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mardi 16 mars 2010
par  Jean-Luc Gonneau

REGIONALES : AU DELA DES RAGOTS, BATTRE SARKOZY

Les urnes régionales ont rendu leur verdict. Nous ne vous feront pas l’affront d’ajouter aux nombreux commentaires un constat supplémentaire. La campagne, telle que relatée par les médias, s’est souvent enlisée dans des querelles de caniveau. On sait l’appétence de la (...)

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mardi 9 mars 2010 à 20h36 - par  Elvis Bruneaux

Battre Sarkozy, évidemment, cela donne envie. Pourtant, je n’habite pas en Languedoc-Roussillon mais si tel était le cas, je ne voterais pas pour Frêche : outre ses dérapages verbaux, presuqe secondaires finalement, c’est son clientélisme qui est néfaste. N’a-t-il pas récemment annoncé vouloir signer un contrat commercial avec Agrexco, société d’Etat israélienne qui produit des fruits et légumes sur les territoires palestiniens colonisés, avec de la main d’oeuvre palestinienne, en violant donc le droit international, et ce, quelques jours après les massacres de Gaza de janvier 2009 ?!

Je ne voterais pas Frêche donc, ni pour aucun autre candidat officiellement imposé comme opposant principal à Sarkozy et ses sbires. Battre la droite, c’est bien mais au profit de qui ? De chacun de nous ? Certainement pas. Depuis trop d’années la "gôche" reproduit peu ou prou la politique de droite, avec des variantes dites "de gauche". L’extrême gauche ? Laissez-moi rire, Besancenot (pour prendre le politicien le plus médiatique à la gauche de la gauche) utilise les mêmes méthodes que les autres politiciens de métier, à savoir l’hypermédiatisation (voir ses nombreuses interventions, et notamment sa journée passée chez Drucker), la démagogie verbale préélectorale (voir la polémique au sujet de la candidate voilée dans le Vaucluse, Ilhem Moussaïd). Malgré des idées intéressantes (l’anticapitalisme en tête), Besancenot n’est qu’un politicien comme un autre, c’est-à-dire qu’il ne nous sera pas utile pour améliorer notre vie et permettre un autre lendemain : un politicien n’est utile qu’à sa carrière ; or, ses intérêts sont antinomiques par nature avec les nôtres. Les élections ne sont qu’une illusion de démocratie, une sorte de messe oùl’on se presse d’aller mettre son bulletin dans une urne, tel un dévôt qui va allumer un cierge dans une église, comme dernière chance de salut.

Voter, c’est se soumettre, c’est même renoncer (la théorie du vote utile, d’ailleurs, qui consiste à choisir le moindre mal pour battre la droite, est une des expressions de ce renoncement : on ne vote plus selon ses convictions, parfois, mais par calcul politique !). Or, l’antiélectoralisme, ce n’est pas un renoncement mais au conraire être d’un optimisme salvateur : c’est considérer que tout peut être amélioré et qu’on n’a pas besoin de maître ni d’intermédiaire pour gérer nos vies. Il faut donc investir la vie publique, s’associer, autogérer nos luttes, pour, demain peut-être, autogérer la société entière. Alors PS, PG, NPA, PC, Verts ? Non, non et non : votons "Abstention" !


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