale et antisociale entretenue à dessein dans les entreprises par un patronat qui n’a jamais su être autrement que revanchard, était dans ce but. La différentiation des catégories socio-professionnelles par le biais des régimes n’a d’autre objectif que celui de les monter les unes contre les autres. La formule diviser pour reigner" est vieux comme le monde, mais constamment repris par les libéraux, toujours à court d’idée qui n’ont pas trouvé mieux pour assoir leur domination. Il n’y a avait pas a attendre plus de la part de l’ex maire de la commune la plus riche du pays qui refusait de respecteur le quotas de logement social. La sanction dans ce cas aurait du être l’exclusion pour non respect de la loi républicaine. Mais, nous faisons confiance aux bénéficiaires des régimes spéciaux, si tant est qu’ils le soient, n’ont pas dutout l’intention de se laisser faire, la grêve surprise du personnel d’Air France qui n’en fait pourtant pas partie en témoigne qu’il ne faut jamais baisser les bras face aux libéraux. N’oubliez pas que l’on renationalise à tour de bras en Amérique Latine, où même des entreprises françaises sont poursuivies pour détournements et malversations en tous genres. Qu’au Vénezuéla, Hugo Chavez connaissant les méfaits du libéralisme a inscrit dans la constitution les 36 heures, c’est comme nous dirions que notre loi de 1905 avait été votée 5 siècles auparavant, si ce n’est pas avant. Partout en Chine en Inde les salariés se reveillent pour demander des augmentations de salaires. Dernièrement des salariés indiens embauchés en Pologne ont exigés des augmentations dès leur quatrième mois, en menaçant sinon de retourner chez eux. Mais il y a encore beaucoup à faire. Ceux qui se gaussent de la croissance en Chine feraient bien d’être plus modestes en voyant le niveau de pollution qui sévit dans ce pays, et, que les occidentaux seraient bien inspirés de prévoir des mesures pour y remédier avant qu’elle n’arrive sur nos côtes. Nous ne pourrons lutter contre ces pays que si nous avons des échanges commerciaux sélectifs, en exigeant qu’ils alignent, leurs salaires, leurs couvertures sociales, retraites, RTT etc aux nôtres. Il est stupide de croire que l’on peut y vivre plus que chez nous, sans rémunération décente respectant la dignité de chacun. Du coup le patronat désireux de délocalisé en serait dissuadé. Déjà, plus de la moitié de ces tentatives sont des échecs, mais il faut arriver à les erradiquer pour de bon. C’est un message dan ce sens qui était lancé dimanche par l’heureux gagnant des élections en Pologne qui disait qu’il préférait voir ces salariés heureux chez lui, et non ailleurs en Europe. Les libéraux doivent venir à l’évidence que le capital largement accumulé par usurpation partielle des rémunérations et en entretenant une faible couverture du chômage et des besoins sociaux est une propriété collective, en raison même des plus values très inégalement réparties en défaveur des salariés. Ce qui est assez pour justifier que la défense des intérêts des salariés et du monde du travail est plus d’actualité que jamais. Les libéraux pas plus que d’autres ne peuvent pas ne pas être d’accord avec Raoul Follereau quand il disait " que nous avons besoin du bonheur d’autrui pour vivre heureux". Même s’ils ont du mal à admettre que "la racaille" puisse y accéder.


Fatal error: Call to undefined function spip_htmlspecialchars() in /htdocs/public/www/SPIP/ecrire/balise/formulaire_.php on line 25