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lundi 9 juillet 2012
par  Jacques-Robert Simon

UNE SOLUTION A LA CRISE

Nous allons nous arrêter quelques instants pour traiter des (trop) fameuses dettes publiques. Au moins à court et moyen termes, beaucoup des décisions prises tiendront en compte une certaine névrose collective engendrée par le soubresaut de 2008. Toutefois, la gestion calamiteuse des finances (...)

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lundi 30 juillet 2012 à 08h39 - par  SIMON

Le Principe de Zango
Jacques-Robert Simon

Un « chef », quelle que soit sa nature, a pour vocation première d’assurer la « survie » du groupe dont il a la charge. Il est donc sensé déterminer avec clarté des objectifs, de déterminer les moyens raisonnables pour les atteindre, d’expliquer pourquoi et comment le chemin tracé sera suivi et mettre tout en œuvre pour maintenir la cohérence nécessaire du groupe sans laquelle toute action est vouée à l’échec.
Le mode de désignation du « chef » est la marque du système environnant : le Roi tiendra sa légitimité de sa naissance, le Républicain d’un processus électif, le démocrate d’élections regroupant tous et chacun. Bien que les modes de désignation diffèrent considérablement, le rôle du « chef » ne varie guère et se conforme aux critères définis.
A l’intérieur d’un ensemble qui peut être défini comme une ville, un canton, un département, une région, une nation selon la taille de l’échantillon, il peut y avoir un ou plusieurs « chefs ». Si il y en a plusieurs, chacun d’entre eux ne peut pas représenter les intérêts de tous. Il défend alors les revendications d’un sous ensemble : un clan, une tribu, un groupe religieux, une classe sociale, un lobby … Il n’est nullement évident que la survie d’un sous ensemble permette également la survie de tous. On prépare ainsi les chocs des cultures et des intérêts qui n’ont aucune raison de s’arrêter avant des affrontements dont la férocité sera déterminée par les nécessités de l’instant.
A l’intérieur de toutes les démocraties se sont installées une majorité et une opposition, toutes deux officielles et inamovibles. Il est nécessaire d’être au plus près des acteurs pour distinguer les programmes des uns ou des autres. L’un des deux dirigeants est choisi pour présider aux destinées de l’endroit. Quel est son rôle ? Il doit avant tout préserver l’essentiel. Gardons l’hypothèse (pour l’instant) qu’il travaille donc à la survie de son groupe.
Ceci est bel et bon si on fait abstraction du divin. Dans ce cas, le « chef » ne réagit ni aux contingences, ni aux nécessités : il se conforme à des prescriptions transcendantales. La modernité a éliminé, du moins dans les pays « avancés », les dieux porteurs d’une parole de « vivre ensemble ». Aimez-vous les uns les autres a été remplacé par Niquez tout ce qui bouge, l’honnêteté a été remplacée par la concurrence. Le Dieu Marché dicte sa loi. Les notions désuètes de Bien et de Mal sont parfaitement inconnues de cette nouvelle puissance tutélaire : seul compte le principe de Zango*.
Principe de Zango : « tout pour la gueule à Zango »
Que peut faire l’Etat face au dieu-Zango ? Rien ou pas grand-chose. En tous cas certainement pas exécuter les tâches confiées au « chef ». Mais il est possible de pleurer à chaudes larmes dans le giron d’un Etat parfaitement impuissant. Il pleurera avec vous. Bien entendu, votre situation ne sera en rien changée, mais le désespoir s’accommode même des plus insignifiantes marques de respect. L’Etat gonfle ses plumes pour masquer son impuissance, l’Etat vous aime faute de vous aider, faute de diriger quoi que ce soit.


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