BOUM-BOUM SUR : DSKSCOUILLE
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Bon, d’accord, le titre n’est pas très élégant, surtout de la part de dames bien élevées, l’une à Fénelon, l’autre à Sévigné, mais il est, voyez-vous, en phase avec le ras le bol que nous ressentons intensément. La Banquise, sur l’ « affaire » Strauss-Kahn a été, les fidèles lecteurs l’auront remarqué, d’une rare discrétion. Laisser faire la justice, telle fut le ligne de conduite. Ne pas se compromettre avec le torrent d’âneries psycho-analysantes et de graves supputations politiques. Mais là, franchement, y’en a marre. DSK est revenu, va-t-il parler ? à quand son retour en politique ? et qu’en dit-on au PS ? quel impact sur la gauche ? Que d’espaces perdus dans nos journaux, prolixes de ces considérations oiseuses sur l’avenir du personnage et ses retombées sur le petit monde politique…
Il semble que les péripéties judicaires de l’affaire sont loin d’être terminées. Continuons donc de laisser faire. Et oublions, sur le terrain strictement politique, ce médiocre épisode. Impact sur la gauche ? Encore eût-il fallu que Dominique Strauss-Kahn soit vraiment de gauche, ce qui est loin d’être évident. L’affaire, hors son aspect sordide, est plutôt une bénédiction pour le Parti Socialiste, qui aurait eu bien du mal à demeurer socialiste avec un Strauss-Kahn comme candidat. Sans compter que le personnage aurait pu exploser en vol une fois investi. Z’auraient eu bonne mine, les socialos. Beaucoup s’accordent à considérer que le bonhomme est brillant, intelligent. Gageons qu’il trouvera à employer ses qualités dans l’avenir. Et si cet emploi n’encombre pas la gauche, celle-ci ne s’en portera que mieux.
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