Ode à Nafissatou
Jacques-Robert SIMON
La réglementation du FMI indique que ses responsables et employés peuvent prétendre à une immunité, dans le cadre de leurs fonctions liées au Fonds.
Je ne suis guère étonné
Qu’au FMI ils aiment baiser.
D’abord les pauvres et les prolos,
Mais n’est-ce pas un devoir de leur tondre le dos ?
Sinon qui d’autre va s’en occuper,
Dans une démocratie, le Président est désarmé.
Donc en pleine exercice de tes fonctions,
Tu as voulu par mégarde défoncer le fion
D’une peule que tu trouvais là
A ton goût, car tu n’en manques pas.
Demander son avis aurait pris trop de temps
Tes désirs ne pouvaient attendre aucun contretemps.
Ainsi donc à la tâche du FMI tu t’attachas
Sans ménager ta peine, sans être las.
Tu voulais justifier ton salaire dispendieux
Qu’un de tes amis, un autre petit vieux,
T’avais procuré malgré ton peu d’empressement
A reconnaitre ses charmes, ses agréments.
Qui peut douter de ta sincérité ?
Personne de ceux que tu as fréquenté
A Neuilly, jamais dans les sombres soirées
Tu n’as même un instant essayé
De tromper, d’abuser, de violer encore moins
Tu ne peux guère te comporter comme un sagouin.
Pardon ! Vous aussi voulez dire quelque chose,
Bien ! Si vous le souhaitez, mais en vers pas en prose.
Electrices, électeurs, elle nous a sauvé
Nous aurions pu avoir une espèce d’obsédé
De la vérité toujours contrariée.
Mais grâce à toi on y a échappé.
On t’aime pour toujours, tu peux le croire
D’autant plus qu’on frissonne à le voir
On ne peut pas imaginer que ce fut facile
D’accorder des faveurs à un tel gorille
Merci donc et la France toute entière
Te met au rang des plus illustres devancières
Jeanne d’Arc, la Pucelle, n’aurait pas fait mieux
Pour sauver la France, elle se sacrifia elle aussi aux dieux.
Toujours dans notre cœur tu resteras
Car l’Elysée n’est quand même pas un débarras.
En réponse à...