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dimanche 28 décembre 2008
par  Gérard Bélorgey

COMMENT COMPRENDRE LA « CRISE » QUAND ON EST ABONNE A L’AVEUGLEMENT ?

Les « spécial crises » se suivent et se ressemblent. Des revues de qualité nourries de compétences techniques ne trouvent toujours pas une perspective stratégique d’explication et donc de traitement. Ainsi, parmi divers articles, un seul – de Michel Aglietta - effleure dans (...)

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dimanche 4 janvier 2009 à 02h23 - par  Régis ROQUETANIERE

Il n’y a pas de crise pour ceux qui continuent de s’enrichir. C’est même pour ces gens-là, une très bonne période.

Les analyses politiques ne sont pas le seul aspect des questions importantes à aborder en ce moment grave.

Le regard que porte Gérard BELORGEY est particulièrement incisif.

Il vise là où il faut : la "règle" des échanges internationaux casse d’entrée toutes les politiques repérées.

La référence à Maurice LAURE, le "père" de la TVA est un signe de la valeur du raisonnement tenu et la restauration d’un protectionisme social une voie praticable de façon réaliste.

Il faut toutefois aller beaucoup plus loin pour comprendre comment nous pouvons sortir du marécage à brève échéance et déterminer les moyens à mettre en oeuvre pour reprendre en main la gestion des affaires dans l’intérêt exclusif des citoyens.

Certes, la politique à son utilité dans une période comme celle-ci pour tracer des différents chemins de sauvegarde possibles mais ce sont les conditions "extérieures" qu’il faut considérer prioritiairement.

J’appelle conditions extérieures l’ensemble des habitudes fossilisées qui constituent la démocratie des apparences dans laquelle nous sommes désormais enfermés.

Si nous n’abordons pas cette question, avec des propositions simples, claires, réalistes, faciles à mettre en oeuvre à très bref délais, dans le but de remettre TOTALEMENT EN CAUSE les pratiques perverses dans lesquelles nous avons sombré, les apparences de la démocratie qui subsitent disparaitront définitivement ou pour très longtemps et le pouvoir restera entre les mais des gens en place, opposition comprise.

Nous continuerons à nous distraire.

Prophètes, experts, idéologues ne feront rien pour que le pouvoir revienne au citoyen.

L’interdépendance du monde politique et du monde économique n’est plus à démontrer, au moins pour les partis dits de gouvernement. Tous se sont pliés aux règles du marché par une très habile sélection de leurs "responsables", téléguidée parfois de très loin, via les grandes écoles, les cercles influents, les clubs de refexion.

Les autres opposants sont utilisés, manipuliés, confinés dans des objectifs électoralistes.

C’est classique !

Les plus courageux font une interprétation bienveillante mais impuissante de ce qu’ils peuvent contre ce système. A l’égard des laissés pour compte ils n’ont que de "bonnes paroles" et ne proposent que des aménagements.

Les plus incompétents et les plus hypocrites, font de la politique comme Monsieur JOURDAIN faisait de la prose, sans le savoir, au deux sens de ce dernier terme.

Dans cette catégorie figurent ceux qui ont soutenu l’actuel président de la République, d’où qu’ils viennent et quelqu’ait été leur trajet antérieur. Pour se convaincre de leur incompétence et de leur totale soumission il faut simplement constater qu’ils n’ont rien fait d’autre, face à la "crise" que de suivre leur chef sans instruire aucune proposition sérieuse et sans s’opposer au scandaleux détournement des centaines de milliards que l’Etas français va cautionner pour "consolider sans le contrôler davantage " le système bancaire. Tous sont pleinement d’accord pour accompagner le délire présidentiel, pour laisser leur maître poursuivre ses pratiques sans limite, sans contrôle, sans avenir. En 2005 ces gens-là étaient partisans d’une Europe libérale. En 2008 le recours à l’Etat devrait les soulever de honte. Ils se taisent.

L’impuissance de la gauche, la vénalité de la droite tous les citoyens en sont parfaitement conscients. C’est bien là que se trouve la justification des votes de protestation, des abstentions imprévisibles, des alternances déçues qui font le lot de notre vie publique depuis des décennies.

Aujourd’hui les citoyens sont découragés, abandonnés, inquiets.

La solution à "la crise" n’est donc pas une affaire prioritairement politique mais essentiellement civique.

Il faut créer les conditions de la réimplication des citoyens et le faire de telle manière qu’il n’y ait aucun doute en terme d’efficacité et de probité.

Puisque la démocratie est morte et qu’il n’en subsiste que les apparences, les rites et les rythmes électoraux notamment, il faut ouvrir la possibilité de changer le cours des choses, d’entrer en démopédie par la raison et la vigileance, par le respect et l’imagination.

Les grecs anciens avaient la possibilité de choisir leurs représentants par un tirage au sort.

Inspirons-nous de cette modalité pour ressourcer la vie publique.

Il ne s’agit pas de remplacer ou de faire disparaitre les partis politiques, emblèmatiques organisations de la démocratie en déroute.

Il est simplement urgent que nous trouvions, à coté d’eux et par ce moyen, la possibilité concrête de nous parler et d’agir entre citoyens ainsi que nous avions commencé à le faire lorsque nous avons bataillé contre le Traité Constitutionnel Européen puis l’année suivante...

Non pas une organisation de plus mais une pratique vivante du respect et de la responsabilité.

Ne laissons pas nos voix s’éteindre.

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