Les problèmes actuels de la gauche sont d’une telle gravité et leur résolution revêt une telle urgence que ce genre de remarques sur le grand train des nos élus me paraissent d’une telle banalité et d’une telle contingence, qu’ils me font désespérer de voir un jour des hommes et des femmes converger sur une vraie philosophie pouvant déboucher sur une politique de nature à contrer sérieusement l’hégémonie de fait des tenants (et le mot n’est pas trop fort) du libéralisme modialisé.
Cessons de nous plaindre et de souligner notre faiblesse en exposant ostensiblement les marques de succès des politiques dont nous voulons précisément démontrer l’infondé. Nous ne faisons que les confirmer dans leur domination.
Nous savons bien que les riches sont de plus en plus riches !
Pensez-vous soulever les foules par de telles remarques ?
Ne vous trompez pas ! La plupart de nos concitoyens aiment au fond la richesse et font volontiers amende honorable envers ceux qui la montrent. Voyez simplement les résultats des dernières élections... et qui ne souhaite pas gagner au Loto ?
Alors, accordons à l’ "évènement" vacancier du Président l’importance qu’il mérite : c’est à dire, pour ma part : aucune !
Nous n’avons pas besoin de jaloux dans nos rangs mais de gens qui reconsidèrent les modes d’action.
Sans animosité particulière envers l’auteur (que je ne connais pas) de cet article.
Je respecte son opinion, mais je n’en manifeste pas moins ma désapprobation.
J’accepterai aussi volontiers une contre-critique.
Arsène Perez-Mas
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